mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
lundi 22 septembre 2008
L'aspiration à l'éveil - extrait du Mahamoudra Lama Guendune Rinpoché
Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté,
Mais il réside là, tout proche,
Dans la détente et l'abandon.
Ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance.
Parce que dépourvu de toute réalité.
Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul,
S'élever et retomber,
Sans intervenir.
Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de le trouver.
Comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper.
Parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là,
Et parce qu'il t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises,
Elles sont semblables aux arcs-en-ciel.
A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là,
Ouvert, hospitalier, et confortable.
Alors jouis-en.
Ne cherche plus.
Tout est déjà tien.
A quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable,
L'éléphant qui demeure tranquillement chez lui.
Cesse de faire.
Cesse de forcer.
Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accompli,
Naturellement.
Lama Guendune Rinpoché
Mais il réside là, tout proche,
Dans la détente et l'abandon.
Ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance.
Parce que dépourvu de toute réalité.
Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul,
S'élever et retomber,
Sans intervenir.
Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de le trouver.
Comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper.
Parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là,
Et parce qu'il t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises,
Elles sont semblables aux arcs-en-ciel.
A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là,
Ouvert, hospitalier, et confortable.
Alors jouis-en.
Ne cherche plus.
Tout est déjà tien.
A quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable,
L'éléphant qui demeure tranquillement chez lui.
Cesse de faire.
Cesse de forcer.
Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accompli,
Naturellement.
Lama Guendune Rinpoché
jeudi 17 juillet 2008
ACTIONS SOUTIEN PEUPLE TIBETAIN
Nous sommes interpelés par la situation dramatique au Tibet
Nous lançons des appels à des actions
www.TheColorOrange.net et www.lpky.org
et nous serons présents sur le Festival de Emmaüs www.emmaus-lescar-pau.com
nous faisons partie d'un Collectif www.actions-tibet-verite.org
Nous serions heureux de constituer un grand élan de solidarité en faveur des droits de l'homme (ici axé sur le Tibet sans pour autant oublier les autres peuples y compris les chinois)
Emmanuelle et Eric
Nous lançons des appels à des actions
www.TheColorOrange.net et www.lpky.org
et nous serons présents sur le Festival de Emmaüs www.emmaus-lescar-pau.com
nous faisons partie d'un Collectif www.actions-tibet-verite.org
Nous serions heureux de constituer un grand élan de solidarité en faveur des droits de l'homme (ici axé sur le Tibet sans pour autant oublier les autres peuples y compris les chinois)
Emmanuelle et Eric
jeudi 26 juin 2008
EXTREME URGENCE POUR LE TIBET
Malgré une investiture assez mal engagée monsieur Sarkozy attend beaucoup de sa présidence des 27 pays membres de l'Union européenne. Mais son électorat ainsi que l'opinion mondiale sont en droit d'attendre de sa part les signes que cette position influente vaut aussi pour son rôle de conciliation entre la Chine et le gouvernement tibétain en exile.
Les négociations doivent enfin commencer réellement entre le Dalaï Lama et le gouvernement chinois dirigé par Mr Hu Jintao.
Tout bouddhiste doit se sentir concerné. Nous sommes tous tibétains !
Sujet traité sur http://www.lexpress.fr/ à propos de la présidence de l'Union Européenne assurée du 1er juillet au 31 décembre 2008 par Nicolas Sarkozy :
Des JO et neuf sommets
"D'autres rencontres doivent servir le prestige et le rayonnement international de Nicolas Sarkozy. Non seulement il se déplacera à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin avec le titre de président de l'UE - Audimat planétaire garanti - mais il participera aussi, avec cette casquette, à neuf sommets : ceux de l'Europe avec la Chine, l'Asie, le Canada, la Russie, l'Ukraine et chacun des quatre pays émergents : la Corée du Sud, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud.
Un sommet non prévu au programme pose, en revanche, problème. Car, si « la France est de retour en Europe » depuis l'adoption du traité « simplifié » de Lisbonne, elle agace de plus en plus. Et pas seulement en raison de ses déficits publics, peu exemplaires pour un pays bientôt à la tête des 27, qui lui valent d'être de nouveau rappelée à l'ordre, le 30 janvier, par la Commission de Bruxelles. La proposition du Premier ministre, François Fillon, émise le 13 janvier, de réunir les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro est loin de susciter l'unanimité des pays qui considèrent l'indépendance de la Banque centrale européenne comme un dogme.
En une semaine, les deux chefs de l'exécutif ont d'ailleurs réussi à braquer la plupart de nos partenaires. Le 19 janvier, Nicolas Sarkozy, s'il a suscité la controverse par ses propos sur la pêche, a surtout choqué en déclarant : « On a une opportunité pour sortir de l'affaire des quotas, c'est que la France va présider l'Union européenne. » Vouloir se servir d'une fonction arbitrale pour avantager une position nationale ? Les Européens n'ont pas du tout apprécié. C'est le revers de la médaille.
Certes, Nicolas Sarkozy sera sous les feux des projecteurs internationaux, mais cela l'oblige. Rien ne l'empêchera d'utiliser certains thèmes à des fins intérieures : avec l'immigration (l'une des priorités affichées du semestre), il fera de la politique - en une période économiquement agitée, et donc peu propice à des résultats tangibles, ce dossier sensible lui permettra d'envoyer des messages appréciés de son électorat. Cela ne marchera pas à tous les coups."
"D'autres rencontres doivent servir le prestige et le rayonnement international de Nicolas Sarkozy. Non seulement il se déplacera à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin avec le titre de président de l'UE - Audimat planétaire garanti - mais il participera aussi, avec cette casquette, à neuf sommets : ceux de l'Europe avec la Chine, l'Asie, le Canada, la Russie, l'Ukraine et chacun des quatre pays émergents : la Corée du Sud, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud.
Un sommet non prévu au programme pose, en revanche, problème. Car, si « la France est de retour en Europe » depuis l'adoption du traité « simplifié » de Lisbonne, elle agace de plus en plus. Et pas seulement en raison de ses déficits publics, peu exemplaires pour un pays bientôt à la tête des 27, qui lui valent d'être de nouveau rappelée à l'ordre, le 30 janvier, par la Commission de Bruxelles. La proposition du Premier ministre, François Fillon, émise le 13 janvier, de réunir les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro est loin de susciter l'unanimité des pays qui considèrent l'indépendance de la Banque centrale européenne comme un dogme.
En une semaine, les deux chefs de l'exécutif ont d'ailleurs réussi à braquer la plupart de nos partenaires. Le 19 janvier, Nicolas Sarkozy, s'il a suscité la controverse par ses propos sur la pêche, a surtout choqué en déclarant : « On a une opportunité pour sortir de l'affaire des quotas, c'est que la France va présider l'Union européenne. » Vouloir se servir d'une fonction arbitrale pour avantager une position nationale ? Les Européens n'ont pas du tout apprécié. C'est le revers de la médaille.
Certes, Nicolas Sarkozy sera sous les feux des projecteurs internationaux, mais cela l'oblige. Rien ne l'empêchera d'utiliser certains thèmes à des fins intérieures : avec l'immigration (l'une des priorités affichées du semestre), il fera de la politique - en une période économiquement agitée, et donc peu propice à des résultats tangibles, ce dossier sensible lui permettra d'envoyer des messages appréciés de son électorat. Cela ne marchera pas à tous les coups."
Quelques moyens pour écrire à la présidence de la République Française
Par courrier postal à l'adresse suivante :
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Adresse postale franchisée, ne pas coller de timbre !
par Mail en suivant le lien suivant :
ou par courriel à :
pr@presidentrdc.cd
Ecrire au porte-parole du chef de l'Etat :
Adressez votre courriel à :
pp@presidentrdc.cd
EXEMPLE DE LETTRE
Mr le Président de la République Française
Palais de l’Elysée
55 rue du Faubourg St Honoré
75 008 Paris
Objet : Répression au Tibet
Monsieur le Président,
Des évènements d’une exceptionnelle gravité se sont déroulés dans l’ensemble du Tibet, non seulement à Lhassa et la région Autonome, mais aussi dans les régions du Kham et de l’Amdo aujourd’hui incluses dans le Gansu, le Qinghai et le Sichuan.Les Tibétains se sont rassemblés pour manifester à Lanzhou et dans les dernières heures à Pékin et ont été pourchassés par les forces de police et armées.
L’armée et les forces paramilitaires chinoises ont et continuent de réprimer avec une extrême violence les manifestations dans l’ensemble pacifiques et ce, malgré les remarques venues de quelques rares personnalités gouvernementales.
Comme de très nombreux citoyens, nous sommes encore sous le choc et la stupeur, et regrettons amèrement la mollesse des réactions internationales, y compris celles de la France.
L’appel à la retenue lancé depuis Bruxelles vendredi 14 mars est d’une coupable insuffisance, et la conduite du Gouvernement de la République Populaire de Chine est tout simplement inadmissible.
Nous vous exhortons à faire pression sur le Gouvernement de la République Populaire de Chine afin qu’il satisfasse aux demandes suivantes :
- Qu’il ordonne le retrait immédiat des forces armées et paramilitaires hors des limites de la capitale Lhassa et mette fin à ce quasi état de loi martiale régnant dans l’ensemble du Tibet.
- Qu’il ordonne la libération de tous les prisonniers politiques, y compris ceux arrêtés ces derniers jours.- Qu’il accepte et autorise les médias internationaux à entrer au Tibet et à y exercer leur métier sans entraves.- Qu’il accueille, sans condition, la mission d’un Comité international indépendant chargé d’enquêter sur les causes et conséquences de ces manifestations et qu’il fasse les recommandations indispensables en vue de solutions durables. - Qu’il trouve des solutions raisonnables et pacifiques à la question du Tibet par le biais de négociations sincères et sérieuses avec les représentants du Gouvernement Tibétain en Exil.
- Qu’enfin, il soit clair pour le Gouvernement chinois que l’absence d’avancée manifeste sur ces différents points donnerait lieu à une réévaluation rapide par la France de maintenir ou non sa participation aux Jeux de Pékin.
D’ores et déjà sensibles aux efforts que vous déploierez en ce sens, et dans l’attente d’informations suivies, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
dimanche 6 avril 2008
jeudi 3 avril 2008
Pétition urgente à signer
Bonjour,
Voici une pétition URGENTISSIME à envoyer à l'ACNO.
Merci de faire suivre à un maximum de gens
info@acnolympic.org
Objet :
Réunion de lACNO à Pékin du 7 au 10 avril 2008.
Monsieur le Président de l'ACNO,
De lavis même de certains sportifs, comme dautres personnalités, les principes même de lolympisme se trouvent bafoués au point que certains disent que « le CIO sest fait rouler dans la farine ».
Nous défendons tous les valeurs fondamentales universelles face à ce quil faut bien nommer une dictature, les autorités chinoises. « Il faut que ce pays se déverrouille » a déclaré M. Vincent Peillon lundi soir à lémission Mots Croisés sur France 2. Et malgré ce que certains prétendent au nom de la différence culturelle entre Chinois et Occidentaux, nimporte quel Chinois est un homme comme vous et moi qui aspire tout simplement au bonheur et à la liberté fondamentale. Soutenir la pétition des 400 intellectuels chinois et demander à Pékin daccepter lenvoi dune enquête internationale au Tibet, et l'ouverture de négociation avec le Dalaï Lama relève du même combat universel et laïc.
La responsabilité de l'ACNO et du CIO est engagé face à la disparition programmée du peuple tibétain.
Du 7 au 10 avril à Pékin, se tiendra la dernière réunion du Comité International Olympique avec les organisateurs chinois.
Les Comités Nationaux Olympiques (ACNO) doivent prendre leur responsabilité. Après, il sera trop tard. Ce nest pas quaux sportifs dagir
Les Comités Nationaux Olympiques du monde se réuniront du 7 au 9 avril. Le lendemain, ces Comités tiendront leur réunion conjointe avec la Commission Exécutive du Comité International Olympique (CIO). Ils faut absolument, pour votre propre image comme pour la nature même de lOlympisme, que le CIO demande fermement et obtienne lenvoi dune commission denquête indépendante au Tibet pour faire toute la lumière sur les tragiques évènements de ces derniers jours ainsi que la reprise du dialogue avec le Dalaï Lama qui depuis bientôt 50 ans mène un combat non violent pour la sauvegarde de son peuple. De plus, de nombreux journalistes, dont M. Bilalian, sinquiètent de la retransmission en différé des Jeux. Ceci également est en contradiction avec les principes fondamentaux de lOlympisme qui joignent liberté et sport.
Nous vous demandons de transmettre cette requête aux membres de lANCO et du CIO.
Michel Henry
Pour le collectif Actions Tibet Vérité
Voici une pétition URGENTISSIME à envoyer à l'ACNO.
Merci de faire suivre à un maximum de gens
info@acnolympic.org
Objet :
Réunion de lACNO à Pékin du 7 au 10 avril 2008.
Monsieur le Président de l'ACNO,
De lavis même de certains sportifs, comme dautres personnalités, les principes même de lolympisme se trouvent bafoués au point que certains disent que « le CIO sest fait rouler dans la farine ».
Nous défendons tous les valeurs fondamentales universelles face à ce quil faut bien nommer une dictature, les autorités chinoises. « Il faut que ce pays se déverrouille » a déclaré M. Vincent Peillon lundi soir à lémission Mots Croisés sur France 2. Et malgré ce que certains prétendent au nom de la différence culturelle entre Chinois et Occidentaux, nimporte quel Chinois est un homme comme vous et moi qui aspire tout simplement au bonheur et à la liberté fondamentale. Soutenir la pétition des 400 intellectuels chinois et demander à Pékin daccepter lenvoi dune enquête internationale au Tibet, et l'ouverture de négociation avec le Dalaï Lama relève du même combat universel et laïc.
La responsabilité de l'ACNO et du CIO est engagé face à la disparition programmée du peuple tibétain.
Du 7 au 10 avril à Pékin, se tiendra la dernière réunion du Comité International Olympique avec les organisateurs chinois.
Les Comités Nationaux Olympiques (ACNO) doivent prendre leur responsabilité. Après, il sera trop tard. Ce nest pas quaux sportifs dagir
Les Comités Nationaux Olympiques du monde se réuniront du 7 au 9 avril. Le lendemain, ces Comités tiendront leur réunion conjointe avec la Commission Exécutive du Comité International Olympique (CIO). Ils faut absolument, pour votre propre image comme pour la nature même de lOlympisme, que le CIO demande fermement et obtienne lenvoi dune commission denquête indépendante au Tibet pour faire toute la lumière sur les tragiques évènements de ces derniers jours ainsi que la reprise du dialogue avec le Dalaï Lama qui depuis bientôt 50 ans mène un combat non violent pour la sauvegarde de son peuple. De plus, de nombreux journalistes, dont M. Bilalian, sinquiètent de la retransmission en différé des Jeux. Ceci également est en contradiction avec les principes fondamentaux de lOlympisme qui joignent liberté et sport.
Nous vous demandons de transmettre cette requête aux membres de lANCO et du CIO.
