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vendredi 26 octobre 2007
dimanche 21 octobre 2007
mardi 16 octobre 2007
Ecouter, réfléchir et méditer (suite)
Comment une personne pratique-t-elle l'écoute, la réflexion et la méditation tout au long de la voie ? En prenant comme base d'éviter les dix actes négatifs, elle écoute les enseignements communs à tous les véhicules : la précieuse vie humaine, la mort, le refuge et le karma. Après les avoir bien écoutés, elle y réfléchit et les médite.
Si elle souhaite s'engager dans une pratique plus vaste, elle prend alors l'ordination de bodhisattva, observe les voeux et de nouveau écoute, analyse et médite les enseignements reliés à la voie du bodhisattva : l'amour bienveillant, la compassion, la bodhicitta et les six perfections transcendantes. Puis, si elle s'intéresse à l'aspect profond de la voie, elle prendra l'ordination du tantra, observera les voeux, écoutera, examinera et méditera cette voie qui comprend le stade de création et le stade d'accomplissement. Voilà l'ordre général qu'il faut suivre.
Si elle souhaite s'engager dans une pratique plus vaste, elle prend alors l'ordination de bodhisattva, observe les voeux et de nouveau écoute, analyse et médite les enseignements reliés à la voie du bodhisattva : l'amour bienveillant, la compassion, la bodhicitta et les six perfections transcendantes. Puis, si elle s'intéresse à l'aspect profond de la voie, elle prendra l'ordination du tantra, observera les voeux, écoutera, examinera et méditera cette voie qui comprend le stade de création et le stade d'accomplissement. Voilà l'ordre général qu'il faut suivre.
mardi 9 octobre 2007
vendredi 5 octobre 2007
Ecouter, réfléchir et méditer
Les étapes de la voie le pratiquant de grande capacité
Une fois que nous avons obtenu une précieuse vie humaine dotée des 18 caractéristiques, nous devons écouter, réfléchir et méditer les enseignements du Bouddha pour que le Dharma mûrisse en nous. Grâce à ces trois activités nous acquerrons trois sagesses.
Nous développons d'abord la sagesse de l'écoute puis, sur cette base, la sagesse de la réflexion qui produira à son tour la sagesse de la méditation. Ces trois sagesses se développent donc progressivement selon cet ordre.
Mais écouter ne veut pas simplement dire laisser entrer des sons par les oreilles : cela demande un certain niveau de compréhension. Supposons que nous écoutions un enseignement sur l'impermanence de nos agrégats (le fait que notre corps et notre esprit changent à chaque instant). Si nous acquiesçons en pensant que les agrégats sont impermanents, le sagesse qui s'élève en même temps que cette pensée est appelée la sagesse de l'écoute.
La réflexion est un processus d'analyse. Nous essayons de découvrir si les agrégats sont impermanents ou non. La sagesse qui naît de cette compréhension est la sagesse de la réflexion.
Méditer conssite à placer son esprit exclusivement sur ce qui vient d'être établi avec certitude par la réflexion. La sagesse de la méditation désigne donc la sagesse issue de cette concentration qui se pose, par exemple, sur l'impermanece des agrégats.
Dans un contexte plus vaste, les textes affirment que l'on doit cultiver la discipline morale qui s'abstient des dix actions négatives.
A partir de cette base :
on écoute les enseignements du Dharma et on développe la sagesse de l'écoute,
on réfléchit, examine, analyse pour gérer la sagesse de la réflexion,
on médite en plaçant exclusivement l'esprit sur ce que l'on a compris et on développe ainsi la sagesse de la méditation.
Il faut donc beaucoup écouter et bien écouter. En observant les grands lamas qui vivent autour de nous, nous pouvons constater qu'ils écoutent sans cesse les enseignements de leurs maîtres spirituels et relisent les écritures. Sans une écoute juste, la réflexion ne l'est pas non plus et la méditation encore moins.
Une fois que nous avons obtenu une précieuse vie humaine dotée des 18 caractéristiques, nous devons écouter, réfléchir et méditer les enseignements du Bouddha pour que le Dharma mûrisse en nous. Grâce à ces trois activités nous acquerrons trois sagesses.
Nous développons d'abord la sagesse de l'écoute puis, sur cette base, la sagesse de la réflexion qui produira à son tour la sagesse de la méditation. Ces trois sagesses se développent donc progressivement selon cet ordre.
Mais écouter ne veut pas simplement dire laisser entrer des sons par les oreilles : cela demande un certain niveau de compréhension. Supposons que nous écoutions un enseignement sur l'impermanence de nos agrégats (le fait que notre corps et notre esprit changent à chaque instant). Si nous acquiesçons en pensant que les agrégats sont impermanents, le sagesse qui s'élève en même temps que cette pensée est appelée la sagesse de l'écoute.
La réflexion est un processus d'analyse. Nous essayons de découvrir si les agrégats sont impermanents ou non. La sagesse qui naît de cette compréhension est la sagesse de la réflexion.
Méditer conssite à placer son esprit exclusivement sur ce qui vient d'être établi avec certitude par la réflexion. La sagesse de la méditation désigne donc la sagesse issue de cette concentration qui se pose, par exemple, sur l'impermanece des agrégats.
Dans un contexte plus vaste, les textes affirment que l'on doit cultiver la discipline morale qui s'abstient des dix actions négatives.
A partir de cette base :
on écoute les enseignements du Dharma et on développe la sagesse de l'écoute,
on réfléchit, examine, analyse pour gérer la sagesse de la réflexion,
on médite en plaçant exclusivement l'esprit sur ce que l'on a compris et on développe ainsi la sagesse de la méditation.
Il faut donc beaucoup écouter et bien écouter. En observant les grands lamas qui vivent autour de nous, nous pouvons constater qu'ils écoutent sans cesse les enseignements de leurs maîtres spirituels et relisent les écritures. Sans une écoute juste, la réflexion ne l'est pas non plus et la méditation encore moins.
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