lundi 31 mars 2008

Manifestation Soutien peuple tibétain samedi 29 mars 2008

Manifestation à l'inauguration de la Foire de Toulouse en soutien au Tibet

Une centaine de moines bouddhistes et de militants, réclamant la "liberté pour le Tibet", ont manifesté samedi à l'occasion de l'inauguration de la foire internationale de Toulouse dont la Chine est l'invitée.

Venus du monastère de Nalanda, près de Lavaur (Tarn), à environ 40 km de Toulouse, les moines, vêtus de toges et tuniques oranges et rouges, et les manifestants ont déployé des banderoles "Tibet libre", à l'entrée principale du parc des expositions.
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux tibétains, portaient des pancartes avec comme slogans "Sauvez le Tibet", "France des droits de l'Homme, que fais-tu?" ou "Halte au génocide".
Dans le calme, ils ont distribué des tracts aux visiteurs et ont fait circuler une pétition demandant au gouvernement chinois de "cesser immédiatement la répression et les arrestations arbitraires, et de libérer les prisonniers politiques".
Le consul général de la République populaire de Chine à Marseille, M. Song Binglin, qui devait présider l'inauguration samedi, a annulé sa visite, a-t-on appris auprès des organisateurs de la foire.
Cette décision faisait suite à l'absence des élus socialistes de la région.

Jeudi, les présidents PS de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et du conseil général de Haute-Garonne, Pierre Izard, ainsi que le nouveau maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen, avaient annoncé qu'ils n'inaugureraient pas la foire pour protester contre la situation au Tibet.
Les trois élus avaient, dans un communiqué commun, motivé leur décision "afin de marquer notre engagement en faveur du respect des droits de l'Homme au Tibet, comme partout dans le monde".
La foire internationale de Toulouse fête cette année sa 56e édition, avec comme invitée d'honneur la Chine: une grande exposition culturelle sur ce pays et son histoire y est présentée et de nombreux artisans chinois figurent parmi les exposants.
Le salon, qui accueille 750 exposants sur 90.000 m2 dans les domaines de l'habitat, de l'artisanat, des services et loisirs, fermera ses portes le 7 avril.
Manifestation de soutien au peuple tibétain à Toulouse
Par 9illes (Photographe) 15H32 27/03/2008
Mercredi à 17h00 a eu lieu place du Capitole, à Toulouse, un rassemblement afin de protester contre les violences de l'armée chinoise sur le territoire Tibétain.
Devant plus de 350 personnes, Guéshé Lobsang Tengyé (1) a fait l'état des lieux de la situation actuelle, dénonçant la répression systématique du gouvernement chinois envers le peuple tibétain. A noter que les représentants des différentes religions (catholique, protestant, orthodoxe, musulman, juif) se sont joint au mouvement et ont apporté leurs soutiens afin que des pressions internationales soient exercées envers le gouvernement de Pékin.

Pour voir le panoreportage, cliquez

(1) Moine depuis l'âge de 6 ans, Guéshé Lobsang Tengyé, réside et enseigne à l'institut Vajra Yogini (centre d'études et de méditation du bouddhisme tibétain) à Marzens, non loin de Lavaur, dans le Tarn.

Merci Guy Gilbert (pensée du 21 mars 2008)

Le Tibet, pays laminé par la Chine est en rébellion légitime.
Envahi, laminé par la Chine, il ne restera bientôt plus que quelques tibétains.
Alors ces derniers se révoltent.
Les gens de partout dans le monde se sentent solidaires d’eux.
Pas les chefs d’états. Ils n’osent recevoir le Dalaï Lama de peur, non pas de la Chine, mais de perdre le marché colossal que la Chine représente.
Jusqu’à quand les chefs d’état très nombreux continueront à se prostituer, en sachant que les airbus vendus, les marchés colossaux qu’ils tirent de la Chine sont prioritaires par rapport aux droits de l’homme bafoués en Chine (2000 exécutions par an si ce n’est pas davantage) et au Tibet.
Honte aux chefs d’état qui se foutent de l’humain écrasé en ne pensant qu’au bien être commercial pour leur peuple.
Les JO chinois veulent masquer l’ignominie qu’ils cacheront derrière les muscles des athlètes du monde entier.
Puissent lors de ces jeux, qui malgré tout doivent exister, des personnes se lever pour dénoncer à leurs risques et périls que la nation chinoise se prostitue avec ceux qui se taisent. Ils seront alors de grands prophètes.
Les Jeux Olympiques restent une arme formidable à utiliser.
Puisse un jour un ordre mondial intègre montrer du doigt qu’un génocide tibétain est une « tache » inadmissible dans la carte du monde humain. Et permettre à tout peuple de vivre sa langue, sa culture et sa religion dans son espace territorial.
En attendant, soyons solidaires du Tibet et mettons-nous en marche, nous français ou belges, et combattons.
Une voix sur 6 milliards n’a l’air de rien … mais 1 voix, + 100, + 1000, + 10000 à l’infini feront basculer ceux qui nous représentent et qui se foutent que des innocents tibétains soient massacrés au vu et au su de l’humanité.