Michel Henry
Pour le collectif Actions Tibet Vérité
Tibet.info.fr
Crise actuelle en TIBET -- 140 tibétain manifestants pacifiques ont été tués au Tibet -- Plus de 500 Tibétains ont été grièvement blessé -- 1300 innocents Tibétains ont été arrêtés et sont torturés -- Porte à porte, de recherche et d'arrestations arbitraires sont menées -- La loi martiale, comme la situation au Tibet -- Des milliers de l'Armée populaire de libération ont été déployés. Plantes à déployer plus -- L'atmosphère est très tendue. Toutefois frais protestations sont signalés tous les jours -- La presse étrangère ont été invités à quitter le Tibet -- Tibet est noirci à perpétrer des atrocités sans contrôle international -- PLA et police chinoise déguisés en moines pour fomenter des troubles dans le Tibet -- Footages se soigne et sous-titrée en fonction de leurs besoins et pour faire croire au monde -- La Chine utilise la propagande massive Etat de diviser les Tibétains au Tibet -- Severe Restriction à la liberté de mouvement et de l'armée a fait état de bouclage premier décès dû à la faim Compte tenu de la crise actuelle en TIBET, nous lançons un appel pressant à l'ONU International COMMUNITU à: -- Immédiatement envoi delagations indépendante d'enquête au Tibet -- Immédiatement permettre la liberté de presse pour couvrir l'ensemble du Tibet -- Immédiatement fin à l'assassinat brutal de l'ensemble du Tibet -- Libérer immédiatement tous les arrêtés et emprisonnés Tibétains -- Etendre l'assistance médicale immédiate aux blessés Tibétains -- Permettre la libre circulation des personnes et de fournir un accès aux besoins quotidiensCrise actuelle en TIBET -- 140 tibétain manifestants pacifiques ont été tués au Tibet -- Plus de 500 Tibétains ont été grièvement blessé -- 1300 innocents Tibétains ont été arrêtés et sont torturés -- Porte à porte, de recherche et d'arrestations arbitraires sont menées -- La loi martiale, comme la situation au Tibet -- Des milliers de l'Armée populaire de libération ont été déployés. Plantes à déployer plus -- L'atmosphère est très tendue. Toutefois frais protestations sont signalés tous les jours -- La presse étrangère ont été invités à quitter le Tibet -- Tibet est noirci à perpétrer des atrocités sans contrôle international -- PLA et police chinoise déguisés en moines pour fomenter des troubles dans le Tibet -- Footages se soigne et sous-titrée en fonction de leurs besoins et pour faire croire au monde -- La Chine utilise la propagande massive Etat de diviser les Tibétains au Tibet -- Severe Restriction à la liberté de mouvement et de l'armée a fait état de bouclage premier décès dû à la faim Compte tenu de la crise actuelle en TIBET, nous lançons un appel pressant à l'ONU International COMMUNITU à: -- Immédiatement envoi delagations indépendante d'enquête au Tibet -- Immédiatement permettre la liberté de presse pour couvrir l'ensemble du Tibet -- Immédiatement fin à l'assassinat brutal de l'ensemble du Tibet -- Libérer immédiatement tous les arrêtés et emprisonnés Tibétains -- Etendre l'assistance médicale immédiate aux blessés Tibétains -- Permettre la libre circulation des personnes et de fournir un accès aux besoins quotidiens
mercredi 2 avril 2008
Manifestation à Paris Soutien peuple tibétain lundi 7 avril 2008
La flamme olympique partira lundi 7 avril depuis le premier étage de la Tour Eiffel et parcoura 28 km dans la capitale et sa proche banlieue, avant de s'arrêter au Stade Charléty, à deux pas du siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). L'ancien champion du monde du 400 m haies (1997), Stéphane Diagana, sera le premier àdes 80 relayeurs (sportifs ou personnalités) qui passeront notamment devant l'Assemblée Nationale et les Champs Elysées. Parmi les porteurs, on compte notamment Vanessa Boslal, Teddy Riner, Mary Pierce, Fabrice Santoro, Chistophe Dominici, Pedro Pauleta ou encore Frédérique Jossinet. Les grandes lignes du parcours de la flamme olympique lundi 7 avril - Départ à 12h35 du 1er étage de la Tour Eiffel - Passage le long de la Seine dans la direction de France Televisions - Direction Issy les Moulineaux - Traversée du pont d'Issy - Direction le Trocadéro, puis l'avenue Marceau - Passage par la Place de l'Etoile - Descente des Champs-Elysées vers la Concorde - Direction, les Tuileries, le Louvre, puis arrêt (30') devant l'Hôtel de Ville - Traversée de la Seine, vers-Notre Dame - Direction l'Assemblée Nationale, puis Denfert-Rochereau via les Boulevards Saint-Germain et Raspail - Direction le CNOSF et le Stade Charléty - Arrivée prévue vers 17h00.
Tibet.fr
NGABA KIRTI ( TIBET ) : La répression reprend avec plus de violence. : des centaines de moines arrêtés.
Dernières informations, ce mardi 1er avril, sur la poursuite de la répression au Sichuan:Selon plusieurs sources, ce seraient donc 572 moines auraient été arrêtés par des membres du Bureau de la sécurité publique (PSB) et de la Police populaire armée (PAP) au cours d’un raid de deux jours au monastère de Ngaba Kirti, province du Sichuan. Parmi eux figuraient des novices de 10 ans.Au cours du raid, tout le matériel de communication que possèdaient les moines : téléphones mobiles, caméras,ordinateurs et MP3 ont été confisqués, les moines arrêtés car suspectés d’être entrés en communication avec les Tibétains de l' exil. La PAP et le PSB ont fouillé chaque pièce du monastère, vidant boîte et armoire à coups de crosse. Certains objets de valeur auraient disparu des habitations des moines.Les moines ont dû piétiner les portraits du Dalaï Lama trouvés dans leurs chambres. Les forces de sécurité ont pris des photos de moines qu'ils ont obligé à porter le drapeau tibétain et le portrait du Dalaï Lama afin de fabriquer des preuves de leurs crimes. Des sources confirment que des objets en forme d'armes, symboles des attributs qui ornent les statues des divinités protectrices ont été confisquées, considérées comme des armes utilisées par les manifestants.Quelques jours avant cette descente, la population avait dû assister à l'exhibition dans les rues de Ngaba d'une trentaine de Tibétains arrêtés puis jetés dans un camion militaire, dans le but d’intimider la population pour que cesse les manifestations. Deux moines du Monastère de Kirti ont été identifiés comme le Vénérable Lobsang Tenzin et le Vénérable Lobsang Chodhar, faisaient partie de ce groupe.Différentes sources rapportent des raids semblables dans les monastères du Sichuan : * 29 mars : Monastère de Ngaboe Adue, monastère de Taktsang Lhamo Kirti (au moins 19 moines arrêtés), monastère de Gomang (au moins 20 moines arrêtés) * 30 mars : Monastère de Ngamey Dongri ( au moins 20 moines)D’autres sources affirment que plusieurs personnes âgées furent battues à coup de crosse par des membres de la PAP et du PSB. Au moins 23 Tibétains, y compris la jeune écolière de 16 ans, Lhundrup Tso, ont été tués et des centaines de personnes sont signalées blessées, parfois grièvement.Source : TCHRD, mardi 1er avril 2008Plus de cent moines arrêtés après une rafle de police au Monastère de Ngaba KirtiSelon des informations confirmées et reçues par le Centre Tibétain des Droits de l’Homme et de la Démocratie, après des jours d'agitation et de protestation dans le comté de Ngaba qui a vu la mort d’au moins 23 Tibétains, les arrestations et les coups portés à l’endroit de plus d’une centaine d'individus depuis le 15 Mars, la Police Chinoise (PAP) et les Forces armées du Bureau de la Sécurité publique (PSB) ont arrêté plus d’une centaine de moines du Monastère de Ngaba Kirti cet après-midi.Plus tôt dans la matinée, des centaines de policiers et de soldats des PAP et du PSB sont arrivés au Monastère de Ngaba, ils ont dispersé les personnes présentes, des pratiquants pour la plupart, les visiteurs autour du monastère et ont donné l'ordre de fermer les magasins avoisinants.Autour de midi, (heure de Pékin) les forces des PAP et du PSB ont pénétré de force à l'intérieur du Monastère de Kirti, comté de Ngaba (en Chine: Aba Xian) dans la province de Sechouan dans la région autonome du Tibet. Les PAP et le PSB ont tout d'abord enfermé les moines pour les empêcher de quitter leurs cellules ensuite ils ont brutalement fouillé chaque cellule et chaque moine, détruisant les portraits du Dalaï Lama et cherchant des documents qui pourraient être incriminants. Vers 5 h de l'après-midi (heure de Pékin), à la suite de la descente de police, au moins cent moines avaient été arrêtés et emmenés de force par les policiers au Centre de Détention du PSB, comté de Ngaba. L'ambiance actuelle du Monastère de Kirti est lourde et survoltée. Selon les dernières informations en provenance du Tibet, des barricades de sacs de sable ont été érigées par le PAP autour du Monastère de Kirti et ses alentours pour mettre fin aux protestations récentes des résidents du comté de Ngaba.Le CTDHD condamne avec une extrême rigueur l'intervention brutale des forces de sécurité chinoises à l'égard des moines qui ont été arrêtés arbitrairement sans aucune forme d'accusations et qui ont mis à sac une institution monastique.Sources : www.phayul.com et TGIE 28 et confirmation 29 mars Traduction France-Tibet
» Lire la suite de cette nouvelle
LHASSA / PEKIN : Tout est-il possible...Le gouvernement chinois responsable d’avoir organisé les émeutes de Lhassa???????????????????!!!!!
Le gouvernement chinois responsable d’avoir organisé les émeutes de LhassaUn témoin identifie le policier prétendument être un manifestant.Par Qin Yue et Qi YueMis à jour le 28 mars.Les preuves s’accumulent démontrant que le régime de Pékin, dans l’optique de discréditer les manifestations pacifiques des moines bouddhistes, est à l’origine de la violence à Lhassa.D’après le traducteur chinois du Dalaï Lama, Ngawang Nyendra, un témoin a rapporté qu’un policier chinois de Lhassa s’était déguisé en Tibétain et s’était joint aux manifestants avec un couteau à la main. Ce témoin a reconnu l’homme vu aux nouvelles de la BBC et sur les photos des nouvelles chinoises. Une Chinoise de Thaïlande, qui préfère l’anonymat, étudiante à Lhassa quand les manifestations ont commencé en mars. Un de ses amis est policier, elle lui rendait souvent visite au poste de police local et a fini par connaitre les autres policiers.Après les manifestations du 14 Mars, elle a été renvoyée de Lhassa le lendemain avec d’autres étrangers. Quand elle est arrivée en Inde, via le Népal, elle a reconnu le policier qu’elle avait vu déguisé en Tibétain aux nouvelles de la BBC ainsi que sur les photos que l’Ambassade de Chine avait fait parvenir à la presse.Ngawang Nyendra déclare que le témoin a été choqué quand elle a vu le policier pendant la diffusion de la BBC. Elle a alors compris que l’homme s’était déguisé en Tibétain pour inciter les gens à la violence. Le témoin a contacté une organisation tibétaine en Inde et a relaté ce qu’elle avait vu. Le 17 mars l’organisation publiait une photo fournie par l’Ambassade de Chine en Inde sur laquelle le policier apparait comme un manifestant Tibétain.Sur Xinhua et autres sites de langue chinoise favorables au régime, à la suite de la diffusion de la preuve du témoin, le policier déguisé avait disparu des photos de la scène où on le voyait précédemment. Depuis la photo de l’homme au couteau a réapparu sur des sites web. Ngawang Nyendra a déclaré : « Cette photo avec l’homme dessus a été envoyée par l’Ambassade de Chine à la BBC et à Radio Asie libre. L’autre photo a été envoyée plus tard. C’est exactement la même photo sauf que l’homme a disparu de la deuxième photo. » A la télévision, vous pouvez voir cet homme essayant de frapper d’autres personnes avec un couteau. Plus tard, on ne le voit plus nulle part. Il tenait un rôle. Quand les gens ont commencé à poser des questions au sujet de ces photos, cette séquence a disparu. L’affirmation majeure de la dramatique histoire rapportée la semaine dernière par le traducteur du Dalaï Lama- les émeutes de Lhassa ont été orchestrées par les Chinois- vient d’être confirmée par d’autres sources.Le gouvernement chinois lui-même a gardé traces de ce genre de supercherie.Ce n’est pas la première fois que le régime communiste chinois envoie des policiers pour servir d’agitateurs dans les manifestations civiles au Tibet dans le but de déclencher la violence et de faire porter la responsabilité aux manifestants. Dans son article «Les événements de Lhassa du 2 au 10 Mars 1989 » le journaliste chinois Tang Daxian révèle comment le PCC (Parti Communiste Chinois) a orchestré les démonstrations de violence dans le but de neutraliser les manifestations de 1989 au Tibet.Son article relate « A l’aube du 5 mars, les Forces Armées au Tibet recevaient l’ordre d’agir du Commandant en Chef du quartier général des Forces Policières, Mr Li Lianxiu.L’Escouade Spéciale devra immédiatement designer 300 membres qui se déguiseront en citoyens ordinaires et en moines Tibétains, ils entreront par la rue du Huitième Coin et en d’autres lieux d’émeutes à Lhassa pour appuyer la police en civil et finir le travail »« Brûlez la Pagode des Enseignements au nord-est du Temple de Dazhao. Mettez à sac le magasin de riz dans le quartier des Affaires, incitez les gens à voler du riz et de la nourriture, attaquez la Compagnie d’Échange de Tibet-Gansu. Incitez les gens à voler les marchandises dans les magasins, mais seulement aux endroits autorisés »Selon un reporter, Mr Chen Pokong : « La manifestation de cette année ressemble étrangement à l’émeute de 1989. Un groupe de jeunes gens d’une vingtaine d’années se sont conduits de façon très organisée. Ils ont tout d’abord scandé des slogans, ils ont ensuite brûlé quelques voitures près du Monastère de Ramoche, ensuite ils ont vandalisé et volé les magasins alentour et finalement, ils ont mis le feu aux magasins restants. »« Les mouvements semblaient bien planifiés et bien coordonnés et ils ont été conduits avec virtuosité. Aux croisements, près du Monastère de Ramoche, quelqu’un avait préparé d’avance des pierres de même taille, qui pesaient environ 2 kilos chaque. Comme par magie, ces pierres ont échappé à la vigilance des nombreux policiers et des agents en civil qui avaient envahi la ville. »Selon un rapport publié dans le bulletin G2, le récit des événements de cette année est corroboré par l’Agence de Haute Surveillance Britannique le GCHQ, dont les satellites ont capté la police Chinoise en train d’organiser les émeutes de Lhassa. Ces comptes-rendus nous permettent de comprendre les aspects mystérieux d’un reportage paru dans le New York Times au sujet des scènes dans les rues de Lhassa ce 14 Mars.Selon le New York Times, « les étrangers et les habitants de Lhassa, témoins de la violence dans les rues ont été stupéfiés par ce qu’ils ont vu et par ce qu’ils n’ont pas vu : la police. Les policiers chargés de la répression des émeutes se sont sauvés après quelques petites bagarres et se sont ensuite complètement évaporés ».Selon le New York Times:« Un des moines que nous avons réussi à joindre par téléphone nous a dit que plusieurs moines avaient noté que de nombreux policiers étaient plus occupés à filmer les scènes de violence en vidéo qu’à essayer de les stopper. « Ils ne faisaient que regarder, nous a dit le moine, ils essayaient de faire des vidéos et de prendre des photos »La publication de la photo de l’homme au couteau par Xinhua et sa large diffusion par l’Ambassade de Chine, ainsi que le rapporte le traducteur du Dalaï Lama, irait dans le sens des observations de ce moine.Cependant, les Tibétains continuent de soutenir que le régime Chinois a trompé le monde sur ce qui s’est vraiment passé pendant les manifestations de Lhassa. 30 jeunes moines ont fait irruption dans la salle lors d’une conférence de presse donnée par le gouvernement Chinois au temple de Jokhang à Lhassa. D’après le reporter de USA Today, Callum Mc Leod, (publié par Reuters), les jeunes moines ont crié « Ne les croyez pas. Ils vous trompent. Ils racontent des mensonges. »Updated March 28 source : www.phayul.com A consulter pour les photos signaléeswith reporting by Stephen Gregory and Hao Feng voir le sitewww.phayul.com pour l'article original en chinois.
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LHASSA : AVERTISSEMENT SANS FRAIS, via les téléphones mobiles...
Our contact in Dharamsala has spoken by phone to a source in Lhasa who confirmed he had witnessed a large protest in the Tibetan capital at2pm local time today (Sat 29 March). Other Tibetan sources are also reporting the protest.The protest took place despite the deployment of thousands of armed police in Lhasa. The protests, which involved hundreds of Tibetans according to the eyewitness, were centered around the Barkor and the Ramoche monastery. The eyewitness said that the protrest was peaceful and no Han Chinese were targetted by the protesters. The protest didnot last long and was suppressed by hunderds of armed police who were already in postion. The eyewitness said that the closure of shops and restaurants and other businesses in eastern Lhasa showed the gravity ofthe incident.The eyewitness also revealed that shortly after the demonstration, a text message written in Chinese was received by every mobile phone in Lhasa. The text was sent by Lhasa city PSB and read as follows:" In the after - noon on the 29th, March, when the Lhasa Municipal LawEnforcement Department Personals were conducting a security line-check,some mobile salesmen and some other people started running away withoutknowing exactly what Security personals were doing. But there was no unstable social order in the city.Please township people, do not believe the rumors. Be relieved and stay working. Be clear to the rights and wrongs. Obey the law. Keep the rules. Criminal actions such as creating and spreading rumors, persuading others to doing wrongs, disturbing social and sabotaging social stability, will be severely cracked down upon. Announced by Lhasa Municipal Police Station."
DERNIERE MINUTE : Samedi 29 mars : échos de nouvelles protestations à Lhassa ...
Dernière minute :samedi 29 mars 14hAlors que quelques diplomates bien choisis et encadrés sont "en visite bien guidée " à Lhassa ...sans doute quelques nouvelles tentatives de manifestations pour faire connaître la vérité...News is coming through of a protest in Lhasa today in the Ramoche area,around 2 in the afternoon. Not known yet if the diplomats were aware.le >Xxxxx de source fiable.KATHMANDU- Witnesses in the Tibetan capital, Lhasa, say fresh protests erupted there Saturday afternoon despite a massive Chinese police and paramilitary presence.Witnesses told RFA's Tibetan service that several hundred Tibetans rallied around 2 p.m. on March 29, beginning in the area near Center Beijing Road. Shops near the central post office on Lhasa Youth Road were closed, as security forces surrounded the Tibetan residential areas in Barkhor, Kama Kunsang, Ramoche, and the Jokhang temple."People were running in every direction," one witness said. "It was a huge protest, and people were shouting."Another source who declined to be identified reported seeing "fistfights" but she didn't give details. The protest continued for several hours but no further details were immediately available."The local government is now sending mass text messages using local cell phone companies to spread the word that the situation is now under control and people shouldn't be influenced by divisive-sounding news and gossip," another source said.The March 29 protest coincided with a day-long visit to Lhasa by foreign diplomats, who came at the invitation of Chinese authorities. It also follows a closely scripted visit to Lhasa by foreign reporters.No comment was available from Chinese authorities, and details of how Chinese police and paramilitary forces responded were unavailable.Original reporting by RFA's Tibetan service. Translation Kalden Lodoe. Tibetan service director: Jigme Ngapo. Written by Sarah Jackson-Ce n'est plus la guerre .....LE MASSACRE peut continuer à l'abri de tout témoin étranger...: dimanche 23 mars Le site du Centre Tibétain des Droits de l'Homme et de la Démocratie (TCHRD) a reçu des témoignages du Tibet :appels, mails et photos relatant les évènements et les arrestations qui se sont produits dans les derniers jours à Nagpa où selon les sources officielles chinoises, il y a 18 morts, conséquences de l'état de légitime défense dans lequel se seraient trouvés les soldats chinois. Les photos que vous pouvez voir sur ce site peuvent vous choquer mais il semble évident que les blessures soient le résultat de tirs ajustés... http://www.tchrd.org/press/2008/pr20080318c.htmlSamedi 22 mars "Ce n'est plus la guerre .....LE MASSACRE peut continuer à l'abri de tout témoin étranger...Deux sites à consulter ... :http://support.savetibet.org/site/MessageViewer?em_id=2661.0&dlv_id=5841http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20080321.wtibetprotest21/BNStory/International/home/?pageRequested=all DES MESSAGES EN PROVENANCE DE NOUVELLE ZELANDE : " X has spoken to his father twice. His father has reported witnessingfive people shot by Chinese military during the riots, and lots of injured people. He also saw 6 people killed by a hand grenade thrownat them by Chinese miitary. More recently, since martial law was imposed, X mother saw a women get shot when she tried to leave herhome. X parents both reported hearing gun shots constantly day and night. X has since been too afraid to phone them back incase it draws attention to them and implicates them in anyway.X name will not be used so that his parents can not be identified"EN PROVENANCE DE SAINT DENIS DE LA REUNION d'un correspondant qui fut bénévole deux ans à Lhassa en 2005 et 2006... "Aujourd'hui, samedi 22 mars, j'ai essayé de joindre mes amis moines de Drepung, pour qui je suis très inquiète car ils n'étaient sûrement pas les derniers dans les manifs. J'ai appelé sur leur portable et par internet pour ne pas risquer de les griller, j'avais prévu de ne pas donner mon nom et de leur demander simplement en tibétain s'ils vont bien, puis de raccrocher.Le téléphone du 1er de mes amis est un numéro qui n'existe plus. Le téléphone du 2ème était tout le temps éteint, jusqu'à ce matin : une femme chinoise a répondu. Elle n'entendait pas bien et essayait avec beaucoup d'insistance de savoir qui j'étais. J'ai fini par raccrocher. Elle disait à une tierce personne : "mei you dian hua" (il n'y a pas de numéro), car en appelant d'internet le numéro ne s'affiche pas en effet. Je suis à peu près certaine que leurs numéros sont encore bons. Surtout pour le second : il avait informé récemment par mail tous ses amis de son changement de numéro.Cela ne sent pas bon du tout, et il semblerait que certains téléphones portables, une des seules sources de transmission d'info depuis les évènements, soient maintenant confisqués et/ou surveillés de près.Ici je vais donner une interview dans la presse locale réunionnaise, et aussi je transmets tous azimuts toutes les infos que je reçois" Böd Rangzen ! ( Tibet Libre en tibétain)PROPAGANDE CHINOISE : http://french.china.org.cn/china/txt/2008-03/21/content_13246343.htm Vous avez vu les images sur toutes les chaînes.Ces Tibétains alignés, tête basse le long des murs...de Lhassa . Des têtes de voyous? Des gens armés de leur seul ressentiment contre 50 ans d'occupation et de terreur au quotidien...., en espèrant de toutes nos forces que ce message est une erreur...??LE MASSACRE COMMENCE-T-IL???.....le jeudi 19 mars 2008 à 20hCETTE INFORMATION NOUS EST TRANSMISE PAR DES MEMBRES FIABLES DE NOTRE RESEAU Ces Tibétains alignés obligés de signer des dépositions écrites dans une langue qu'ils ne connaissent pas et combien d'autres sont peut-être déjà parmi les500 PERSONNESqui auraient été exécutées sommairement ...suite à la reddition accordée et aux arrestations retransmises par la télévision chinoise dès hierNous souhaitons seulement que nos correspondants aient été victimes d'un cauchemar.Mais en 1959, il y a avait eu cette révolte écrasée avec 450 victimes jamais avouéesEn 2008, plus aucun journaliste, plus aucun témoin étranger à Lhassa et au Tibet:" Allez donc voir la réserve de pandas..." La voie est donc libre pour HU Jintao .....GUERRE A MORT DECLAREEE PAR HU JINTAO, LE BOUCHER DE LHASSA VIVRE LIBRE OU MOURIR Telle est la devise des Tibétains.Monsieur Sarkozy, Monsieur le Président,nous vous appelons à ne pas seulemnt relire la formule sur le Monument des Glières, nous vous appelons à vous prononcer personnellement avant que le massacre ne soit total.
LHASSA / PEKIN : Des diplomates étrangers en visite" organisée "à Lhassa
La Chine a organisé le 28 mars un voyage à Lhassa pour des diplomates étrangers deux semaines après les émeutes, au moment où l’Europe débat de l’opportunité de boycotter la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Pékin. Des représentants de 15 ambassades, dont celles des Etats-unis, de Grande-Bretagne, de France, d’Australie, d’Italie, de Russie, du Canada et du Brésil, figurent au nombre des personnes conviées à ce déplacement de deux jours, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Ce voyage vise à ce que "la communauté diplomatique ait une compréhension objective des violentes émeutes de Lhassa", souligne le texte. Il intervient juste après un voyage similairement encadré, organisé du 26 au 28 mars pour un groupe de journalistes étrangers afin de montrer la "vérité" sur ce qui s’est passé le 14 mars à Lhassa. Un seul représentant par ambassade était du voyage au Tibet, a-t-on appris de sources diplomatiques. L’ambassadeur de Slovénie, dont le pays préside l’Union européenne, y participe, les autres ambassades de l’UE présentes ayant envoyé leurs conseillers politiques, a indiqué une source diplomatique européenne à Pékin. A Washington, le porte-parole du Département d’Etat Sean McCormack a salué ce geste de Pékin, tout en réclamant que les diplomates puissent se rendre dans les régions avoisinantes à fortes minorités tibétaines, où s’étaient propagées les manifestations. Cette visite diplomatique intervient avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui pourraient se diviser ce week-end sur l’opportunité de boycotter la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin. Les Tibétains de l’étranger continuent à faire pression sur la communauté internationale. A Katmandou, de jeunes étudiants exilés ont réussi le 28 mars à envahir un bâtiment des Nations-unies, avant que 60 d’entre eux ne soient arrêtés par la police. A Lhassa, la situation restait tendue et, deux semaines après les émeutes, les monastères de Lhassa étaient toujours fermés au public, a indiqué un responsable de l’Administration du tourisme de la ville. Le 27 mars, des moines tibétains du temple de Jokhang, dans le coeur historique de Lhassa, ont interrompu un responsable du temple rendant compte de la version officielle de la situation au Tibet au premier groupe de journalistes autorisés à se rendre à Lhassa depuis les troubles. Ils ont également expliqué être empêchés de sortir du temple depuis le 11 mars au lendemain des premières manifestations, déclenchées à l’occasion du 49ème anniversaire du soulèvement contre la Chine et l’exil en Inde du Dalaï Lama. Cela a été confirmé par un responsable gouvernemental à Lhassa, a indiqué le 28 mars le Wall Street Journal, dont un journaliste a participé au voyage de presse.Source : AFP 28 mars 2008
LHASSA :Les autorités chinoises ratent leur opération de communication en invitant des journalistes à témoigner...de la vérité chinoise!
Dans le Monde du 27 /03, consultez ce témoignage édifiant de l'imposture de Pékin ... On en redemande!..Image APhttp://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3216,54-1027918@51-1020806,0.html http://www.youtube.com/watch?v=Mhv0ubToreEUn groupe de moines bouddhistes est parvenu à perturber la rencontre organisée à Lhassa par le gouvernement chinois, jeudi 27 mars, entre une poignée de journalistes étrangers et des Tibétains. Tandis qu'un représentant de l'administration du temple de Jokhang, l'un des plus importants centres bouddhistes du Tibet, tenait une conférence de presse, des moines ont réussi à se placer devant les caméras et ont dénoncé les "mensonges" des Chinois. Depuis mercredi, les autorités chinoises ont lancé une vague d'arrestations de Tibétains à Lhassa, dans le cadre des enquêtes menées autour des manifestations et émeutes du mois de mars.Et aussi : Des moines tibétains perturbent une visite de presse à Lhassa Par John Ruwitch Reuters , jeudi 23h 30 PEKIN (Reuters) - Des moines tibétains ont perturbé jeudi un point de presse officiel dans un temple de Lhassa en accusant les autorités chinoises de mentir sur les troubles des deux dernières semaines et en soulignant que le dalaï-lama n'y était pour rien, ont dit des journalistes étrangers.L'incident a mis dans l'embarras le gouvernement chinois, qui a conduit mercredi dans la capitale tibétaine un groupe de reporters étrangers triés sur le volet pour une visite de trois jours visant à montrer que le calme y était revenu depuis les violents incidents survenus le 14 mars.Pékin affirme aussi que les forces de sécurité agissent avec modération face à la polémique internationale que suscitent les incidents et la réplique des autorités à l'approche des Jeux olympiques prévus en août à Pékin.Des moines sont intervenus au beau milieu du point de presse animé par un administrateur du temple de Jokhang, qui est l'un des plus sacrés du Tibet et l'une des principales attractions touristiques de Lhassa."Une trentaine de jeunes moines ont fait irruption pendant le point de presse officiel en criant: 'Ne les croyez pas. Ils vous manipulent. Ils vous disent des mensonges'", a dit Callum MacLeod, reporter du quotidien USA Today, par téléphone.La chaîne TVB de Hong Kong a diffusé des images de l'incident où l'on voit des moines en robes safran, certains en larmes, en présence des premiers journalistes étrangers admis au Tibet depuis les émeutes.CONFINÉS DANS LEUR TEMPLELes moines ont dit ne pas avoir pu sortir du temple depuis le 10 mars, jour où des manifestations ont commencé à Lhassa pour le 49e anniversaire du soulèvement avorté contre la présence chinoise - après lequel le Dalaï-Lama, chef spirituel des Tibétains, s'est exilé en Inde."Ils ne nous croient pas. Ils pensent que nous allons sortir pour semer le chaos - casser, détruire, voler, brûler. Nous n'avons rien fait de tel - ils nous accusent injustement", a dit un moine. "Nous voulons la liberté, le dalaï-lama, nous exiler en Inde."Selon Wang Che-nan, caméraman de la chaîne taiwanaise ETTV, l'incident a duré une quinzaine de minutes et des policiers sans armes ont ensuite emmené les moines dans une autre partie du temple, à l'abri des regards.Reuters n'a pas reçu d'invitation pour cette visite guidée.Chhime Chhoekyapa, secrétaire du dalaï-lama, a dit que l'incident de jeudi montrait à l'évidence "que la force brutale ne peut à elle seule refouler le ressentiment qui couvait depuis longtemps au Tibet". "Nous sommes profondément inquiets pour la sécurité et le bien-être des moines et appelons la communauté internationale à garantir leur protection", a-t-il ajouté.Mercredi, le président américain George W. Bush a demandé à son homologue chinois Hu Jintao d'entamer un dialogue avec le dalaï-lama. Hu a répondu que la Chine y était prête mais que le dalaï-lama devait cesser de soutenir la cause indépendantiste et d'encourager les violences et activités illégales visant à saboter les Jeux olympiques.Les Etats-Unis ont fait savoir jeudi qu'un représentant américain avait été invité à participer à une visite de Lhassa organisée à l'attention des diplomates étrangers vendredi et samedi et que cette invitation avait été acceptée.Pékin a imputé les troubles à la "clique du dalaï" et qualifie ce dernier de séparatiste. Le chef spirituel tibétain a rejeté l'accusation en disant s'en tenir à un objectif de simple autonomie, et il a critiqué les actes de violence.LE DALAÏ-LAMA ETRANGER AUX EMEUTESLes moines venus protester jeudi au temple de Jokhang ont également dit que le dalaï-lama, prix Nobel de la paix 1989, n'était nullement à l'origine des violences, selon un journaliste de l'agence japonaise Kyodo présent sur place. "Le dalaï-lama n'a rien à voir (avec les troubles)", ont-ils crié.Lors d'une interview, le dalaï-lama a dit que les Jeux olympiques étaient l'occasion de rappeler la Chine à ses devoirs sur le plan des droits de l'homme."Pour être un bon hôte de ces Jeux olympiques, la Chine doit améliorer son bilan dans le domaine des droits de l'homme et de la liberté religieuse", a-t-il déclaré à la chaîne indienne NDTV dans cette interview qui doit être diffusée vendredi. "C'est très logique, très raisonnable", ajoute-t-il.En quelques jours, les manifestations de moines s'étaient transformées en émeutes durant lesquelles des Chinois non tibétains avaient été attaqués et leurs biens détruits avant que les forces de sécurité n'imposent un quadrillage de la ville.Le mouvement de contestation s'est étendu à des provinces chinoises voisines du Tibet. La Chine avance un bilan de 19 morts dans les troubles, qu'elle impute à des foules tibétaines. Le gouvernement tibétain en exil fait état de 140 morts, pour la plupart des Tibétains victimes des forces de l'ordre.Version française Jean-Stéphane Brosse, Philippe Bas-Rabérin
Des témoignages qui en recoupent d'autres....
Aux responsables et journalistes de la presse romandeMesdames et Messieurs,Je vous envoie ici un article qui a été trouvé sur internet "Epoch Times". Il dit qu'une femme chinoise de Thaïlande, étudiante à Lhasa quand les protestations tibétaines avaient commencé au mois de mars a témoigné qu'elle a reconnu à la télé BBC un policier chinois, déguisé comme Tibétain avec un couteau participant à une émeute à LhasSa et essayant de blesser des personnes avec son couteau. Elle a vu arrivé ce policier déguisé en Tibétain au poste de police avec d'autres Tibétains arrêté et plus tard à nouveau comme policier en uniforme. Choquée de ce constat, elle en a averti une organisation tibétaine en Inde qui détient une photo officielle de la presse chinoise de ce policier déguisé. Il paraît qu'entretemps les images ont été modifiées et que cette personne n'apparaît plus sur d'autres photos renvoyé par l'ambassade chinoise à BBC et Radio Free Asia. L'article parle également d'autres cas de ce style durant des manifestations tibétaines en 1989.Merci d'en prendre bonne note.Tenzin WangmoMembre de la Communauté Tibétaine Suisse
TIBET : Ce que les journalistes en voyage "organisé" ne pourront découvrir...