dimanche 30 mars 2008

URGENCE TIBET

An Appeal to the Chinese People from His Holiness the 14th Dalai Lama
Today, I extend heartfelt greetings to my Chinese brothers and sisters round the world, particularly to those in the People's Republic of China. In the light of the recent developments in Tibet, I would like to share with you my thoughts concerning relations between the Tibetan and Chinese peoples, and to make a personal appeal to you all.
I am deeply saddened by the loss of life in the recent tragic events in Tibet. I am aware that some Chinese have also died. I feel for the victims and their families and pray for them. The recent unrest has clearly demonstrated the gravity of the situation in Tibet and the urgent need to seek a peaceful and mutually beneficial solution through dialogue. Even at this juncture I have expressed my willingness to the Chinese authorities to work together to bring about peace and stability.
Chinese brothers and sisters, I assure you I have no desire to seek Tibet's separation. Nor do I have any wish to drive a wedge between the Tibetan and Chinese peoples. On the contrary my commitment has always been to find a genuine solution to the problem of Tibet that ensures the long-term interests of both Chinese and Tibetans. My primary concern, as I have repeated time and again, is to ensure the survival of the Tibetan people's distinctive culture, language and identity. As a simple monk who strives to live his daily life according to Buddhist precepts, I assure you of the sincerity of my motivation.
I have appealed to the leadership of the PRC to clearly understand my position and work to resolve these problems by "seeking truth from facts." I urge the Chinese leadership to exercise wisdom and to initiate a meaningful dialogue with the Tibetan people. I also appeal to them to make sincere efforts to contribute to the stability and harmony of the PRC and avoid creating rifts between the nationalities. The state media's portrayal of the recent events in Tibet, using deceit and distorted images, could sow the seeds of racial tension with unpredictable long-term consequences. This is of grave concern to me. Similarly, despite my repeated support for the Beijing Olympics, the Chinese authorities, with the intention of creating rift between the Chinese people and myself, assert that I am trying to sabotage the games. I am encouraged, however, that several Chinese intellectuals and scholars have also expressed their strong concern about the Chinese leadership's actions and the potential for adverse long-term consequences, particularly on relations among different nationalities.
Since ancient times, Tibetan and Chinese peoples have lived as neighbors. In the two thousand year-old recorded history of our peoples, we have at times developed friendly relations, even entering into matrimonial alliances, while at other times we fought each other. However, since Buddhism flourished in China first before it arrived in Tibet from India, we Tibetans have historically accorded the Chinese people the respect and affection due to elder Dharma brothers and sisters. This is something well known to members of the Chinese community living outside China, some of whom have attended my Buddhist lectures, as well as pilgrims from mainland China, whom I have had the privilege to meet. I take heart from these meetings and feel they may contribute to a better understanding between our two peoples.
The twentieth century witnessed enormous changes in many parts of the world and Tibet, too, was caught up in this turbulence. Soon after the founding of the People's Republic of China in 1949, the People's Liberation Army entered Tibet finally resulting in the 17-Point Agreement concluded between China and Tibet in May 1951. When I was in Beijing in 1954-55, attending the National People's Congress, I had the opportunity to meet and develop a personal friendship with many senior leaders, including Chairman Mao himself. In fact, Chairman Mao gave me advice on numerous issues, as well as personal assurances with regard to the future of Tibet. Encouraged by these assurances, and inspired by the dedication of many of China's revolutionary leaders of the time, I returned to Tibet full of confidence and optimism. Some Tibetan members of the Communist Party also had such a hope. After my return to Lhasa, I made every possible effort to seek genuine autonomy for Tibet within the family of the People's Republic of China (PRC). I believed that this would best serve the long-term interests of both the Tibetan and Chinese peoples.
Unfortunately, tensions, which began to escalate in Tibet from around 1956, eventually led to the peaceful uprising of March 10, 1959, in Lhasa and my eventual escape into exile. Although many positive developments have taken place in Tibet under the PRC's rule, these developments, as the previous Panchen Lama pointed out in January 1989, were overshadowed by immense suffering and extensive destruction. Tibetans were compelled to live in a state of constant fear, while the Chinese government remained suspicious of them. However, instead of cultivating enmity towards the Chinese leaders responsible for the ruthless suppression of the Tibetan people, I prayed for them to become friends, which I expressed in the following lines in a prayer I composed in 1960, a year after I arrived in India: "May they attain the wisdom eye discerning right and wrong, And may they abide in the glory of friendship and love." Many Tibetans, school children among them, recite these lines in their daily prayers.
In 1974, following serious discussions with my Kashag (cabinet), as well as the Speaker and the Deputy Speaker of the then Assembly of the Tibetan People's Deputies, we decided to find a Middle Way that would seek not to separate Tibet from China, but would facilitate the peaceful development of Tibet. Although we had no contact at the time with the PRC - which was in the midst of the Cultural Revolution - we had already recognized that sooner or later, we would have to resolve the question of Tibet through negotiations. We also acknowledged that, at least with regard to modernization and economic development, it would greatly benefit Tibet if it remained within the PRC. Although Tibet has a rich and ancient cultural heritage, it is materially undeveloped.
Situated on the roof of the world, Tibet is the source of many of Asia's major rivers, therefore, protection of the environment on the Tibetan plateau is of supreme importance. Since our utmost concern is to safeguard Tibetan Buddhist culture - rooted as it is in the values of universal compassion - as well as the Tibetan language and the unique Tibetan identity, we have worked whole-heartedly towards achieving meaningful self-rule for all Tibetans. The PRC's constitution provides the right for nationalities such as the Tibetans to do this.
In 1979, the then Chinese paramount leader, Deng Xiaoping assured my personal emissary that "except for the independence of Tibet, all other questions can be negotiated." Since we had already formulated our approach to seeking a solution to the Tibetan issue within the constitution of the PRC, we found ourselves well placed to respond to this new opportunity. My representatives met many times with officials of the PRC. Since renewing our contacts in 2002, we have had six rounds of talks. However, on the fundamental issue, there has been no concrete result at all. Nevertheless, as I have declared many times, I remain firmly committed to the Middle Way approach and reiterate here my willingness to continue to pursue the process of dialogue.
This year the Chinese people are proudly and eagerly awaiting the opening of the Olympic Games. I have, from the start, supported Beijing's being awarded the opportunity to host the Games. My position remains unchanged. China has the world's largest population, a long history and an extremely rich civilization. Today, due to her impressive economic progress, she is emerging as a great power. This is certainly to be welcomed. But China also needs to earn the respect and esteem of the global community through the establishment of an open and harmonious society based on the principles of transparency, freedom, and the rule of law. For example, to this day victims of the Tiananmen Square tragedy that adversely affected the lives of so many Chinese citizens have received neither just redress nor any official response. Similarly, when thousands of ordinary Chinese in rural areas suffer injustice at the hands of exploitative and corrupt local officials, their legitimate complaints are either ignored or met with aggression. I express these concerns both as a fellow human being and as someone who is prepared to consider himself a member of the large family that is the People's Republic of China. In this respect, I appreciate and support President Hu Jintao's policy of creating a "harmonious society", but this can only arise on the basis of mutual trust and an atmosphere of freedom, including freedom of speech and the rule of law. I strongly believe that if these values are embraced, many important problems relating to minority nationalities can be resolved, such as the issue of Tibet, as well as Eastern Turkistan, and Inner Mongolia, where the native people now constitute only 20% of a total population of 24 million.
I had hoped President Hu Jintao's recent statement that the stability and safety of Tibet concerns the stability and safety of the country might herald the dawning of a new era for the resolution of the problem of Tibet. It is unfortunate that despite my sincere efforts not to separate Tibet from China, the leaders of the PRC continue to accuse me of being a "separatist". Similarly, when Tibetans in Lhasa and many other areas spontaneously protested to express their deep-rooted resentment, the Chinese authorities immediately accused me of having orchestrated their demonstrations. I have called for a thorough investigation by a respected body to look into this allegation.
Chinese brothers and sisters - wherever you may be - with deep concern I appeal to you to help dispel the misunderstandings between our two communities. Moreover, I appeal to you to help us find a peaceful, lasting solution to the problem of Tibet through dialogue in the spirit of understanding and accommodation.
With my prayers,
Dalai Lama
March 28, 2008
Note: translated from the Tibetan original
Tseten Samdup ChhoekyapaRepresentative of H. H. the Dalai Lama