Confirmation Ramoche monk dies from starvation as tight restrictions continue in Monasteries Tibet.net[Tuesday, March 25, 2008 16:46] Since the start of the Demonstrations in Tibet on March 10, there has been an increasingly strong military and police presence in and around the premises of all the monasteries (that have had some involvement in the recent demonstrations in Tibet). Military and People's Armed Police (PAP) have blocked off water, electricity, food and health facilities in monasteries (including Sera, Drepung and Gaden) that have had active involvement in the recent demonstrations in Tibet. Since March 14, in Ramoche Monastery (Lhasa) Chinese military presence has been a regular scene, as they have completely surrounded the monastery premises and blocked of all exit and entry points. As a result of these tight restrictions, getting regular food and water supplies has been a huge problem for the monastery and on March 24, Thokmey (a monk from Ramoche) died from starvation as confirmed from a reliable source. From time to time, the military have been firing tear gas inside the Monastery premises. Pressing issues (such as shortage of food and water, restrictions on movement, lack of medical facilities and tear-gas use by the military) are being faced by many monasteries in Tibet. While we can confirm that such problems are widespread and prevalent, it is proving extremely difficult to get details on specific incidences (such as the one at Ramoche monastery) due to all the restrictions that have been placed by the Chinese authorities. China attempts to win over hearts and minds of Tibetans in Bathang (Ch: Batang) County and Derong (Ch: Derong) County, Karze "Tibetan Autonomous Prefecture," Sichuan province. In Batang and Derong Counties, the Chinese Government has given around 20,000 Yuan to each of the monasteries and also has provided 300 kgs of rice to individual households. It’s interesting to note the irony since on one end as China continues to kill peaceful Tibetan demonstrators (death toll rising almost by the day), on the other end, it is trying to win over the Tibetans.
Dernières informations, ce mardi 1er avril, sur la poursuite de la répression au Sichuan:Selon plusieurs sources, ce seraient donc 572 moines auraient été arrêtés par des membres du Bureau de la sécurité publique (PSB) et de la Police populaire armée (PAP) au cours d’un raid de deux jours au monastère de Ngaba Kirti, province du Sichuan. Parmi eux figuraient des novices de 10 ans.Au cours du raid, tout le matériel de communication que possèdaient les moines : téléphones mobiles, caméras,ordinateurs et MP3 ont été confisqués, les moines arrêtés car suspectés d’être entrés en communication avec les Tibétains de l' exil. La PAP et le PSB ont fouillé chaque pièce du monastère, vidant boîte et armoire à coups de crosse. Certains objets de valeur auraient disparu des habitations des moines.Les moines ont dû piétiner les portraits du Dalaï Lama trouvés dans leurs chambres. Les forces de sécurité ont pris des photos de moines qu'ils ont obligé à porter le drapeau tibétain et le portrait du Dalaï Lama afin de fabriquer des preuves de leurs crimes. Des sources confirment que des objets en forme d'armes, symboles des attributs qui ornent les statues des divinités protectrices ont été confisquées, considérées comme des armes utilisées par les manifestants.Quelques jours avant cette descente, la population avait dû assister à l'exhibition dans les rues de Ngaba d'une trentaine de Tibétains arrêtés puis jetés dans un camion militaire, dans le but d’intimider la population pour que cesse les manifestations. Deux moines du Monastère de Kirti ont été identifiés comme le Vénérable Lobsang Tenzin et le Vénérable Lobsang Chodhar, faisaient partie de ce groupe.Différentes sources rapportent des raids semblables dans les monastères du Sichuan : * 29 mars : Monastère de Ngaboe Adue, monastère de Taktsang Lhamo Kirti (au moins 19 moines arrêtés), monastère de Gomang (au moins 20 moines arrêtés) * 30 mars : Monastère de Ngamey Dongri ( au moins 20 moines)D’autres sources affirment que plusieurs personnes âgées furent battues à coup de crosse par des membres de la PAP et du PSB. Au moins 23 Tibétains, y compris la jeune écolière de 16 ans, Lhundrup Tso, ont été tués et des centaines de personnes sont signalées blessées, parfois grièvement.Source : TCHRD, mardi 1er avril 2008Plus de cent moines arrêtés après une rafle de police au Monastère de Ngaba KirtiSelon des informations confirmées et reçues par le Centre Tibétain des Droits de l’Homme et de la Démocratie, après des jours d'agitation et de protestation dans le comté de Ngaba qui a vu la mort d’au moins 23 Tibétains, les arrestations et les coups portés à l’endroit de plus d’une centaine d'individus depuis le 15 Mars, la Police Chinoise (PAP) et les Forces armées du Bureau de la Sécurité publique (PSB) ont arrêté plus d’une centaine de moines du Monastère de Ngaba Kirti cet après-midi.Plus tôt dans la matinée, des centaines de policiers et de soldats des PAP et du PSB sont arrivés au Monastère de Ngaba, ils ont dispersé les personnes présentes, des pratiquants pour la plupart, les visiteurs autour du monastère et ont donné l'ordre de fermer les magasins avoisinants.Autour de midi, (heure de Pékin) les forces des PAP et du PSB ont pénétré de force à l'intérieur du Monastère de Kirti, comté de Ngaba (en Chine: Aba Xian) dans la province de Sechouan dans la région autonome du Tibet. Les PAP et le PSB ont tout d'abord enfermé les moines pour les empêcher de quitter leurs cellules ensuite ils ont brutalement fouillé chaque cellule et chaque moine, détruisant les portraits du Dalaï Lama et cherchant des documents qui pourraient être incriminants. Vers 5 h de l'après-midi (heure de Pékin), à la suite de la descente de police, au moins cent moines avaient été arrêtés et emmenés de force par les policiers au Centre de Détention du PSB, comté de Ngaba. L'ambiance actuelle du Monastère de Kirti est lourde et survoltée. Selon les dernières informations en provenance du Tibet, des barricades de sacs de sable ont été érigées par le PAP autour du Monastère de Kirti et ses alentours pour mettre fin aux protestations récentes des résidents du comté de Ngaba.Le CTDHD condamne avec une extrême rigueur l'intervention brutale des forces de sécurité chinoises à l'égard des moines qui ont été arrêtés arbitrairement sans aucune forme d'accusations et qui ont mis à sac une institution monastique.Sources : www.phayul.com et TGIE 28 et confirmation 29 mars Traduction France-Tibet
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LHASSA / PEKIN : Tout est-il possible...Le gouvernement chinois responsable d’avoir organisé les émeutes de Lhassa???????????????????!!!!!
Le gouvernement chinois responsable d’avoir organisé les émeutes de LhassaUn témoin identifie le policier prétendument être un manifestant.Par Qin Yue et Qi YueMis à jour le 28 mars.Les preuves s’accumulent démontrant que le régime de Pékin, dans l’optique de discréditer les manifestations pacifiques des moines bouddhistes, est à l’origine de la violence à Lhassa.D’après le traducteur chinois du Dalaï Lama, Ngawang Nyendra, un témoin a rapporté qu’un policier chinois de Lhassa s’était déguisé en Tibétain et s’était joint aux manifestants avec un couteau à la main. Ce témoin a reconnu l’homme vu aux nouvelles de la BBC et sur les photos des nouvelles chinoises. Une Chinoise de Thaïlande, qui préfère l’anonymat, étudiante à Lhassa quand les manifestations ont commencé en mars. Un de ses amis est policier, elle lui rendait souvent visite au poste de police local et a fini par connaitre les autres policiers.Après les manifestations du 14 Mars, elle a été renvoyée de Lhassa le lendemain avec d’autres étrangers. Quand elle est arrivée en Inde, via le Népal, elle a reconnu le policier qu’elle avait vu déguisé en Tibétain aux nouvelles de la BBC ainsi que sur les photos que l’Ambassade de Chine avait fait parvenir à la presse.Ngawang Nyendra déclare que le témoin a été choqué quand elle a vu le policier pendant la diffusion de la BBC. Elle a alors compris que l’homme s’était déguisé en Tibétain pour inciter les gens à la violence. Le témoin a contacté une organisation tibétaine en Inde et a relaté ce qu’elle avait vu. Le 17 mars l’organisation publiait une photo fournie par l’Ambassade de Chine en Inde sur laquelle le policier apparait comme un manifestant Tibétain.Sur Xinhua et autres sites de langue chinoise favorables au régime, à la suite de la diffusion de la preuve du témoin, le policier déguisé avait disparu des photos de la scène où on le voyait précédemment. Depuis la photo de l’homme au couteau a réapparu sur des sites web. Ngawang Nyendra a déclaré : « Cette photo avec l’homme dessus a été envoyée par l’Ambassade de Chine à la BBC et à Radio Asie libre. L’autre photo a été envoyée plus tard. C’est exactement la même photo sauf que l’homme a disparu de la deuxième photo. » A la télévision, vous pouvez voir cet homme essayant de frapper d’autres personnes avec un couteau. Plus tard, on ne le voit plus nulle part. Il tenait un rôle. Quand les gens ont commencé à poser des questions au sujet de ces photos, cette séquence a disparu. L’affirmation majeure de la dramatique histoire rapportée la semaine dernière par le traducteur du Dalaï Lama- les émeutes de Lhassa ont été orchestrées par les Chinois- vient d’être confirmée par d’autres sources.Le gouvernement chinois lui-même a gardé traces de ce genre de supercherie.Ce n’est pas la première fois que le régime communiste chinois envoie des policiers pour servir d’agitateurs dans les manifestations civiles au Tibet dans le but de déclencher la violence et de faire porter la responsabilité aux manifestants. Dans son article «Les événements de Lhassa du 2 au 10 Mars 1989 » le journaliste chinois Tang Daxian révèle comment le PCC (Parti Communiste Chinois) a orchestré les démonstrations de violence dans le but de neutraliser les manifestations de 1989 au Tibet.Son article relate « A l’aube du 5 mars, les Forces Armées au Tibet recevaient l’ordre d’agir du Commandant en Chef du quartier général des Forces Policières, Mr Li Lianxiu.L’Escouade Spéciale devra immédiatement designer 300 membres qui se déguiseront en citoyens ordinaires et en moines Tibétains, ils entreront par la rue du Huitième Coin et en d’autres lieux d’émeutes à Lhassa pour appuyer la police en civil et finir le travail »« Brûlez la Pagode des Enseignements au nord-est du Temple de Dazhao. Mettez à sac le magasin de riz dans le quartier des Affaires, incitez les gens à voler du riz et de la nourriture, attaquez la Compagnie d’Échange de Tibet-Gansu. Incitez les gens à voler les marchandises dans les magasins, mais seulement aux endroits autorisés »Selon un reporter, Mr Chen Pokong : « La manifestation de cette année ressemble étrangement à l’émeute de 1989. Un groupe de jeunes gens d’une vingtaine d’années se sont conduits de façon très organisée. Ils ont tout d’abord scandé des slogans, ils ont ensuite brûlé quelques voitures près du Monastère de Ramoche, ensuite ils ont vandalisé et volé les magasins alentour et finalement, ils ont mis le feu aux magasins restants. »« Les mouvements semblaient bien planifiés et bien coordonnés et ils ont été conduits avec virtuosité. Aux croisements, près du Monastère de Ramoche, quelqu’un avait préparé d’avance des pierres de même taille, qui pesaient environ 2 kilos chaque. Comme par magie, ces pierres ont échappé à la vigilance des nombreux policiers et des agents en civil qui avaient envahi la ville. »Selon un rapport publié dans le bulletin G2, le récit des événements de cette année est corroboré par l’Agence de Haute Surveillance Britannique le GCHQ, dont les satellites ont capté la police Chinoise en train d’organiser les émeutes de Lhassa. Ces comptes-rendus nous permettent de comprendre les aspects mystérieux d’un reportage paru dans le New York Times au sujet des scènes dans les rues de Lhassa ce 14 Mars.Selon le New York Times, « les étrangers et les habitants de Lhassa, témoins de la violence dans les rues ont été stupéfiés par ce qu’ils ont vu et par ce qu’ils n’ont pas vu : la police. Les policiers chargés de la répression des émeutes se sont sauvés après quelques petites bagarres et se sont ensuite complètement évaporés ».Selon le New York Times:« Un des moines que nous avons réussi à joindre par téléphone nous a dit que plusieurs moines avaient noté que de nombreux policiers étaient plus occupés à filmer les scènes de violence en vidéo qu’à essayer de les stopper. « Ils ne faisaient que regarder, nous a dit le moine, ils essayaient de faire des vidéos et de prendre des photos »La publication de la photo de l’homme au couteau par Xinhua et sa large diffusion par l’Ambassade de Chine, ainsi que le rapporte le traducteur du Dalaï Lama, irait dans le sens des observations de ce moine.Cependant, les Tibétains continuent de soutenir que le régime Chinois a trompé le monde sur ce qui s’est vraiment passé pendant les manifestations de Lhassa. 30 jeunes moines ont fait irruption dans la salle lors d’une conférence de presse donnée par le gouvernement Chinois au temple de Jokhang à Lhassa. D’après le reporter de USA Today, Callum Mc Leod, (publié par Reuters), les jeunes moines ont crié « Ne les croyez pas. Ils vous trompent. Ils racontent des mensonges. »Updated March 28 source : www.phayul.com A consulter pour les photos signaléeswith reporting by Stephen Gregory and Hao Feng voir le sitewww.phayul.com pour l'article original en chinois.
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LHASSA : AVERTISSEMENT SANS FRAIS, via les téléphones mobiles...
Our contact in Dharamsala has spoken by phone to a source in Lhasa who confirmed he had witnessed a large protest in the Tibetan capital at2pm local time today (Sat 29 March). Other Tibetan sources are also reporting the protest.The protest took place despite the deployment of thousands of armed police in Lhasa. The protests, which involved hundreds of Tibetans according to the eyewitness, were centered around the Barkor and the Ramoche monastery. The eyewitness said that the protrest was peaceful and no Han Chinese were targetted by the protesters. The protest didnot last long and was suppressed by hunderds of armed police who were already in postion. The eyewitness said that the closure of shops and restaurants and other businesses in eastern Lhasa showed the gravity ofthe incident.The eyewitness also revealed that shortly after the demonstration, a text message written in Chinese was received by every mobile phone in Lhasa. The text was sent by Lhasa city PSB and read as follows:" In the after - noon on the 29th, March, when the Lhasa Municipal LawEnforcement Department Personals were conducting a security line-check,some mobile salesmen and some other people started running away withoutknowing exactly what Security personals were doing. But there was no unstable social order in the city.Please township people, do not believe the rumors. Be relieved and stay working. Be clear to the rights and wrongs. Obey the law. Keep the rules. Criminal actions such as creating and spreading rumors, persuading others to doing wrongs, disturbing social and sabotaging social stability, will be severely cracked down upon. Announced by Lhasa Municipal Police Station."
DERNIERE MINUTE : Samedi 29 mars : échos de nouvelles protestations à Lhassa ...
Dernière minute :samedi 29 mars 14hAlors que quelques diplomates bien choisis et encadrés sont "en visite bien guidée " à Lhassa ...sans doute quelques nouvelles tentatives de manifestations pour faire connaître la vérité...News is coming through of a protest in Lhasa today in the Ramoche area,around 2 in the afternoon. Not known yet if the diplomats were aware.le >Xxxxx de source fiable.KATHMANDU- Witnesses in the Tibetan capital, Lhasa, say fresh protests erupted there Saturday afternoon despite a massive Chinese police and paramilitary presence.Witnesses told RFA's Tibetan service that several hundred Tibetans rallied around 2 p.m. on March 29, beginning in the area near Center Beijing Road. Shops near the central post office on Lhasa Youth Road were closed, as security forces surrounded the Tibetan residential areas in Barkhor, Kama Kunsang, Ramoche, and the Jokhang temple."People were running in every direction," one witness said. "It was a huge protest, and people were shouting."Another source who declined to be identified reported seeing "fistfights" but she didn't give details. The protest continued for several hours but no further details were immediately available."The local government is now sending mass text messages using local cell phone companies to spread the word that the situation is now under control and people shouldn't be influenced by divisive-sounding news and gossip," another source said.The March 29 protest coincided with a day-long visit to Lhasa by foreign diplomats, who came at the invitation of Chinese authorities. It also follows a closely scripted visit to Lhasa by foreign reporters.No comment was available from Chinese authorities, and details of how Chinese police and paramilitary forces responded were unavailable.Original reporting by RFA's Tibetan service. Translation Kalden Lodoe. Tibetan service director: Jigme Ngapo. Written by Sarah Jackson-Ce n'est plus la guerre .....LE MASSACRE peut continuer à l'abri de tout témoin étranger...: dimanche 23 mars Le site du Centre Tibétain des Droits de l'Homme et de la Démocratie (TCHRD) a reçu des témoignages du Tibet :appels, mails et photos relatant les évènements et les arrestations qui se sont produits dans les derniers jours à Nagpa où selon les sources officielles chinoises, il y a 18 morts, conséquences de l'état de légitime défense dans lequel se seraient trouvés les soldats chinois. Les photos que vous pouvez voir sur ce site peuvent vous choquer mais il semble évident que les blessures soient le résultat de tirs ajustés... http://www.tchrd.org/press/2008/pr20080318c.htmlSamedi 22 mars "Ce n'est plus la guerre .....LE MASSACRE peut continuer à l'abri de tout témoin étranger...Deux sites à consulter ... :http://support.savetibet.org/site/MessageViewer?em_id=2661.0&dlv_id=5841http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20080321.wtibetprotest21/BNStory/International/home/?pageRequested=all DES MESSAGES EN PROVENANCE DE NOUVELLE ZELANDE : " X has spoken to his father twice. His father has reported witnessingfive people shot by Chinese military during the riots, and lots of injured people. He also saw 6 people killed by a hand grenade thrownat them by Chinese miitary. More recently, since martial law was imposed, X mother saw a women get shot when she tried to leave herhome. X parents both reported hearing gun shots constantly day and night. X has since been too afraid to phone them back incase it draws attention to them and implicates them in anyway.X name will not be used so that his parents can not be identified"EN PROVENANCE DE SAINT DENIS DE LA REUNION d'un correspondant qui fut bénévole deux ans à Lhassa en 2005 et 2006... "Aujourd'hui, samedi 22 mars, j'ai essayé de joindre mes amis moines de Drepung, pour qui je suis très inquiète car ils n'étaient sûrement pas les derniers dans les manifs. J'ai appelé sur leur portable et par internet pour ne pas risquer de les griller, j'avais prévu de ne pas donner mon nom et de leur demander simplement en tibétain s'ils vont bien, puis de raccrocher.Le téléphone du 1er de mes amis est un numéro qui n'existe plus. Le téléphone du 2ème était tout le temps éteint, jusqu'à ce matin : une femme chinoise a répondu. Elle n'entendait pas bien et essayait avec beaucoup d'insistance de savoir qui j'étais. J'ai fini par raccrocher. Elle disait à une tierce personne : "mei you dian hua" (il n'y a pas de numéro), car en appelant d'internet le numéro ne s'affiche pas en effet. Je suis à peu près certaine que leurs numéros sont encore bons. Surtout pour le second : il avait informé récemment par mail tous ses amis de son changement de numéro.Cela ne sent pas bon du tout, et il semblerait que certains téléphones portables, une des seules sources de transmission d'info depuis les évènements, soient maintenant confisqués et/ou surveillés de près.Ici je vais donner une interview dans la presse locale réunionnaise, et aussi je transmets tous azimuts toutes les infos que je reçois" Böd Rangzen ! ( Tibet Libre en tibétain)PROPAGANDE CHINOISE : http://french.china.org.cn/china/txt/2008-03/21/content_13246343.htm Vous avez vu les images sur toutes les chaînes.Ces Tibétains alignés, tête basse le long des murs...de Lhassa . Des têtes de voyous? Des gens armés de leur seul ressentiment contre 50 ans d'occupation et de terreur au quotidien...., en espèrant de toutes nos forces que ce message est une erreur...??LE MASSACRE COMMENCE-T-IL???.....le jeudi 19 mars 2008 à 20hCETTE INFORMATION NOUS EST TRANSMISE PAR DES MEMBRES FIABLES DE NOTRE RESEAU Ces Tibétains alignés obligés de signer des dépositions écrites dans une langue qu'ils ne connaissent pas et combien d'autres sont peut-être déjà parmi les500 PERSONNESqui auraient été exécutées sommairement ...suite à la reddition accordée et aux arrestations retransmises par la télévision chinoise dès hierNous souhaitons seulement que nos correspondants aient été victimes d'un cauchemar.Mais en 1959, il y a avait eu cette révolte écrasée avec 450 victimes jamais avouéesEn 2008, plus aucun journaliste, plus aucun témoin étranger à Lhassa et au Tibet:" Allez donc voir la réserve de pandas..." La voie est donc libre pour HU Jintao .....GUERRE A MORT DECLAREEE PAR HU JINTAO, LE BOUCHER DE LHASSA VIVRE LIBRE OU MOURIR Telle est la devise des Tibétains.Monsieur Sarkozy, Monsieur le Président,nous vous appelons à ne pas seulemnt relire la formule sur le Monument des Glières, nous vous appelons à vous prononcer personnellement avant que le massacre ne soit total.
LHASSA / PEKIN : Des diplomates étrangers en visite" organisée "à Lhassa
La Chine a organisé le 28 mars un voyage à Lhassa pour des diplomates étrangers deux semaines après les émeutes, au moment où l’Europe débat de l’opportunité de boycotter la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Pékin. Des représentants de 15 ambassades, dont celles des Etats-unis, de Grande-Bretagne, de France, d’Australie, d’Italie, de Russie, du Canada et du Brésil, figurent au nombre des personnes conviées à ce déplacement de deux jours, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Ce voyage vise à ce que "la communauté diplomatique ait une compréhension objective des violentes émeutes de Lhassa", souligne le texte. Il intervient juste après un voyage similairement encadré, organisé du 26 au 28 mars pour un groupe de journalistes étrangers afin de montrer la "vérité" sur ce qui s’est passé le 14 mars à Lhassa. Un seul représentant par ambassade était du voyage au Tibet, a-t-on appris de sources diplomatiques. L’ambassadeur de Slovénie, dont le pays préside l’Union européenne, y participe, les autres ambassades de l’UE présentes ayant envoyé leurs conseillers politiques, a indiqué une source diplomatique européenne à Pékin. A Washington, le porte-parole du Département d’Etat Sean McCormack a salué ce geste de Pékin, tout en réclamant que les diplomates puissent se rendre dans les régions avoisinantes à fortes minorités tibétaines, où s’étaient propagées les manifestations. Cette visite diplomatique intervient avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui pourraient se diviser ce week-end sur l’opportunité de boycotter la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin. Les Tibétains de l’étranger continuent à faire pression sur la communauté internationale. A Katmandou, de jeunes étudiants exilés ont réussi le 28 mars à envahir un bâtiment des Nations-unies, avant que 60 d’entre eux ne soient arrêtés par la police. A Lhassa, la situation restait tendue et, deux semaines après les émeutes, les monastères de Lhassa étaient toujours fermés au public, a indiqué un responsable de l’Administration du tourisme de la ville. Le 27 mars, des moines tibétains du temple de Jokhang, dans le coeur historique de Lhassa, ont interrompu un responsable du temple rendant compte de la version officielle de la situation au Tibet au premier groupe de journalistes autorisés à se rendre à Lhassa depuis les troubles. Ils ont également expliqué être empêchés de sortir du temple depuis le 11 mars au lendemain des premières manifestations, déclenchées à l’occasion du 49ème anniversaire du soulèvement contre la Chine et l’exil en Inde du Dalaï Lama. Cela a été confirmé par un responsable gouvernemental à Lhassa, a indiqué le 28 mars le Wall Street Journal, dont un journaliste a participé au voyage de presse.Source : AFP 28 mars 2008
LHASSA :Les autorités chinoises ratent leur opération de communication en invitant des journalistes à témoigner...de la vérité chinoise!
Dans le Monde du 27 /03, consultez ce témoignage édifiant de l'imposture de Pékin ... On en redemande!..Image APhttp://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3216,54-1027918@51-1020806,0.html http://www.youtube.com/watch?v=Mhv0ubToreEUn groupe de moines bouddhistes est parvenu à perturber la rencontre organisée à Lhassa par le gouvernement chinois, jeudi 27 mars, entre une poignée de journalistes étrangers et des Tibétains. Tandis qu'un représentant de l'administration du temple de Jokhang, l'un des plus importants centres bouddhistes du Tibet, tenait une conférence de presse, des moines ont réussi à se placer devant les caméras et ont dénoncé les "mensonges" des Chinois. Depuis mercredi, les autorités chinoises ont lancé une vague d'arrestations de Tibétains à Lhassa, dans le cadre des enquêtes menées autour des manifestations et émeutes du mois de mars.Et aussi : Des moines tibétains perturbent une visite de presse à Lhassa Par John Ruwitch Reuters , jeudi 23h 30 PEKIN (Reuters) - Des moines tibétains ont perturbé jeudi un point de presse officiel dans un temple de Lhassa en accusant les autorités chinoises de mentir sur les troubles des deux dernières semaines et en soulignant que le dalaï-lama n'y était pour rien, ont dit des journalistes étrangers.L'incident a mis dans l'embarras le gouvernement chinois, qui a conduit mercredi dans la capitale tibétaine un groupe de reporters étrangers triés sur le volet pour une visite de trois jours visant à montrer que le calme y était revenu depuis les violents incidents survenus le 14 mars.Pékin affirme aussi que les forces de sécurité agissent avec modération face à la polémique internationale que suscitent les incidents et la réplique des autorités à l'approche des Jeux olympiques prévus en août à Pékin.Des moines sont intervenus au beau milieu du point de presse animé par un administrateur du temple de Jokhang, qui est l'un des plus sacrés du Tibet et l'une des principales attractions touristiques de Lhassa."Une trentaine de jeunes moines ont fait irruption pendant le point de presse officiel en criant: 'Ne les croyez pas. Ils vous manipulent. Ils vous disent des mensonges'", a dit Callum MacLeod, reporter du quotidien USA Today, par téléphone.La chaîne TVB de Hong Kong a diffusé des images de l'incident où l'on voit des moines en robes safran, certains en larmes, en présence des premiers journalistes étrangers admis au Tibet depuis les émeutes.CONFINÉS DANS LEUR TEMPLELes moines ont dit ne pas avoir pu sortir du temple depuis le 10 mars, jour où des manifestations ont commencé à Lhassa pour le 49e anniversaire du soulèvement avorté contre la présence chinoise - après lequel le Dalaï-Lama, chef spirituel des Tibétains, s'est exilé en Inde."Ils ne nous croient pas. Ils pensent que nous allons sortir pour semer le chaos - casser, détruire, voler, brûler. Nous n'avons rien fait de tel - ils nous accusent injustement", a dit un moine. "Nous voulons la liberté, le dalaï-lama, nous exiler en Inde."Selon Wang Che-nan, caméraman de la chaîne taiwanaise ETTV, l'incident a duré une quinzaine de minutes et des policiers sans armes ont ensuite emmené les moines dans une autre partie du temple, à l'abri des regards.Reuters n'a pas reçu d'invitation pour cette visite guidée.Chhime Chhoekyapa, secrétaire du dalaï-lama, a dit que l'incident de jeudi montrait à l'évidence "que la force brutale ne peut à elle seule refouler le ressentiment qui couvait depuis longtemps au Tibet". "Nous sommes profondément inquiets pour la sécurité et le bien-être des moines et appelons la communauté internationale à garantir leur protection", a-t-il ajouté.Mercredi, le président américain George W. Bush a demandé à son homologue chinois Hu Jintao d'entamer un dialogue avec le dalaï-lama. Hu a répondu que la Chine y était prête mais que le dalaï-lama devait cesser de soutenir la cause indépendantiste et d'encourager les violences et activités illégales visant à saboter les Jeux olympiques.Les Etats-Unis ont fait savoir jeudi qu'un représentant américain avait été invité à participer à une visite de Lhassa organisée à l'attention des diplomates étrangers vendredi et samedi et que cette invitation avait été acceptée.Pékin a imputé les troubles à la "clique du dalaï" et qualifie ce dernier de séparatiste. Le chef spirituel tibétain a rejeté l'accusation en disant s'en tenir à un objectif de simple autonomie, et il a critiqué les actes de violence.LE DALAÏ-LAMA ETRANGER AUX EMEUTESLes moines venus protester jeudi au temple de Jokhang ont également dit que le dalaï-lama, prix Nobel de la paix 1989, n'était nullement à l'origine des violences, selon un journaliste de l'agence japonaise Kyodo présent sur place. "Le dalaï-lama n'a rien à voir (avec les troubles)", ont-ils crié.Lors d'une interview, le dalaï-lama a dit que les Jeux olympiques étaient l'occasion de rappeler la Chine à ses devoirs sur le plan des droits de l'homme."Pour être un bon hôte de ces Jeux olympiques, la Chine doit améliorer son bilan dans le domaine des droits de l'homme et de la liberté religieuse", a-t-il déclaré à la chaîne indienne NDTV dans cette interview qui doit être diffusée vendredi. "C'est très logique, très raisonnable", ajoute-t-il.En quelques jours, les manifestations de moines s'étaient transformées en émeutes durant lesquelles des Chinois non tibétains avaient été attaqués et leurs biens détruits avant que les forces de sécurité n'imposent un quadrillage de la ville.Le mouvement de contestation s'est étendu à des provinces chinoises voisines du Tibet. La Chine avance un bilan de 19 morts dans les troubles, qu'elle impute à des foules tibétaines. Le gouvernement tibétain en exil fait état de 140 morts, pour la plupart des Tibétains victimes des forces de l'ordre.Version française Jean-Stéphane Brosse, Philippe Bas-Rabérin
Des témoignages qui en recoupent d'autres....
Aux responsables et journalistes de la presse romandeMesdames et Messieurs,Je vous envoie ici un article qui a été trouvé sur internet "Epoch Times". Il dit qu'une femme chinoise de Thaïlande, étudiante à Lhasa quand les protestations tibétaines avaient commencé au mois de mars a témoigné qu'elle a reconnu à la télé BBC un policier chinois, déguisé comme Tibétain avec un couteau participant à une émeute à LhasSa et essayant de blesser des personnes avec son couteau. Elle a vu arrivé ce policier déguisé en Tibétain au poste de police avec d'autres Tibétains arrêté et plus tard à nouveau comme policier en uniforme. Choquée de ce constat, elle en a averti une organisation tibétaine en Inde qui détient une photo officielle de la presse chinoise de ce policier déguisé. Il paraît qu'entretemps les images ont été modifiées et que cette personne n'apparaît plus sur d'autres photos renvoyé par l'ambassade chinoise à BBC et Radio Free Asia. L'article parle également d'autres cas de ce style durant des manifestations tibétaines en 1989.Merci d'en prendre bonne note.Tenzin WangmoMembre de la Communauté Tibétaine Suisse
TIBET : Ce que les journalistes en voyage "organisé" ne pourront découvrir...
Confirmation Ramoche monk dies from starvation as tight restrictions continue in Monasteries Tibet.net[Tuesday, March 25, 2008 16:46] Since the start of the Demonstrations in Tibet on March 10, there has been an increasingly strong military and police presence in and around the premises of all the monasteries (that have had some involvement in the recent demonstrations in Tibet). Military and People's Armed Police (PAP) have blocked off water, electricity, food and health facilities in monasteries (including Sera, Drepung and Gaden) that have had active involvement in the recent demonstrations in Tibet. Since March 14, in Ramoche Monastery (Lhasa) Chinese military presence has been a regular scene, as they have completely surrounded the monastery premises and blocked of all exit and entry points. As a result of these tight restrictions, getting regular food and water supplies has been a huge problem for the monastery and on March 24, Thokmey (a monk from Ramoche) died from starvation as confirmed from a reliable source. From time to time, the military have been firing tear gas inside the Monastery premises. Pressing issues (such as shortage of food and water, restrictions on movement, lack of medical facilities and tear-gas use by the military) are being faced by many monasteries in Tibet. While we can confirm that such problems are widespread and prevalent, it is proving extremely difficult to get details on specific incidences (such as the one at Ramoche monastery) due to all the restrictions that have been placed by the Chinese authorities. China attempts to win over hearts and minds of Tibetans in Bathang (Ch: Batang) County and Derong (Ch: Derong) County, Karze "Tibetan Autonomous Prefecture," Sichuan province. In Batang and Derong Counties, the Chinese Government has given around 20,000 Yuan to each of the monasteries and also has provided 300 kgs of rice to individual households. It’s interesting to note the irony since on one end as China continues to kill peaceful Tibetan demonstrators (death toll rising almost by the day), on the other end, it is trying to win over the Tibetans.
mardi 1 avril 2008
URGENCE TIBET
La répression au Tibet
Par Emile d'Albret
Lire l'article de Claude B Levenson en bas de page : Les droits des Tibétains sacrifiés sur l'autel du "miracle économique" Chinois
Avant l’invasion chinoise, le Tibet était Un pays de lait entouré d’une barrière de montagnes enneigées. Il est aujourd’hui un pays où des hommes subissent la torture et l’assassinat parce qu’ils ne veulent pas renier leur foi, leur culture et leur identité. Le Tibet est devenu l’exemple de l’exploitation méthodique d'un pays et d'un peuple par un pouvoir totalitaire et expansionniste.