The Tibet BureauPlace de la Navigation 10CH-1201 Geneva---------------------------------------------------------------T +41 22 738 79 40M +79 533 93 10F +41 22 738 79 41tseten@tibetoffice.ch / www.tibetoffice.ch---------------------------------------------------------------(The Tibet Bureau, Geneva is the sole official agency of His Holiness the Dalai Lama and the Tibetan Government-in-Exile in Dharamsala, India for Central and Eastern Europe)

URGENCE TIBET

LETTRE DU SENAT A FAIRE SUIVRE
Communiqué du 26 mars 2008
Urgence au Tibet : le groupe d’information du Sénat fait ses propositions
A l’invitation de leur président, M. Louis de Broissia (UMP – Côte-d’Or), les sénateurs membres du groupe d’information sur le Tibet se sont réunis en urgence, le mercredi 26 mars à 11H00, en présence de M. Jampal Chosang, Représentant en France du Dalaï-Lama, pour déterminer leur position sur les récents événements au Tibet et dégager des propositions d’actions.
1. Les sénateurs regrettent que la Déclaration des parlementaires français sur le dialogue entre le gouvernement chinois et les envoyés du Dalaï-Lama, qui avait été signée au printemps 2007 par 171 députés et par 129 sénateurs, soit plus du tiers de l’effectif total du Sénat, n’ait pas été entendue en temps utile par les autorités chinoises, car elle aurait certainement permis d’éviter l’effusion de sang de ces derniers jours.
2. Les sénateurs considèrent qu’il ne convient pas, pour l’instant, d’appeler au boycott des Jeux Olympiques de Pékin car, sans rien changer à la situation sur le terrain, un tel boycott accentuerait la fermeture du régime communiste chinois et lui laisserait les mains libres pour s’adonner à la répression. Toutefois, la menace du boycott, et notamment des cérémonies d’ouverture et de clôture, doit être utilisée comme un levier de pression sur les autorités chinoises pour les convaincre de relâcher leur étau sur le Tibet. Les Etats membres de l’Union européenne doivent s’entendre pour parvenir à une attitude commune sur la question du boycott.
3. Symboliquement, les sénateurs appellent tous les élus locaux de France à arborer le drapeau tibétain au fronton des édifices publics, afin de manifester de manière éclatante le soutien du peuple français au peuple tibétain.
4. Déplorant que, selon toute vraisemblance, des actes de violence aient été commis par certains manifestants tibétains à l’encontre des Chinois d’ethnie Han, les sénateurs estiment que ces violences, sans être excusables, sont explicables par l’immense ressentiment accumulé au cours de plusieurs décennies d’occupation. Les sénateurs considèrent que le Tibet se trouve aujourd’hui dans une situation coloniale, où les Tibétains n’en peuvent plus d’être ignorés, méprisés, et minoritaires dans leur propre pays.
5. Les sénateurs affirment que, désormais, l’urgence est de protéger les manifestants tibétains d’une répression manifestement hors de proportion avec les délits qui leur sont imputés. Soutenant l’appel lancé par le Premier Ministre du Gouvernement tibétain en exil, le Professeur Samdhong Rinpoché, ils demandent qu’une délégation pluraliste de la Commission des droits de l’homme des Nations unies soit dépêchée pour enquêter sur les événements récents dans toutes les régions concernées.
6. Les sénateurs rappellent que les trois résolutions condamnant les suites de l’annexion du Tibet par la Chine, qui ont été votées par l’Assemblée générale des Nations unies en 1959, 1960 et 1965, peuvent fournir une base juridique de départ pour que la question tibétaine soit évoquée de nouveau devant les instances de l’ONU.
7. Les sénateurs considèrent que les démocraties doivent user de tous les moyens diplomatiques à leur disposition pour ramener les autorités chinoises à la table de négociation avec les envoyés du Dalaï-Lama, sans exclure la menace d’une reconnaissance du Gouvernement tibétain en exil, au cas où la Chine persisterait à refuser ce dialogue.
8. Forts des contacts qu’ils ont su établir au cours des années passées avec les autorités chinoises, les sénateurs membres du groupe d’information sur le Tibet ont bon espoir que l’ambassadeur de Chine en France accepte de les recevoir, afin qu’ils puissent lui présenter leur position et leurs suggestions. Ils vont lui demander, notamment, qu’une délégation de sénateurs soit invitée à se rendre dans les plus brefs délais à Lhassa et à Pékin.
9. Les sénateurs souhaitent urgemment être reçus par le Président de la République pour lui présenter leurs recommandations. Ils communiqueront par écrit celles-ci au Ministre des Affaires étrangères et à la Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme. Ils vont également s’adresser directement au Secrétaire général des Nations unies, ainsi qu’au Haut Représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune.
10. Informés que le Dalaï-Lama sera présent en France au mois d’août 2008, les membres du groupe d’information lui ont adressé une invitation à venir au Sénat. Ils suggèreront au Président de la République de le recevoir officiellement à l’Elysée, considérant que la France ne peut plus rester en retrait par rapport aux autres démocraties occidentales.
11. Les sénateurs considèrent que la France, qui va bientôt exercer la présidence de l’Union européenne, a la responsabilité d’entraîner ses partenaires européens pour adopter une politique commune sur la question tibétaine, qui soit à la fois ferme et constructive. Cette politique devrait, notamment, comporter l’instauration d’un médiateur pour le Tibet au sein des institutions européennes.
12. Enfin, les sénateurs proposent qu’une délégation du groupe d’information du Sénat se rende à Dharamsala, en Inde, pour y rencontrer le président de l’Assemblée des députés du peuple tibétain, le Premier ministre du Gouvernement tibétain en exil, ainsi que le Dalaï-Lama. Ils recommandent que l’Assemblée des députés du peuple tibétain soit admise avec un statut d’observateur au sein de l’Union Interparlementaire, organisme international qui regroupe la quasi-totalité des parlements de la planète.