Tout cela se déroule aux yeux de tous et dans une certaine indifférence générale, voire même une complaisance des grandes nations du monde qui font passer les intérêts économiques avant le respect des droits de l’homme.
Une propagande à l’œuvre dans le monde tente de dévaloriser le bouddhisme et le Dalaï-Lama. En France, sur un site anti-sectes, on peut lire une page consacrée au Bouddhisme qui voudrait faire croire que le Dalaï-Lama est « le chef d’un système religieux dont le but est de conquérir le monde » ou encore que « Le bouddhisme tibétain est centré sur la magie, la croyance aux esprits et les rituels de sacrifice dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital » et que « la " déesse protectrice personnelle " du Dalaï-Lama est un démon (nommé Palden Lhamo) dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ".
Ainsi, comme nous l’avons vu à d’autres occasions, les activistes anti-sectes sont prompts à récupérer toutes diffamations pour défendre leur lutte contre les minorités spirituelles.
Le Tibet est un symbole de l’affrontement entre le matérialisme triomphant et l’aspiration spirituelle. Nous en résumons ci-dessous les grandes lignes historiques :
Historique d’une répression
Extraits condensés de « Quel Tibet pour le XXIè siècle ? » par Olivier Masseret http://www.buddhaline.net/article.php3?id_article=410 titres modifiés.
Le 7 octobre 1950, un an après la Révolution chinoise, le président Mao Zedong lance l’Armée populaire de libération à l’assaut du Tibet oriental. Comme le proclame le titre de l’hymne national chinois, "l’Orient est rouge".
(…) Ayant vainement tenté de légitimer cette invasion par un soi-disant appel de patriotes tibétains contre l’impérialisme étranger (malheureusement, seuls six Occidentaux en tout et pour tout résidaient au Tibet !), les justifications avancées par la Chine Populaire firent état de la mission qui lui incombait de " libérer le Tibet " d’une " tyrannie féodale ".
Les motivations réelles de Mao qui, dès la Révolution, sous la double instance du nationalisme chinois et de l’idéologie communiste n’avait jamais caché son intention de " réunifier " au plus tôt le Tibet à la " Mère-patrie " étaient plus nombreuses que le simple fait impérial : il s'agissait aussi de s’assurer les richesses naturelles incommensurables du Haut pays ; d’établir un glacis protecteur au regard de l’Inde et de l’URSS ; de briser la stratégie d’encerclement de cette dernière ; de disposer du contrôle de l’espace himalayen.
A l’époque, le XIVe et actuel Dalaï-Lama est âgé de 15 ans et poursuit ses études monastiques. Il est précipitamment investi pour tenter de faire pièce à la menace grandissante et à l’impuissance du Régent et reçoit la lourde charge de diriger le pays. L’appel à l’aide qu’il lance aux Nations Unies restera sans réponse.
(…)En 1959, le 10 mars, alors que le peuple de Lhassa croit sa sécurité menacée et se porte en masse pour le protéger, il doit, au bout d’une semaine, dans une atmosphère explosive, se résoudre à quitter en secret la capitale et prendre, de nuit, un chemin qu’il ne sait pas encore être celui de l’exil. Dès les premiers bombardements sur le palais d’Été du Norbulingka où les Chinois le croient toujours, les Tibétains se soulèvent contre l’occupant. En trois jours, près dix mille d’entre eux sont tués et des milliers arrêtés. Au total près de 90.000 Tibétains vont perdre la vie dans l’année qui suivra. Une chape de plomb s’abat sur le Haut pays ; elle ne se lèvera plus.
(…)Le Dalaï-Lama établit un Gouvernement en exil, un Parlement et une Constitution démocratiques. Toutes les fonctions d’une Administration, d’abord provisoire, doivent être recréées pour subvenir aux multiples nécessités de l’exil et faire face à l’afflux considérable de Tibétains qui, s’échappant souvent au péril de leur vie de la " prison tibétaine ", veulent rejoindre Kundun (" La Présence "). (…)Un accent particulier est également mis sur la sauvegarde de la culture.(…) en plus des enfants, les moines et les nonnes - qui font, au Tibet, l’objet d’une répression très ciblée - constituent une part importante des réfugiés. Aujourd’hui, la diaspora tibétaine est estimée à 130.000 personnes, principalement établies en Inde, au Népal et au Bhoutan.
Parallèlement, le Dalaï-Lama parcourt le monde pour plaider la cause de son pays. Résolument pacifique, il ordonne dans les années 70 aux guerriers Khampas de cesser la résistance armée (…) à l’instar du Mahatma Gandhi il prône la pratique de l’ahîmsa, la non-violence, conforme aux préceptes enseignés par le Bouddha Shakyamuni et seule capable à terme, selon lui, de vaincre la haine et l’oppression.
N’exigeant pas l’indépendance, désormais irréaliste, il réclame seulement une véritable autonomie et a exposé ses propositions à Washington, en 1987, dans un Plan de paix en cinq points. En 1989 (l’année de Tienanmen), il reçoit le Prix Nobel de la paix.
Bilan de l’occupation du Tibet par la Chine
Au terme de quarante ans de mainmise absolue sur le Tibet, un bilan terrible peut être dressé de l’occupation chinoise. Dans son Rapport de décembre 1997, la Commission internationale de Juristes (Genève - ONG ayant statut consultatif auprès de l’ONU) note : " Les violations des droits de l’homme et attaques contre la culture tibétaine sont enracinées dans le déni du droit le plus fondamental du peuple tibétain - le droit à l’autodétermination. C’est dans le but d’asseoir une domination étrangère et impopulaire que la Chine s’est engagée à supprimer la dissidence nationaliste tibétaine et à neutraliser la culture tibétaine. C’est dans le but de coloniser des sujets contre leur volonté que la Chine a encouragé et facilité l’installation de Chinois à l’intérieur du Tibet, où ils ont la haute main sur la politique, la sécurité et l’économie. "
Si l’on doit donner une comptabilité des pertes en vies humaines depuis 1949, on estime à plus de 1,3 million le nombre de Tibétains (un cinquième de la population) morts directement ou indirectement du fait de l’occupation. De nombreux autres ont connu et connaissent les camps (laogaïs). La détention arbitraire est le plus souvent la règle. Certains passent plusieurs dizaines d’années en prison. Le recours à la torture y est généralisé, les mauvais traitements sont communs et les exécutions sommaires fréquentes. Le tiers des prisonniers politiques est composé de moines et de nonnes. Les libertés d’expression et de réunion n’existent pas. Manifester pacifiquement pour l’indépendance du Tibet, distribuer des tracts, arborer un drapeau tibétain, un portrait du Panchen-Lama ou du Dalaï-Lama, communiquer avec des étrangers ou avec " la clique du Dalaï " constituent des " atteintes à la sécurité de l’État " et des crimes de séparatisme " tendant à diviser la nation".
Le volet le plus directement menaçant pour l’identité tibétaine est le transfert de populations par un déversement massif de colons chinois. On estime leur nombre entre huit et neuf millions, rendant d’ores et déjà les Tibétains minoritaires dans leur propre pays. (…)
La Chine reconnaît pratiquer au Tibet, en dépit de lois officielles réputées favorables aux " minorités ", une politique coercitive de contrôle des naissances. Stérilisation imposée aux Tibétaines, avortements forcés (y compris dans des stades avancés de grossesse), meurtres de nouveau-nés sont avérés.
Déni des droits sociaux et de la liberté religieuse : dans la pratique, si des droits sociaux sont reconnus aux Tibétains (droit à l’éducation, à la santé, au logement…), le système fait qu’ils sont maintenus dans la quasi impossibilité d’y accéder pleinement. Une discrimination est très ouvertement pratiquée à leur endroit, provoquant leur marginalisation accélérée. Au demeurant, ils font l’objet d’un profond mépris et d’un racisme affiché de la part des Hans (Chinois). Quant à la liberté religieuse, selon les époques elle est, au pire interdite, au mieux une façade.
Effacement de la culture : des 6 259 monastères, fondements mêmes de l’identité et de la culture tibétaines, seuls treize survécurent à la destruction totale. Les trésors de l’art bouddhique furent pillés ou anéantis, les moines et les nonnes persécutés ou pire, l’architecture traditionnelle rasée, la langue tibétaine entravée, l’Histoire réécrite.
Brèves de France-Tibet (2004)
www.tibet.fr/nouvelles.htm
Depuis que la Chine a signé la Convention contre la torture, 84 Tibétains sont morts conséquemment à des tortures : peines de mort déguisées ? Les tortures cruelles et dégradantes des prisonniers politiques sont systématiques en Chine (coup de matraques électriques et décharges sur tout le corps, obligation de se tenir debout sur un sol gelé jusqu’à ce que la peau reste collée au sol, etc). Les prisonniers subissent de graves traumatismes psychologiques. Les femmes souffrent des formes les plus dégradantes de torture. Bastonnades impitoyables, viols et agressions sexuelles : lacération des bouts de seins, matraques électriques enfoncées dans le vagin et l’anus, enveloppement du corps par des fils électriques sous tension… sont parmi les atrocités décrites. Comme si tout cela ne suffisait pas, les prisonniers politiques sont régulièrement soumis à l'extraction obligatoire de sang, à des exercices intensifs et aux travaux forcés.
Au Tibet, détenir une photo, un livre ou une vidéo du Dalaï Lama est un “ crime ” puni d'une amende de 4 000 Yuans (500 Euros), une somme astronomique pour les Tibétains. Depuis la mise en place de la campagne anti Dalaï Lama, de nombreuses arrestations ont eu lieu au Tibet : Trois des plus grandes figures religieuses - Geshé Sonam Phuntsok (en prison pour 5 ans), Tenzin Delek Rinpoché (condamné à mort avec un sursis de 2 ans), et Khenpo Jigmé Phuntsok (décédé le 7 Janvier 2004 à 70 ans au Tibet, suite à une maladie cardiaque pour laquelle il devait être opéré dans un hôpital militaire, emprisonné et mis au secret, son monastère fut démoli après l’expulsion de 8 000 nonnes et moines) ont été prises pour cible par les autorités chinoises pour leur allégeance au Dalaï Lama.
Les Lamas ne peuvent plus réellement donner d’enseignements traditionnels du fait d’une rééducation politique qui s’est intensifiée dans tous les monastères depuis trois ans. Partout où il y a un monastère, il y a un "Chargé des affaires religieuses". La plupart des monastères tibétains sont infiltrés par des moines espions chargés de dénoncer les vrais moines. Dans ces conditions, la vie monacale et la spécificité du bouddhisme tibétain a perdu son sens. Tout est contrôlé par les Chinois, qui considèrent les monastères comme des "Unités de travail".
Les principaux monastères sont donc surmontés d’un drapeau rouge qui marque, menace, intimide et rabaisse les moines et les nonnes. On entre dans ces lieux sacrés en passant près d’une plaque dorée qui explique que l’on pénètre dans telle ou telle Unité de travail. Les moines doivent donc planter des arbres comme tout le monde, faire de l’exercice, payer des taxes et surtout obéir au parti.
Le parti communiste chinois, bien qu’athée par principe, a emprisonné Nyima, le vrai Panchen Lama, un enfant de 10 ans (le plus jeune prisonnier politique du monde), pour nommer à sa place un autre enfant tibétain qu’il contrôle.
"ILS NOUS ONT VOLE NOTRE SILENCE" (cf. le film Kundun)
La propagande et la musique chinoises braillent chaque matin les slogans du parti à travers les haut-parleurs proches des monastères. Quel réveil pour la Cité des Dieux ! Même dans les villages les plus reculés, les mêmes haut-parleurs braillent. Silence, on rééduque ! ou plutôt, on hurle encore plus fort que les cris de douleur des nonnes torturées à quelques centaines de mètres.
LA PEUR QUOTIDIENNE
Au Tibet, certains parents n’osent plus parler devant leurs enfants de sujets sensibles de peur qu’ils ne les dénoncent. Tout le monde se méfie, car il y a des espions partout et la délation est une pratique quotidienne.
UN GENOCIDE CULTUREL
Les Chinois disent qu’ils représentent 10 % de la population du Tibet. En fait, au rythme auquel arrivent les colons chinois, ils représentent déjà plus de 60 % de la population sur l’ensemble du territoire tibétain et même 80 % dans certaines régions de l’est du Tibet. Soit 99 % d’ici quatre ans.
Les écoliers tibétains sont obligés d’écrire des rédactions contre le Dalai Lama et d’apprendre le chinois comme première langue en primaire puis uniquement celle-ci dans le secondaire. S’ils n’ont pas une carte d’identité de Lhassa, ils ne peuvent pas s’inscrire dans les établissements scolaires à moins de payer ; avec de l’argent on peut tout obtenir.
Les écoliers ne peuvent plus s’habiller en costume traditionnel : ils ont des survêtements bleus et blancs.
Les jeunes écoliers dessinent d’un trait averti la calligraphie chinoise le soir à la maison. Ils savent que de leur connaissance de la langue de Mao et de leur application à reproduire les milliers de signes chinois, dépend leur avenir dans le Tibet chinois. Des centaines de jeunes Tibétains sont ainsi envoyés, chaque année, se former en Chine pendant des années à la médecine, la littérature, les langues pour les touristes. Ils reviennent avec un oeil et une oreille sinisée. Ils ne peuvent plus écrire le tibétain, ils s’expriment mieux en chinois. Qu’est-ce qui représente le plus une culture que sa langue ?
L'université est contrôlée. La télé est contrôlée. Les belles nomades de l’Amdo sont forcées de chanter en chinois. On mélange, on divise, on sème le trouble, on abrutit, on sinise. Les moines prisonniers doivent chanter l’hymne chinois chaque semaine pendant la montée du drapeau rouge. S’ils se révoltent, on les tue. Les touristes ne voient rien.
Le Tibet meurt dans l’indifférence des nations. Depuis 1995, la situation s’est aggravée. On est revenu dans ce pays à une atmosphère similaire à celle de la "révolution culturelle".
Certaines informations contenues dans ce témoignage sont livrées sans précision de lieu, ni d’identité des personnes, afin de préserver la sécurité des Tibétains impliqués.
Voici le quotidien des Tibétains : les sentences publiques, puis... les exécutions publiques. De nombreux prisonniers !!... chacun encadré par deux policiers.
C'est l'humiliation publique avant l'assignation de la peine.
Un slogan du type "Bhod Rangzen !!" (=Tibet Libre), ou une photo du Dalaï-Lama dans la poche ? Et voici la sentence: plusieurs années de prison. Si c'est une récidive, ce peut être l'exécution...
23 décembre 2005 :
LES DROITS DES TIBETAINS SACRIFIES SUR L'AUTEL DU « MIRACLE ECONOMIQUE » CHINOISDans la cacophonie des pubs à vocation festive et les cris des victimes de mille morts qui ensanglantent l'actualité, la voix d'un peuple occupé, colonisé par une dictature vivement courtisée par les néo-démocrates de tout poil a-t-elle quelque chance d'éveiller un écho ? Peut-être, envers et contre tout. Quoi qu'il en soit, la communauté tibétaine s'était donné rendez-vous à Genève à l'occasion du 10 décembre, Journée dite des droits de l'homme, pour rappeler que là-bas, au loin, là-haut sur le toit du monde, son pays et son peuple sont à l'agonie. A ses côtés était présente une délégation de l'Assemblée populaire tibétaine (parlement en exil), invitée par le Groupe parlementaire suisse pour le Tibet.Foin de la propagande chinoise persistante qui se targue de développement et d'exploits techniques pour mieux lancer de la poudre aux yeux à la galerie et aveugler ceux qui ne veulent pas voir : il est grand temps de prendre en compte le coût humain de cette croissance échevelée qui fait saliver tant de grands manitous à travers le monde. En Chine elle-même, les plus démunis sont les plus exploités, et au Tibet, c'est un pays dans son ensemble qui est voué à s'engloutir dans le magma informe d'une supposée modernisation aux dépens de ses habitants. A moins qu'un sursaut de la communauté internationale ne pousse, avant qu'il ne soit décidément trop tard, les responsables des affaires du monde à porter secours à un peuple en danger.