Pour l’instant, la Chine semble avoir perdu la bataille médiatique dans l’opinion mondiale, à l’occasion des Jeux Olympiques. Elle peut encore restaurer son image, en cessant la répression au Tibet et en engageant sans délai un vrai dialogue avec le Dalaï-Lama.
Contact : Bureau de Louis de Broissia 01 42 34 35 17 ou Secrétariat du groupe 01 42 34 36 08
Pages Internet du groupe d’information : http://www.senat.fr/ga/ga_tibet/index.html

Urgence Tibet....

URGENCE : l’étau se resserre, chaque seconde compte pour les Tibétains.
Cela reste plus que jamais d’actualité…

« Des moines perturbent un voyage de presse officiel au Tibet
PEKIN (Reuters) - Une trentaine de moines tibétains a perturbé une conférence de presse organisée jeudi à Lhassa pour un petit groupe de journalistes chinois et étrangers invités par les autorités de Pékin à se rendre dans la ville après deux semaines de troubles. Les reporters sont arrivés mercredi dans la capitale tibétaine pour une tournée de trois jours sous escorte dans la ville secouée par des violences anti-chinoises le 14 mars.
Les moines du temple Jokhang, le plus sacré du Tibet et l'une des grandes attractions touristiques de Lhassa, ont interrompu un discours du chef de l'administration du temple en accusant les autorités de mentir.
"Une trentaine de jeunes moines a fait irruption pendant le point de presse officiel en criant: 'Ne les croyez pas. Ils vous manipulent. Ils vous disent des mensonges'," a déclaré le journaliste du quotidien USA Today Callum MacLeod par téléphone de Lhassa.
Certains ont versé des larmes en racontant aux journalistes étrangers des récits sur le manque de liberté d'expression, a-t-il ajouté> > Des médias présents dans le groupe ont également fait état de l'incident, comme l'agence de presse japonaise Kyodo, qui rapporte quelques slogans d'"une trentaine de jeunes moines": "Le dalaï lama n'a rien à voir", "Nous voulons le dialogue avec le dalaï lama", "Ce que dit le gouvernement, c'est des mensonges".> Selon Kyodo, les moines ont expliqué avoir été empêchés de sortir du temple à partir du 11 mars au lendemain du début de manifestations à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement et de l'exil du dalaï lama, leader spirituel des Tibétains.> > Un troisième journaliste, Wan Che-nan, caméraman pour la chaîne taiwanaise ETTV, a indiqué que l'incident avait duré une quinzaine de minutes, après quoi des policiers sans armes ont emmené les moines dans une autre partie du temple, à l'abri des regards. On ignore ce qu'il s'est passé ensuite pour eux, a ajouté ce reporter. La police et les représentants du gouvernement n'ont rien confisqué aux journalistes, leur disant simplement: "Le temps est compté, il est temps de changer d'endroit", a raconté Wang.
L'agence Chine nouvelle s'est bornée à rapporter que le voyage de presse avait été "perturbé" par des moines, mais que tout était rapidement rentré dans l'ordre.
Elle a ajouté que Lhassa avait retrouvé son calme. »

Notre mobilisation est plus que jamais nécessaire et peut-être utile …
• Le rassemblement d’hier sur la place du Capitole à Toulouse, où nous avons été entre 350 et 400 à nous réunir, montre la nécessité de continuer à informer, encore et encore, nos concitoyens, à attirer l’attention de nos élus sur le caractère si préoccupant de cette situation et à faire pression sur leur mobilisation concrète.
Les différents médias répondent présents, de la presse écrite (La Dépêche) aux reportages télévisuels (FR3 Albi, FR3 Toulouse, TF1, M6, TLT). Vous pouvez visionner sur leurs sites respectifs les reportages réalisés. >
http://www.m6info.fr/html/m6_infos/lesix_02.php?cp=31000# reportage du 26-03-08
http://jt.france3.fr reportage du 26-03-08
Lors du rassemblement d’hier, la Mairie de Toulouse a accepté de recevoir une délégation menée par nos deux Guéshés, comme l’avait fait déjà le Député-Maire de Lavaur vendredi dernier. Nous apprenons cet après-midi, par un communiqué de presse diffusé ce matin, que :
« Pierre Cohen, maire PS de Toulouse, Pierre Izard, président PS du conseil général de Haute-Garonne, et Martin Malvy, président PS du conseil régional de Midi-Pyrénées, annoncent qu'ils n'assisteront pas à l'inauguration de la foire internationale de Toulouse dont l'invitée d'honneur est la Chine.
L'inauguration de la foire est prévu ce samedi en présence du Consul Général de la République Populaire de Chine à Marseille.
"Compte tenu des circonstances et afin de marquer notre engagement en faveur du respect des Droits de l’Homme au Tibet, comme partout dans le Monde, nous avons décidé de ne pas participer à la séance d’inauguration. Nous demandons au Consul Général de la République Populaire de Chine de transmettre aux autorités chinoises le message clair que nous leur adressons par là", expliquent les trois responsables politiques dans un communiqué commun. »
http://www.ladepeche.fr/article/2008/03/27/444943-Tibet-Cohen-Izard-Malvy-boycotteront-la-foire-de-Toulouse.html
Quel que soit le lien de causalité, entre notre mobilisation et cette décision, enfin concrète et significative, nous ne pouvons que nous réjouir.
• Nous souhaitons nous rassembler donc, samedi 29 mars, devant le Parc des Expositions de Toulouse, à l’occasion de l’inauguration effectuée en présence du Consul de Chine. Il s’agira d’un rassemblement tout aussi pacifique que celui de mercredi, sans discours cette fois. L’objectif « visibilité » reste le même, pour que la situation tragique du Tibet ne soit pas occultée à l’occasion de cette foire où la Chine est l’invitée d’honneur.
Soyons-y nombreux et faisons le savoir auprès de nous, les Guéshés et les Tibétains seront bien entendu de la partie.
Regardez vos courriels ou consultez le site pour connaître l’horaire, nous ne savons pas encore si nous nous réunirons le matin ou l’après-midi.
Notez également qu’il n’y aura pas d’enseignements à l’Institut cette demi-journée là.