Illusion, dira-t-on. Peut-être, mais... mini lueur d'espoir dans un trop long tunnel : le rapporteur des Nations unies sur la torture vient de faire une première visite en Chine - promise, attendue et sans cesse reportée depuis dix ans. Manfred Nowak a donné son avis dès son retour dans un rapport à la fois mesuré et accablant. Ses escales à Pékin, Lhassa au Tibet et Urumqi au Turkestan oriental n'ont pas été sans mésaventures qu'il regrette, et il conclut de ses entretiens souvent épiés sur place que la torture reste largement répandue dans le système pénitentiaire chinois. D'où ses recommandations d'appliquer les normes internationales ratifiées par le gouvernement...Et déjà c'en est trop pour les autorités de Pékin : le porte-parole du ministère des affaires étrangères a aussitôt réagi, dénonçant les propos du rapporteur qu'il enjoint sèchement 'de corriger ses conclusions erronées' puisque 'des mécanismes sont en place pour éviter le problème'. En effet, la torture est hors la loi en Chine depuis 1996, si bien que les preuves qui en témoignent d'abondance, sans parler de la peine de mort, sont sans doute imputables à une poignée d'esprits malveillants ! Quant aux victimes de mauvais traitements - dissidents, moines et civils tibétains ou ouïghours taxés de « séparatisme », activistes et défenseurs des droits des plus pauvres, journalistes - ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes au lieu de ternir par leurs vains propos la réputation du pays. D'ailleurs, qui à l'étranger se soucie vraiment de les écouter, voire de les entendre, tant le miroir aux alouettes du« miracle économique » brouille les sens d'émissaires prêts à toutes les compromissions pour plaire aux locataires de la Cité interdite ?Tout cynisme étalé, les autorités chinoises n'ont pas hésité à envoyer la troupe dans le grand monastère de Drépung, à l'orée de Lhassa, pour disperser une manifestation pacifique des moines. Ils étaient réunis en silence dans la cour intérieure pour protester contre l'arrestation de cinq responsables monastiques, appréhendés manu militari pour avoir refusé de signer un engagement à renier le dalaï-lama. Cela s'est passé fin novembre, dans le cadre d'une nouvelle 'campagne de rééducation' visant à mettre au pas les récalcitrants encore enclins à se croire tibétains. Comme par hasard, juste durant la visite du rapporteur de l'ONU : en a-t-il eu vent ?Et pendant ce temps, d'autres Tibétains continuent de braver les pires dangers dans l'espoir de trouver refuge loin de l'oppression chinoise. Nous en avons rencontré quelques-uns en septembre à Katmandou, avant qu'ils ne poursuivent leur chemin vers l'Inde : ayant échappé à une fusillade des garde-frontières chinois, ils ont été amenés sains et sauf au Centre d'accueil. Une vingtaine d'autres ont été arrêtés par la police népalaise fin novembre, incarcérés faute de papiers et condamnés à 11 mois de prison ou à payer chacun une amende de 120 $. Pour cette fois, ils ont été tirés d'affaire par la communauté tibétaine sur place et remis au Commissariat pour les réfugiés. Face à ces drames guère médiatisés, ne serait-ce que parce que les journalistes ne sont pas 'autorisés' à faire librement leur travail au Tibet, pas plus qu'en Chine, que pèse le refus de visa dont l'auteur de ces lignes a été récemment l'objet? Rien, sinon des regrets - et la certitude que le durcissement des autorités chinoises concernant la liberté d'expression et le respect des droits fondamentaux laisse mal augurer des promesses prodiguées à tout va pour l'horizon 2008, celui des JO tant convoités et obtenus à l'arraché grâce à des complaisances douteuses. Faudra-t-il un jour rappeler les JO de Berlin en 1936 ?Claude B. Levenson
http://www.claudelevenson.net
claudelevenson@hotmail.com
Auteur de Tibet, otage de la Chine, Ed. Ph. Picquier
Par Emile d'Albret
Lire l'article de Claude B Levenson en bas de page : Les droits des Tibétains sacrifiés sur l'autel du "miracle économique" Chinois
Avant l’invasion chinoise, le Tibet était Un pays de lait entouré d’une barrière de montagnes enneigées. Il est aujourd’hui un pays où des hommes subissent la torture et l’assassinat parce qu’ils ne veulent pas renier leur foi, leur culture et leur identité. Le Tibet est devenu l’exemple de l’exploitation méthodique d'un pays et d'un peuple par un pouvoir totalitaire et expansionniste.
Tout cela se déroule aux yeux de tous et dans une certaine indifférence générale, voire même une complaisance des grandes nations du monde qui font passer les intérêts économiques avant le respect des droits de l’homme.
Une propagande à l’œuvre dans le monde tente de dévaloriser le bouddhisme et le Dalaï-Lama. En France, sur un site anti-sectes, on peut lire une page consacrée au Bouddhisme qui voudrait faire croire que le Dalaï-Lama est « le chef d’un système religieux dont le but est de conquérir le monde » ou encore que « Le bouddhisme tibétain est centré sur la magie, la croyance aux esprits et les rituels de sacrifice dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital » et que « la " déesse protectrice personnelle " du Dalaï-Lama est un démon (nommé Palden Lhamo) dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ".
Ainsi, comme nous l’avons vu à d’autres occasions, les activistes anti-sectes sont prompts à récupérer toutes diffamations pour défendre leur lutte contre les minorités spirituelles.
Le Tibet est un symbole de l’affrontement entre le matérialisme triomphant et l’aspiration spirituelle. Nous en résumons ci-dessous les grandes lignes historiques :
Historique d’une répression
Extraits condensés de « Quel Tibet pour le XXIè siècle ? » par Olivier Masseret http://www.buddhaline.net/article.php3?id_article=410 titres modifiés.
Le 7 octobre 1950, un an après la Révolution chinoise, le président Mao Zedong lance l’Armée populaire de libération à l’assaut du Tibet oriental. Comme le proclame le titre de l’hymne national chinois, "l’Orient est rouge".
(…) Ayant vainement tenté de légitimer cette invasion par un soi-disant appel de patriotes tibétains contre l’impérialisme étranger (malheureusement, seuls six Occidentaux en tout et pour tout résidaient au Tibet !), les justifications avancées par la Chine Populaire firent état de la mission qui lui incombait de " libérer le Tibet " d’une " tyrannie féodale ".
Les motivations réelles de Mao qui, dès la Révolution, sous la double instance du nationalisme chinois et de l’idéologie communiste n’avait jamais caché son intention de " réunifier " au plus tôt le Tibet à la " Mère-patrie " étaient plus nombreuses que le simple fait impérial : il s'agissait aussi de s’assurer les richesses naturelles incommensurables du Haut pays ; d’établir un glacis protecteur au regard de l’Inde et de l’URSS ; de briser la stratégie d’encerclement de cette dernière ; de disposer du contrôle de l’espace himalayen.
A l’époque, le XIVe et actuel Dalaï-Lama est âgé de 15 ans et poursuit ses études monastiques. Il est précipitamment investi pour tenter de faire pièce à la menace grandissante et à l’impuissance du Régent et reçoit la lourde charge de diriger le pays. L’appel à l’aide qu’il lance aux Nations Unies restera sans réponse.
(…)En 1959, le 10 mars, alors que le peuple de Lhassa croit sa sécurité menacée et se porte en masse pour le protéger, il doit, au bout d’une semaine, dans une atmosphère explosive, se résoudre à quitter en secret la capitale et prendre, de nuit, un chemin qu’il ne sait pas encore être celui de l’exil. Dès les premiers bombardements sur le palais d’Été du Norbulingka où les Chinois le croient toujours, les Tibétains se soulèvent contre l’occupant. En trois jours, près dix mille d’entre eux sont tués et des milliers arrêtés. Au total près de 90.000 Tibétains vont perdre la vie dans l’année qui suivra. Une chape de plomb s’abat sur le Haut pays ; elle ne se lèvera plus.
(…)Le Dalaï-Lama établit un Gouvernement en exil, un Parlement et une Constitution démocratiques. Toutes les fonctions d’une Administration, d’abord provisoire, doivent être recréées pour subvenir aux multiples nécessités de l’exil et faire face à l’afflux considérable de Tibétains qui, s’échappant souvent au péril de leur vie de la " prison tibétaine ", veulent rejoindre Kundun (" La Présence "). (…)Un accent particulier est également mis sur la sauvegarde de la culture.(…) en plus des enfants, les moines et les nonnes - qui font, au Tibet, l’objet d’une répression très ciblée - constituent une part importante des réfugiés. Aujourd’hui, la diaspora tibétaine est estimée à 130.000 personnes, principalement établies en Inde, au Népal et au Bhoutan.
Parallèlement, le Dalaï-Lama parcourt le monde pour plaider la cause de son pays. Résolument pacifique, il ordonne dans les années 70 aux guerriers Khampas de cesser la résistance armée (…) à l’instar du Mahatma Gandhi il prône la pratique de l’ahîmsa, la non-violence, conforme aux préceptes enseignés par le Bouddha Shakyamuni et seule capable à terme, selon lui, de vaincre la haine et l’oppression.
N’exigeant pas l’indépendance, désormais irréaliste, il réclame seulement une véritable autonomie et a exposé ses propositions à Washington, en 1987, dans un Plan de paix en cinq points. En 1989 (l’année de Tienanmen), il reçoit le Prix Nobel de la paix.
Bilan de l’occupation du Tibet par la Chine
Au terme de quarante ans de mainmise absolue sur le Tibet, un bilan terrible peut être dressé de l’occupation chinoise. Dans son Rapport de décembre 1997, la Commission internationale de Juristes (Genève - ONG ayant statut consultatif auprès de l’ONU) note : " Les violations des droits de l’homme et attaques contre la culture tibétaine sont enracinées dans le déni du droit le plus fondamental du peuple tibétain - le droit à l’autodétermination. C’est dans le but d’asseoir une domination étrangère et impopulaire que la Chine s’est engagée à supprimer la dissidence nationaliste tibétaine et à neutraliser la culture tibétaine. C’est dans le but de coloniser des sujets contre leur volonté que la Chine a encouragé et facilité l’installation de Chinois à l’intérieur du Tibet, où ils ont la haute main sur la politique, la sécurité et l’économie. "
Si l’on doit donner une comptabilité des pertes en vies humaines depuis 1949, on estime à plus de 1,3 million le nombre de Tibétains (un cinquième de la population) morts directement ou indirectement du fait de l’occupation. De nombreux autres ont connu et connaissent les camps (laogaïs). La détention arbitraire est le plus souvent la règle. Certains passent plusieurs dizaines d’années en prison. Le recours à la torture y est généralisé, les mauvais traitements sont communs et les exécutions sommaires fréquentes. Le tiers des prisonniers politiques est composé de moines et de nonnes. Les libertés d’expression et de réunion n’existent pas. Manifester pacifiquement pour l’indépendance du Tibet, distribuer des tracts, arborer un drapeau tibétain, un portrait du Panchen-Lama ou du Dalaï-Lama, communiquer avec des étrangers ou avec " la clique du Dalaï " constituent des " atteintes à la sécurité de l’État " et des crimes de séparatisme " tendant à diviser la nation".
Le volet le plus directement menaçant pour l’identité tibétaine est le transfert de populations par un déversement massif de colons chinois. On estime leur nombre entre huit et neuf millions, rendant d’ores et déjà les Tibétains minoritaires dans leur propre pays. (…)
La Chine reconnaît pratiquer au Tibet, en dépit de lois officielles réputées favorables aux " minorités ", une politique coercitive de contrôle des naissances. Stérilisation imposée aux Tibétaines, avortements forcés (y compris dans des stades avancés de grossesse), meurtres de nouveau-nés sont avérés.
Déni des droits sociaux et de la liberté religieuse : dans la pratique, si des droits sociaux sont reconnus aux Tibétains (droit à l’éducation, à la santé, au logement…), le système fait qu’ils sont maintenus dans la quasi impossibilité d’y accéder pleinement. Une discrimination est très ouvertement pratiquée à leur endroit, provoquant leur marginalisation accélérée. Au demeurant, ils font l’objet d’un profond mépris et d’un racisme affiché de la part des Hans (Chinois). Quant à la liberté religieuse, selon les époques elle est, au pire interdite, au mieux une façade.
Effacement de la culture : des 6 259 monastères, fondements mêmes de l’identité et de la culture tibétaines, seuls treize survécurent à la destruction totale. Les trésors de l’art bouddhique furent pillés ou anéantis, les moines et les nonnes persécutés ou pire, l’architecture traditionnelle rasée, la langue tibétaine entravée, l’Histoire réécrite.
Brèves de France-Tibet (2004)
www.tibet.fr/nouvelles.htm
Depuis que la Chine a signé la Convention contre la torture, 84 Tibétains sont morts conséquemment à des tortures : peines de mort déguisées ? Les tortures cruelles et dégradantes des prisonniers politiques sont systématiques en Chine (coup de matraques électriques et décharges sur tout le corps, obligation de se tenir debout sur un sol gelé jusqu’à ce que la peau reste collée au sol, etc). Les prisonniers subissent de graves traumatismes psychologiques. Les femmes souffrent des formes les plus dégradantes de torture. Bastonnades impitoyables, viols et agressions sexuelles : lacération des bouts de seins, matraques électriques enfoncées dans le vagin et l’anus, enveloppement du corps par des fils électriques sous tension… sont parmi les atrocités décrites. Comme si tout cela ne suffisait pas, les prisonniers politiques sont régulièrement soumis à l'extraction obligatoire de sang, à des exercices intensifs et aux travaux forcés.
Au Tibet, détenir une photo, un livre ou une vidéo du Dalaï Lama est un “ crime ” puni d'une amende de 4 000 Yuans (500 Euros), une somme astronomique pour les Tibétains. Depuis la mise en place de la campagne anti Dalaï Lama, de nombreuses arrestations ont eu lieu au Tibet : Trois des plus grandes figures religieuses - Geshé Sonam Phuntsok (en prison pour 5 ans), Tenzin Delek Rinpoché (condamné à mort avec un sursis de 2 ans), et Khenpo Jigmé Phuntsok (décédé le 7 Janvier 2004 à 70 ans au Tibet, suite à une maladie cardiaque pour laquelle il devait être opéré dans un hôpital militaire, emprisonné et mis au secret, son monastère fut démoli après l’expulsion de 8 000 nonnes et moines) ont été prises pour cible par les autorités chinoises pour leur allégeance au Dalaï Lama.
Les Lamas ne peuvent plus réellement donner d’enseignements traditionnels du fait d’une rééducation politique qui s’est intensifiée dans tous les monastères depuis trois ans. Partout où il y a un monastère, il y a un "Chargé des affaires religieuses". La plupart des monastères tibétains sont infiltrés par des moines espions chargés de dénoncer les vrais moines. Dans ces conditions, la vie monacale et la spécificité du bouddhisme tibétain a perdu son sens. Tout est contrôlé par les Chinois, qui considèrent les monastères comme des "Unités de travail".
Les principaux monastères sont donc surmontés d’un drapeau rouge qui marque, menace, intimide et rabaisse les moines et les nonnes. On entre dans ces lieux sacrés en passant près d’une plaque dorée qui explique que l’on pénètre dans telle ou telle Unité de travail. Les moines doivent donc planter des arbres comme tout le monde, faire de l’exercice, payer des taxes et surtout obéir au parti.
Le parti communiste chinois, bien qu’athée par principe, a emprisonné Nyima, le vrai Panchen Lama, un enfant de 10 ans (le plus jeune prisonnier politique du monde), pour nommer à sa place un autre enfant tibétain qu’il contrôle.
"ILS NOUS ONT VOLE NOTRE SILENCE" (cf. le film Kundun)
La propagande et la musique chinoises braillent chaque matin les slogans du parti à travers les haut-parleurs proches des monastères. Quel réveil pour la Cité des Dieux ! Même dans les villages les plus reculés, les mêmes haut-parleurs braillent. Silence, on rééduque ! ou plutôt, on hurle encore plus fort que les cris de douleur des nonnes torturées à quelques centaines de mètres.
LA PEUR QUOTIDIENNE
Au Tibet, certains parents n’osent plus parler devant leurs enfants de sujets sensibles de peur qu’ils ne les dénoncent. Tout le monde se méfie, car il y a des espions partout et la délation est une pratique quotidienne.