• En ce qui concerne la manifestation à Paris, le lundi 7 avril, un bus partira de l’Institut Vajra Yogini à 22 heures et s’arrêtera à Toulouse à hauteur du parking du métro Balma-Gramont à 22 h 45. Le retour s’effectuera dès la fin du rassemblement.
Le programme de la manifestation va commencer à 11h du matin sur le parvis des droits de
l'Homme au Trocadéro à Paris pour se terminer, vers 19h30, devant le Mur de la Paix aux Champs de Mars. La manifestation contiendra plusieurs volets d'actions :
- le cortège principal des manifestants va se déplacer du Trocadéro vers le Mur de la Paix dans l'après-midi.> - Un parcours pour les vélos libres dans Paris.> - Un groupe qui va circuler en bateaux sur la Seine.> - Un autre qui va prendre un bus touristique pour circuler dans Paris.
http://www.tibet.fr/site/evenements.php?itemid=2021
Le prix est de 50 € l’aller-retour. Guéshé Tengyé, Guéshé Lodèn et Guéshé Jampèl de Nalanda seront bien évidemment du voyage et l’Institut sera fermé ce jour là, pour pouvoir se mobiliser massivement dans cette direction.
Merci de vous inscrire à l’Institut au 05 63 58 17 22 pour nous permettre de réserver le nombre de bus nécessaire.
>
Avec toutes nos amitiés> > L'équipe de l'Institut Vajra Yogini> > > Si vous ne désirez plus recevoir ces nouvelles électroniques de> l'Institut, merci de nous le faire savoir par retour de courrier.> >
Institut Vajra Yogini, 81500 Marzens> Tél.: 05 63 58 17 22> institut.vajra.yogini@wanadoo.fr> www.institutvajrayogini.fr

vendredi 28 mars 2008

URGENCE TIBET MESSAGE URGENT SOS

Dear all

We, Valentina Dolara and Alison Murdoch, are writing from Delhi where we have had the good fortune to attend some private teachings with His Holiness the Dalai Lama. Yesterday His Holiness spoke directly about the troubles in Tibet, asking all supporters worldwide to help in any way they can, providing that this happens in a strictly non-violent way. He explained that this is a moment of crisis, and that it is all of us, rather than the Tibetans in exile, who have the potential to shift the situation.

His Holiness specifically stated, not for the first time, that Tibetan dharma cannot survive without Tibetan freedom. He explained that only Tibetan Buddhism has been able to preserve the full Nalanda tradition, with its message of universal compassion, its techniques to promote inner values and its teachings on interdependence, with their extraordinary potential to bring peace and harmony to the modern world. As members of the FPMT network, we have tasted these precious teachings for ourselves. From the heart, this most precious of teachers has asked for every dharma student to support the cause of Tibet. One of the only ways that we can influence the decisions of the Chinese government is to show that there is widespread and increasing public condemnation of their actions in Tibet. How can we do this? How can we link together all the feelings of individuals, who by themselves may feel powerless, but as a group could have an unforgettable impact? We have a simple suggestion. We all want to stand up for Tibet. Let's do it, literally. Every day, let's commit to simply standing up. just for a few moments, with either a printed or digital photo of the Tibetan flag in our hands. Individually or in a group. Quietly or noisily. In the most creative and spectacular way imaginable. On the street, in schools, on trains and buses, in the workplace, in bars and restaurants. Let's be visible, newsworthy, fun and contagious. We want to make our feelings public throughout the world, and we want millions of people to join in. March 31st has been designated an international day of action by the International Tibet Support Network. Will you stand up that day, wherever you happen to be? And then continue, as long as the situation lasts. We are seeking a way to record the numbers of people who do this – a simple system whereby we can record how many people do this, and upload photos of it taking place? Obviously we want to generate as much publicity as we can. We will let you know when this is in place. We are not only standing up for one country that is experiencing oppression, but for every act of injustice and repression that has happened personally to us, or to other people in the world. This is something we can all do for Tibet. Who can you phone, text or email and encourage to join in? Can we make this happen across the globe, particularly during the next weeks, before it is too late? We're in Delhi, where it's difficult to check our email. We may not be able to respond to you personally at this time. But we need your help and are very grateful for anything you can do to make this happen. With a big prayer for peace in TibetValentina and Alison

Alison Murdoch
Director
Foundation for Developing Compassion and Wisdom (FDCW)

43 Renfrew Road, London SE11 4NA
Tel: +44 7866 541954
Skype: alisonmurdoch
www.essential-education.org

URGENCE TIBET

Je sous communique un appel qui vient du coeur et je vous indique les liens pour les pétitions : http://www.thepetition.eu/petition/petition.php?idp=freeTibet http://www.avaaz.org/en/tibet_end_the_violence/97.php/?cl_tf_sign=1 Et aussi d'autres informations sur :http://sagesseenpartage.blogspot.com sur :http://institutvajrayogini.fr avec des exemples de lettres à envoyer sur :http://www.thecolororange.net/uk/ une idée lumineuse porter un objet de couleur orange pour montrer son soutien...
Please write letters or sign petitions for Tibetan people adresses above

URGENCE : l’étau se resserre, chaque seconde compte pour les Tibétains. La situation au Tibet devient de plus en plus critique et s’il reste encore quelque chose à faire avant le génocide complet des Tibétains, c’est immédiatement qu’il nous faut réagir. Sa Sainteté le Dalaï Lama implore le soutien de la communauté internationale, or qui est-ce, si ce n’est chacun d’entre nous ? Que pouvons-nous faire ? Au niveau individuel, nous pouvons envoyer des lettres au Président de la République, au Ministre des Affaires Etrangères, à la Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, à nos députés et à nos maires du type de celles jointes dans le blog. Nous pouvons également transmettre ces informations à l’ensemble de nos proches, de nos connaissances, de nos collègues pour les sensibiliser à cette situation dramatique et les amener à se mobiliser à nos côtés en signant des pétitions. Il nous est également possible de contacter la presse locale. C’est une situation qui dépasse en effet largement la seule communauté bouddhique. Une manifestation se déroulera à Paris le lundi 7 avril à l’occasion du passage de la flamme olympique. Vous pouvez consulter notamment les sites de France-Tibet, de Tibet info et du Nouvel Observateur pour des nouvelles heures par heures.

lundi 24 mars 2008

Urgence Tibet (suite)

http://www.institutvajrayogini.fr

je vous demande de venir visiter ce site qui est mis à jour régulièrement sur le problème du Tibet et vous aurez des articles concernant se sujet

Merci

vendredi 21 mars 2008

Monsieur Bernard Kouchner Ministère des Affaires Etrangères
Objet : Répression au Tibet 37, quai d’Orsay 75 007 PARIS

Monsieur le Ministre,vous le savez, des évènements d’une exceptionnelle gravité se déroulent en ce moment au Tibet, non seulement à Lhassa la capitale, mais aussi dans les régions du Kham et de l’Amdo généralement réputées calmes, où ce mouvement gagne rapidement de l'importance. Les informations, images et vidéos qui parviennent peu à peu prouvent s'il le fallait, l'exaspération des Tibétains malgré la volonté de la République Populaire de Chine de minimiser la gravité de la situation actuelle. C’est avec tristesse que nous sommes témoins de violences commises par des Tibétains, et nous nous devons de condamner de tels actes, mais ces actions ne sont que le reflet du ressentiment, pour ne pas dire plus, des Tibétains, citoyens de seconde zone, envers la puissance colonisatrice. Depuis 58 ans, le Tibet a été rattaché de force à la Chine dans l'indifférence générale, et aujourd’hui plus qu’hier (sauf pendant les années de cauchemar de la révolution culturelle), l’identité et la dignité du peuple du Tibet sont bafouées.Nous saluons la déclaration du Conseil Européen du vendredi 14 mars, et saluons votre intervention sur ce sujet. Nous vous remercions d’avoir établi un lien avec les Jeux Olympiques qui se dérouleront à Pékin dans quelques mois. En effet, si hier et encore aujourd’hui, la question d’un éventuel boycott ne peut être sérieusement posée, il n’en sera peut-être pas de même demain. Tout dépend de l’attitude de la Chine dans les semaines à venir. « Nos amis chinois », comme vous le disiez vous-même hier, ont toujours à cœur de montrer au reste du monde la meilleure image d’eux-mêmes ; cette image vient d’être ternie profondément et nul n’en connaît encore les conséquences.
Ne nous rendons pas complices d’un massacre. La France se doit d’avoir le courage de rappeler fermement à la Chine qu’accueillir les JO implique des devoirs, dont le respect des pratiques démocratiques et des droits humains. La France, qui demeure encore la patrie des Droits de l’Homme, ne doit pas être la dernière à le lui rappeler et se doit d’exhorter ses voisins à en faire autant. Même si l’Union Européenne s’y refuse, nous demandons à la diplomatie française d’utiliser clairement l’argument des JO pour exhorter la Chine à cesser immédiatement la répression et la violence et à libérer les personnes emprisonnées au cour de ces derniers jours, nous lui demandons également de faire usage de toute sa sagesse pour obtenir du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies l’envoi imminent d’une délégation d’enquête dans les différentes régions concernées du Tibet afin de prévenir la dégradation complète d’une situation déjà très critique.En 1991, vous écriviez : « Des cris étouffés s’élèvent de ces montagnes et de ces hauts plateaux. Une population hurle silencieusement vers nous : les Tibétains. Un homme nous tend la main : le Dalaï-Lama ». Depuis si longtemps, cet homme tend la main aux dirigeants de la Chine ; l’ont-ils seulement noté ? Aujourd’hui, le peuple du Tibet ne peut se contenter de notre silence : il crie, il hurle, il pleure ses morts. Il est temps, comme vous le disiez il y a quelques années, « de voler au secours de la victoire » mais aussi de rappeler ce droit fondamental de tous les peuples, le droit à l'autodétermination qui doit s'appliquer sans tarder dans les circonstances actuelles au peuple du Tibet.
Nous comptons grandement sur votre fermeté pour condamner les exactions chinoises commises au Tibet et signifier au gouvernement de la RPC que l'accueil des Jeux Olympiques est incompatible avec un tel déni des Droits de l'Homme.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de notre haute considération.


Mr le Président de la République Française
Palais de l’Elysée
55 rue du Faubourg St Honoré
75 008 Paris
Objet : Répression au Tibet

Monsieur le Président,Des évènements d’une exceptionnelle gravité se déroulent dans l’ensemble du Tibet, non seulement à Lhassa et la région Autonome, mais aussi dans les régions du Kham et de l’Amdo aujourd’hui incluses dans le Gansu, le Qinghai et le Sichuan.Les Tibétains se rassemblent aussi pour manifester à Lanzhou et dans les dernières heures à Pékin et sont pourchassés par les forces de police et armées.
L’armée et les forces paramilitaires chinoises ont et continuent de réprimer avec une extrême violence les manifestations dans l’ensemble pacifiques et ce, malgré les remarques venues de quelques rares personnalités gouvernementales.
Comme de très nombreux citoyens, nous sommes encore sous le choc et la stupeur, et regrettons amèrement la mollesse des réactions internationales, y compris celles de la France.
L’appel à la retenue lancé depuis Bruxelles vendredi 14 mars est d’une coupable insuffisance, et la conduite du Gouvernement de la République Populaire de Chine est tout simplement inadmissible.
Nous vous exhortons à faire pression sur le Gouvernement de la République Populaire de Chine afin qu’il satisfasse aux demandes suivantes :
- Qu’il ordonne le retrait immédiat des forces armées et paramilitaires hors des limites de la capitale Lhassa et mette fin à ce quasi état de loi martiale régnant dans l’ensemble du Tibet.
- Qu’il ordonne la libération de tous les prisonniers politiques, y compris ceux arrêtés ces derniers jours.- Qu’il accepte et autorise les médias internationaux à entrer au Tibet et à y exercer leur métier sans entraves.- Qu’il accueille, sans condition, la mission d’un Comité international indépendant chargé d’enquêter sur les causes et conséquences de ces manifestations et qu’il fasse les recommandations indispensables en vue de solutions durables. - Qu’il trouve des solutions raisonnables et pacifiques à la question du Tibet par le biais de négociations sincères et sérieuses avec les représentants du Gouvernement Tibétain en Exil.
- Qu’enfin, il soit clair pour le Gouvernement chinois que l’absence d’avancée manifeste sur ces différents points donnerait lieu à une réévaluation rapide par la France de maintenir ou non sa participation aux Jeux de Pékin.
D’ores et déjà sensibles aux efforts que vous déploierez en ce sens, et dans l’attente d’informations suivies, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.


Madame Rama Yade Secrétaire d’Etat des Droits de l’Homme
37, quai d’Orsay 75 007 PARIS
Objet : Répression au Tibet


Madame,Des évènements d’une exceptionnelle gravité se déroulent dans l’ensemble du Tibet, non seulement à Lhassa et la région Autonome, mais aussi dans les régions du Kham et de l’Amdo aujourd’hui incluses dans le Gansu, le Qinghai et le Sichuan.Les Tibétains se rassemblent aussi pour manifester à Lanzhou et dans les dernières heures à Pékin et sont pourchassés par les forces de police et armées.
L’armée et les forces paramilitaires chinoises ont et continuent de réprimer avec une extrême violence les manifestations dans l’ensemble pacifiques et ce, malgré les remarques venues de quelques rares personnalités gouvernementales.
Comme de très nombreux citoyens, nous sommes encore sous le choc et la stupeur, et regrettons amèrement la mollesse des réactions internationales, y compris celles de la France.
L’appel à la retenue lancé depuis Bruxelles vendredi 14 mars est d’une coupable insuffisance, et la conduite du Gouvernement de la République Populaire de Chine est tout simplement inadmissible.
Nous vous exhortons à faire pression sur le Gouvernement de la République Populaire de Chine afin qu’il satisfasse aux demandes suivantes :
- Qu’il ordonne le retrait immédiat des forces armées et paramilitaires hors des limites de la capitale Lhassa et mette fin à ce quasi état de loi martiale régnant dans l’ensemble du Tibet.
- Qu’il ordonne la libération de tous les prisonniers politiques, y compris ceux arrêtés ces derniers jours.- Qu’il accepte et autorise les médias internationaux à entrer au Tibet et à y exercer leur métier sans entraves.- Qu’il accueille, sans condition, la mission d’un Comité international indépendant chargé d’enquêter sur les causes et conséquences de ces manifestations et qu’il fasse les recommandations indispensables en vue de solutions durables. - Qu’il trouve des solutions raisonnables et pacifiques à la question du Tibet par le biais de négociations sincères et sérieuses avec les représentants du Gouvernement Tibétain en Exil.
- Qu’enfin, il soit clair pour le Gouvernement chinois que l’absence d’avancée manifeste sur ces différents points donnerait lieu à une réévaluation rapide par la France de maintenir ou non sa participation aux Jeux de Pékin.
D’ores et déjà sensibles aux efforts que vous déploierez en ce sens, et dans l’attente d’informations suivies, nous vous prions d’agréer, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de notre très haute considération.


Monsieur le Député
Assemblée Nationale
126, rue de l’Université
75 355 Paris 07
Objet : Répression au Tibet


Monsieur le Député,Des évènements d’une exceptionnelle gravité se déroulent dans l’ensemble du Tibet, non seulement à Lhassa et la région Autonome, mais aussi dans les régions du Kham et de l’Amdo aujourd’hui incluses dans le Gansu, le Qinghai et le Sichuan.Les Tibétains se rassemblent aussi pour manifester à Lanzhou et dans les dernières heures à Pékin et sont pourchassés par les forces de police et armées.
L’armée et les forces paramilitaires chinoises ont et continuent de réprimer avec une extrême violence les manifestations dans l’ensemble pacifiques et ce, malgré les remarques venues de quelques rares personnalités gouvernementales.
Comme de très nombreux citoyens, nous sommes encore sous le choc et la stupeur, et regrettons amèrement la mollesse des réactions internationales, y compris celles de la France.
L’appel à la retenue lancé depuis Bruxelles vendredi 14 mars est d’une coupable insuffisance, et la conduite du Gouvernement de la République Populaire de Chine est tout simplement inadmissible.
Nous vous exhortons à faire pression sur le Gouvernement de la République Populaire de Chine afin qu’il satisfasse aux demandes suivantes :
- Qu’il ordonne le retrait immédiat des forces armées et paramilitaires hors des limites de la capitale Lhassa et mette fin à ce quasi état de loi martiale régnant dans l’ensemble du Tibet.
- Qu’il ordonne la libération de tous les prisonniers politiques, y compris ceux arrêtés ces derniers jours.- Qu’il accepte et autorise les médias internationaux à entrer au Tibet et à y exercer leur métier sans entraves.- Qu’il accueille, sans condition, la mission d’un Comité international indépendant chargé d’enquêter sur les causes et conséquences de ces manifestations et qu’il fasse les recommandations indispensables en vue de solutions durables. - Qu’il trouve des solutions raisonnables et pacifiques à la question du Tibet par le biais de négociations sincères et sérieuses avec les représentants du Gouvernement Tibétain en Exil.
- Qu’enfin, il soit clair pour le Gouvernement chinois que l’absence d’avancée manifeste sur ces différents points donnerait lieu à une réévaluation rapide par la France de maintenir ou non sa participation aux Jeux de Pékin.
D’ores et déjà sensibles aux efforts que vous déploierez en ce sens, et dans l’attente d’informations suivies, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Député, l’expression de notre très haute considération.



Monsieur le Maire
Mairie de ………
…………………
Objet : Répression au Tibet


Monsieur le Maire,Des évènements d’une exceptionnelle gravité se déroulent dans l’ensemble du Tibet, non seulement à Lhassa et la région Autonome, mais aussi dans les régions du Kham et de l’Amdo aujourd’hui incluses dans le Gansu, le Qinghai et le Sichuan.Les Tibétains se rassemblent aussi pour manifester à Lanzhou et dans les dernières heures à Pékin et sont pourchassés par les forces de police et armées.
L’armée et les forces paramilitaires chinoises ont et continuent de réprimer avec une extrême violence les manifestations dans l’ensemble pacifiques et ce, malgré les remarques venues de quelques rares personnalités gouvernementales.
Comme de très nombreux citoyens, nous sommes encore sous le choc et la stupeur, et regrettons amèrement la mollesse des réactions internationales, y compris celles de la France.
L’appel à la retenue lancé depuis Bruxelles vendredi 14 mars est d’une coupable insuffisance, et la conduite du Gouvernement de la République Populaire de Chine est tout simplement inadmissible.
Nous vous exhortons à enjoindre notre Parlement et notre Gouvernement de faire pression sur le Gouvernement de la République Populaire de Chine afin qu’il satisfasse aux demandes suivantes :
- Qu’il ordonne le retrait immédiat des forces armées et paramilitaires hors des limites de la capitale Lhassa et mette fin à ce quasi état de loi martiale régnant dans l’ensemble du Tibet.
- Qu’il ordonne la libération de tous les prisonniers politiques, y compris ceux arrêtés ces derniers jours.- Qu’il accepte et autorise les médias internationaux à entrer au Tibet et à y exercer leur métier sans entraves.- Qu’il accueille, sans condition, la mission d’un Comité international indépendant chargé d’enquêter sur les causes et conséquences de ces manifestations et qu’il fasse les recommandations indispensables en vue de solutions durables. - Qu’il trouve des solutions raisonnables et pacifiques à la question du Tibet par le biais de négociations sincères et sérieuses avec les représentants du Gouvernement Tibétain en Exil.
- Qu’enfin, il soit clair pour le Gouvernement chinois que l’absence d’avancée manifeste sur ces différents points donnerait lieu à une réévaluation rapide par la France de maintenir ou non sa participation aux Jeux de Pékin.
D’ores et déjà sensibles aux efforts que vous déploierez en ce sens, et dans l’attente d’informations suivies, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre très haute considération.

Urgence Tibet

Chers amis,
URGENCE : l’étau se resserre, chaque seconde compte pour les Tibétains.
La situation au Tibet devient de plus en plus critique et s’il reste encore quelque chose à faire avant le génocide complet des Tibétains, c’est immédiatement qu’il nous faut réagir. Sa Sainteté le Dalaï Lama implore le soutien de la communauté internationale, or qui est-ce, si ce n’est chacun d’entre nous ? Guéshé Tengyé et Guéshé Lodèn nous supplient en pleurs de nous mobiliser massivement pour faire pression au niveau de notre gouvernement et l’enjoindre d’intervenir immédiatement auprès du gouvernement chinois.
Que pouvons-nous faire ?
Au niveau individuel, nous pouvons envoyer des lettres au Président de la République, au Ministre des Affaires Etrangères, à la Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, à nos députés et à nos maires du type de celles jointes (il suffit de les dater et de les signer. Le courrier adressé à l’Elysée n’a pas besoin d’être affranchi). Nous pouvons également envoyé de telles lettres à l’Union Européenne ainsi qu’au siège des Nations Unies. Il est possible d’écrire un courriel directement au Président de la République en tapant dans son moteur de recherche : « écrire au Président de la République ».
Nous pouvons également transmettre ces informations à l’ensemble de nos proches, de nos connaissances, de nos collègues pour les sensibiliser à cette situation dramatique et les amener à se mobiliser à nos côtés en signant des pétitions que vous pouvez préparer sur la base des lettres ci-jointes. Il nous est également possible de contacter la presse locale. C’est une situation qui dépasse en effet largement la seule communauté bouddhique.
Mercredi 26 mars à 18h à Toulouse, sur la place du Capitole : échanges et diffusion d’information organisés par le « Cercle Tibet Vérité », vous pouvez vous joindre aux Tibétains pour les aider à diffuser les informations et les pétitions.
Samedi à Lavaur, par exemple, un stand d’information sur le Tibet se tiendra sur le marché, avec des courriers type à adresser aux différents représentants.
Au niveau collectif, une nouvelle manifestation menée par les associations tibétaines et les parlementaires du groupe Tibet de l’Assemblée Nationale aura lieu cet après-midi à Paris devant l’Ambassade de Chine.
Une manifestation de plus grande envergure se déroulera à Paris le lundi 7 avril à l’occasion du passage de la flamme olympique. L’institut et le monastère de Nalanda vont organiser un système de bus au départ de Lavaur et de Toulouse pour que le plus grand nombre d’entre nous puisse s’y rendre. L’Institut sera en effet fermé ce jour là, pour se mobiliser massivement dans cette direction. Dès que nous aurons plus d’informations précises nous vous les communiquerons. Inscrivez-vous à l’accueil dès à présent pour pouvoir effectuer la réservation des bus.
Vous pouvez consulter notamment les sites de France-Tibet, de Tibet info et du Nouvel Observateur pour des nouvelles heures par heures.
Vous trouverez ci-joint des courriers types à adresser :- au Président de la République- au Ministre des Affaires Etrangères (Bernard Kouchner)- à la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme (Rama Yade) députés (du Tarn : Bernard Carayon, Thierry Carcenac, Philippe Folliot, Jacques Valax, de la Haute Garonne : Gérard Bapt, Pierre Cohen, Monique Iborra, Jean-Louis Idiart, Françoise Imbert, Patrick Lemable, Catherine Lemorton, Martine Martinel, pour les autres départements voir directement sur le site de l’Assemblée Nationale)- au Maire de sa commune Avec toutes nos amitiésL'équipe de l'Institut Vajra YoginiSi vous ne désirez plus recevoir ces nouvelles électroniques del'Institut, merci de nous le faire savoir par retour de courrier.
Institut Vajra Yogini, 81500 Marzens
Tél.: 05 63 58 17 22 institut.vajra.yogini@wanadoo.frwww.institutvajrayogini.fr