UN GENOCIDE CULTUREL
Les Chinois disent qu’ils représentent 10 % de la population du Tibet. En fait, au rythme auquel arrivent les colons chinois, ils représentent déjà plus de 60 % de la population sur l’ensemble du territoire tibétain et même 80 % dans certaines régions de l’est du Tibet. Soit 99 % d’ici quatre ans.
Les écoliers tibétains sont obligés d’écrire des rédactions contre le Dalai Lama et d’apprendre le chinois comme première langue en primaire puis uniquement celle-ci dans le secondaire. S’ils n’ont pas une carte d’identité de Lhassa, ils ne peuvent pas s’inscrire dans les établissements scolaires à moins de payer ; avec de l’argent on peut tout obtenir.
Les écoliers ne peuvent plus s’habiller en costume traditionnel : ils ont des survêtements bleus et blancs.
Les jeunes écoliers dessinent d’un trait averti la calligraphie chinoise le soir à la maison. Ils savent que de leur connaissance de la langue de Mao et de leur application à reproduire les milliers de signes chinois, dépend leur avenir dans le Tibet chinois. Des centaines de jeunes Tibétains sont ainsi envoyés, chaque année, se former en Chine pendant des années à la médecine, la littérature, les langues pour les touristes. Ils reviennent avec un oeil et une oreille sinisée. Ils ne peuvent plus écrire le tibétain, ils s’expriment mieux en chinois. Qu’est-ce qui représente le plus une culture que sa langue ?
L'université est contrôlée. La télé est contrôlée. Les belles nomades de l’Amdo sont forcées de chanter en chinois. On mélange, on divise, on sème le trouble, on abrutit, on sinise. Les moines prisonniers doivent chanter l’hymne chinois chaque semaine pendant la montée du drapeau rouge. S’ils se révoltent, on les tue. Les touristes ne voient rien.
Le Tibet meurt dans l’indifférence des nations. Depuis 1995, la situation s’est aggravée. On est revenu dans ce pays à une atmosphère similaire à celle de la "révolution culturelle".
Certaines informations contenues dans ce témoignage sont livrées sans précision de lieu, ni d’identité des personnes, afin de préserver la sécurité des Tibétains impliqués.
Voici le quotidien des Tibétains : les sentences publiques, puis... les exécutions publiques. De nombreux prisonniers !!... chacun encadré par deux policiers.
C'est l'humiliation publique avant l'assignation de la peine.
Un slogan du type "Bhod Rangzen !!" (=Tibet Libre), ou une photo du Dalaï-Lama dans la poche ? Et voici la sentence: plusieurs années de prison. Si c'est une récidive, ce peut être l'exécution...
23 décembre 2005 :
LES DROITS DES TIBETAINS SACRIFIES SUR L'AUTEL DU « MIRACLE ECONOMIQUE » CHINOISDans la cacophonie des pubs à vocation festive et les cris des victimes de mille morts qui ensanglantent l'actualité, la voix d'un peuple occupé, colonisé par une dictature vivement courtisée par les néo-démocrates de tout poil a-t-elle quelque chance d'éveiller un écho ? Peut-être, envers et contre tout. Quoi qu'il en soit, la communauté tibétaine s'était donné rendez-vous à Genève à l'occasion du 10 décembre, Journée dite des droits de l'homme, pour rappeler que là-bas, au loin, là-haut sur le toit du monde, son pays et son peuple sont à l'agonie. A ses côtés était présente une délégation de l'Assemblée populaire tibétaine (parlement en exil), invitée par le Groupe parlementaire suisse pour le Tibet.Foin de la propagande chinoise persistante qui se targue de développement et d'exploits techniques pour mieux lancer de la poudre aux yeux à la galerie et aveugler ceux qui ne veulent pas voir : il est grand temps de prendre en compte le coût humain de cette croissance échevelée qui fait saliver tant de grands manitous à travers le monde. En Chine elle-même, les plus démunis sont les plus exploités, et au Tibet, c'est un pays dans son ensemble qui est voué à s'engloutir dans le magma informe d'une supposée modernisation aux dépens de ses habitants. A moins qu'un sursaut de la communauté internationale ne pousse, avant qu'il ne soit décidément trop tard, les responsables des affaires du monde à porter secours à un peuple en danger.
Illusion, dira-t-on. Peut-être, mais... mini lueur d'espoir dans un trop long tunnel : le rapporteur des Nations unies sur la torture vient de faire une première visite en Chine - promise, attendue et sans cesse reportée depuis dix ans. Manfred Nowak a donné son avis dès son retour dans un rapport à la fois mesuré et accablant. Ses escales à Pékin, Lhassa au Tibet et Urumqi au Turkestan oriental n'ont pas été sans mésaventures qu'il regrette, et il conclut de ses entretiens souvent épiés sur place que la torture reste largement répandue dans le système pénitentiaire chinois. D'où ses recommandations d'appliquer les normes internationales ratifiées par le gouvernement...Et déjà c'en est trop pour les autorités de Pékin : le porte-parole du ministère des affaires étrangères a aussitôt réagi, dénonçant les propos du rapporteur qu'il enjoint sèchement 'de corriger ses conclusions erronées' puisque 'des mécanismes sont en place pour éviter le problème'. En effet, la torture est hors la loi en Chine depuis 1996, si bien que les preuves qui en témoignent d'abondance, sans parler de la peine de mort, sont sans doute imputables à une poignée d'esprits malveillants ! Quant aux victimes de mauvais traitements - dissidents, moines et civils tibétains ou ouïghours taxés de « séparatisme », activistes et défenseurs des droits des plus pauvres, journalistes - ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes au lieu de ternir par leurs vains propos la réputation du pays. D'ailleurs, qui à l'étranger se soucie vraiment de les écouter, voire de les entendre, tant le miroir aux alouettes du« miracle économique » brouille les sens d'émissaires prêts à toutes les compromissions pour plaire aux locataires de la Cité interdite ?Tout cynisme étalé, les autorités chinoises n'ont pas hésité à envoyer la troupe dans le grand monastère de Drépung, à l'orée de Lhassa, pour disperser une manifestation pacifique des moines. Ils étaient réunis en silence dans la cour intérieure pour protester contre l'arrestation de cinq responsables monastiques, appréhendés manu militari pour avoir refusé de signer un engagement à renier le dalaï-lama. Cela s'est passé fin novembre, dans le cadre d'une nouvelle 'campagne de rééducation' visant à mettre au pas les récalcitrants encore enclins à se croire tibétains. Comme par hasard, juste durant la visite du rapporteur de l'ONU : en a-t-il eu vent ?Et pendant ce temps, d'autres Tibétains continuent de braver les pires dangers dans l'espoir de trouver refuge loin de l'oppression chinoise. Nous en avons rencontré quelques-uns en septembre à Katmandou, avant qu'ils ne poursuivent leur chemin vers l'Inde : ayant échappé à une fusillade des garde-frontières chinois, ils ont été amenés sains et sauf au Centre d'accueil. Une vingtaine d'autres ont été arrêtés par la police népalaise fin novembre, incarcérés faute de papiers et condamnés à 11 mois de prison ou à payer chacun une amende de 120 $. Pour cette fois, ils ont été tirés d'affaire par la communauté tibétaine sur place et remis au Commissariat pour les réfugiés. Face à ces drames guère médiatisés, ne serait-ce que parce que les journalistes ne sont pas 'autorisés' à faire librement leur travail au Tibet, pas plus qu'en Chine, que pèse le refus de visa dont l'auteur de ces lignes a été récemment l'objet? Rien, sinon des regrets - et la certitude que le durcissement des autorités chinoises concernant la liberté d'expression et le respect des droits fondamentaux laisse mal augurer des promesses prodiguées à tout va pour l'horizon 2008, celui des JO tant convoités et obtenus à l'arraché grâce à des complaisances douteuses. Faudra-t-il un jour rappeler les JO de Berlin en 1936 ?Claude B. Levenson
http://www.claudelevenson.net
claudelevenson@hotmail.com
Auteur de Tibet, otage de la Chine, Ed. Ph. Picquier
URGENCE TIBET
TIBET : APPEL AU PEUPLE CHINOIS
Appel au peuple chinois de Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama, 28 mars 2008Je salue aujourd’hui chaleureusement mes sœurs et frères chinois du monde entier, et tout particulièrement ceux de la République populaire de Chine. A la lumière des événements survenus dernièrement au Tibet, j’aimerais vous faire part de mes réflexions sur les relations entre le peuple tibétain et le peuple chinois, et lancer à chacun d’entre vous un appel personnel.Je suis profondément attristé par les pertes de vies subies lors des derniers événements tragiques au Tibet et suis conscient que des Chinois ont également trouvé la mort. Je compatis avec les victimes et leurs familles, et je prie pour elles. Les troubles récents démontrent nettement la gravité de la situation au Tibet ainsi que l’urgence de trouver une solution pacifique et mutuellement bénéfique par le dialogue. Même dans les circonstances actuelles, j’exprime aux autorités chinoises ma volonté de travailler avec elles pour établir la paix et la stabilité.Sœurs et frères chinois, je vous assure que je ne désire nullement la séparation du Tibet. Je ne souhaite pas non plus enfoncer un coin entre Tibétains et Chinois. J’ai au contraire toujours eu à cœur de trouver une véritable solution au problème du Tibet, qui garantisse les intérêts à long terme des Chinois comme des Tibétains. Comme je l’ai maintes fois répété, mon principal souci est d’assurer la survie de la spécificité de la culture, de la langue et de l’identité du peuple tibétain. En tant que simple moine qui s’efforce d’observer chaque jour de sa vie les préceptes bouddhiques, je vous assure de la sincérité de ma motivation.J’appelle les dirigeants de la République populaire de Chine à clairement comprendre ma position et à œuvrer au règlement de ces problèmes en "recherchant la vérité dans les faits".Je presse les dirigeants chinois de faire preuve de sagesse et d’entamer un dialogue sérieux avec le peuple tibétain. Je les appelle aussi à déployer des efforts sincères pour contribuer à la stabilité et à l’harmonie de la République populaire de Chine et éviter de provoquer des tensions inter-ethniques. La couverture des derniers événements au Tibet par les médias publics chinois qui dénaturent la réalité et induisent en erreur pourrait semer des graines de tensions ethniques et avoir des conséquences imprévisibles à long terme. C’est pour moi un grave sujet de préoccupation. De même, en dépit de mon soutien répété aux Jeux olympiques de Beijing (Pékin), les autorités chinoises, dans le but de creuser un fossé entre le peuple chinois et moi-même, affirment que j’essaie de saboter les jeux. Il est toutefois encourageant pour moi de constater que plusieurs intellectuels et universitaires chinois expriment également les fortes préoccupations suscitées par les actions des dirigeants chinois et les risques pouvant en découler à long terme, notamment en matière de relations inter-ethniques.Depuis des temps anciens, Tibétains et Chinois vivent comme voisins. Durant les deux mille ans de l’histoire connue de nos peuples, nous avons parfois entretenu des relations amicales, contractant même des alliances matrimoniales, alors que d’autres fois, nous nous sommes combattus. Le bouddhisme ayant cependant fleuri en Chine avant d’arriver au Tibet par l’Inde, nous, Tibétains, avons toujours accordé aux Chinois le respect et l’affection dus aux sœurs et frères aînés en dharma. Les membres de la communauté chinoise vivant hors de Chine le savent bien et certains d’entre eux ont participé à mes conférences bouddhiques, tout comme le savent les pèlerins venant de Chine continentale que j’ai eu le privilège de rencontrer. Ces rencontres m’encouragent et je crois qu’elles peuvent contribuer à une meilleure compréhension entre nos deux peuples.Le vingtième siècle a été témoin de changements considérables dans de nombreuses parties du monde et le Tibet, lui aussi, a été entraîné dans ce mouvement. Peu après la création de la République populaire de Chine en 1949, l’Armée de libération du peuple pénétrait au Tibet, ce qui a finalement abouti à la conclusion de l’Accord en 17 points entre la Chine et le Tibet en mai 1951. Lorsque j’étais à Beijing en 1954-55, participant au Congrès national du peuple, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de hauts dirigeants, dont le président Mao lui-même, et de nouer des liens personnels d’amitié avec eux. De fait, le président Mao m’a donné des conseils sur plusieurs questions, de même que des assurances personnelles sur l’avenir du Tibet. Encouragé par ces assurances et inspiré par la ferveur de nombreux dirigeants révolutionnaires chinois de cette époque, je suis rentré au Tibet empli de confiance et d’optimisme. Certains membres du parti communiste tibétain partageaient le même espoir. De retour à Lhassa, j’ai tout mis en œuvre pour obtenir une véritable autonomie du Tibet au sein de la famille de la République populaire de Chine (RPC). J’estimais que c’était la meilleure façon de servir les intérêts à long terme des peuples tibétain et chinois.Malheureusement, des tensions, qui ont commencé à monter au Tibet à partir de 1956 environ, ont finalement abouti au soulèvement pacifique du 10 mars 1959 à Lhassa et à ma fuite en exil. Même si nombre de changements bénéfiques se sont produits au Tibet sous le régime de la République populaire de Chine, ces changements, comme l’a souligné en janvier 1989 le précédent Panchen Lama, ont été assombris par d’immenses souffrances et des destructions à grande échelle. Les Tibétains devaient constamment vivre dans la peur, alors que le gouvernement chinois continuait de se méfier d’eux. Toutefois, au lieu de cultiver de l’animosité envers les dirigeants chinois responsables de la dure répression du peuple tibétain, je priais pour que nous devenions amis. C’est ce que j’exprimais dans ces quelques lignes d’une prière écrite en 1960, un an après mon arrivée en Inde. "Puissent-ils réaliser l’œil de la sagesse, savoir ce qui est à accomplir et ce qui est à abandonner, et demeurer dans la gloire de l’amitié et de l’amour". De nombreux Tibétains, parmi lesquels des écoliers, récitent ces lignes dans leurs prières quotidiennes.En 1974, à la suite de graves discussions avec mon cabinet, le Kashag, de même qu’avec le président et le vice-président de l’Assemblée des députés du peuple tibétain, nous avons décidé de trouver une voie médiane visant à ne pas séparer le Tibet de la Chine, mais à favoriser le développement pacifique du Tibet. Même si nous n’avions pas de contact à ce moment avec la RPC – qui se trouvait alors en pleine Révolution culturelle – nous avions déjà admis que, tôt ou tard, nous devrions résoudre la question du Tibet par voie de négociations. Nous avons également reconnu que, du moins en ce qui concerne la modernisation et le développement économique, il serait grandement bénéfique au Tibet de demeurer au sein de la RPC. Bien que le Tibet possède un héritage culturel riche et ancien, il est peu développé sur le plan matériel.Situé sur le toit du monde, le Tibet donne naissance aux plus grands fleuves d’Asie. C’est pourquoi la protection de l’environnement revêt une importance primordiale sur le Plateau tibétain. Notre préoccupation essentielle étant de sauvegarder la culture bouddhique tibétaine – enracinée dans les valeurs de la compassion universelle – tout comme la langue tibétaine et l’identité tibétaine unique, nous avons ardemment travaillé à l’obtention d’une véritable autonomie pour l’ensemble des Tibétains. La constitution de la RPC stipule que les ethnies, comme les Tibétains, jouissent de ce droit.En 1979, le dirigeant suprême de la Chine à cette époque, Deng Xiaoping, a assuré mon émissaire personnel que "hormis l’indépendance du Tibet", toutes les autres questions pouvaient être négociées. Comme nous avions déjà formulé notre approche consistant à rechercher une solution de la question tibétaine dans le cadre de la constitution de la RPC, nous nous trouvions en bonne position pour saisir cette nouvelle occasion. Mes envoyés ont rencontré à plusieurs reprises des représentants de la RPC. Depuis que nous avons renoué contact en 2002, il y a eu six rondes de discussions. Cependant, nous n’avons abouti à absolument aucun résultat concret sur la question fondamentale. Néanmoins, comme je l’ai déclaré à plusieurs reprises, je demeure fermement attaché à la Voie du milieu et je réaffirme être prêt à poursuivre le dialogue.Cette année, le peuple chinois attend avec fierté et impatience l’ouverture des Jeux olympiques. J’ai toujours soutenu l’idée que Beijing puisse accueillir les jeux. Ma position n’a pas changé. La Chine a la plus importante population du monde, une longue histoire et une civilisation extrêmement riche. Aujourd’hui, compte tenu de son impressionnant essor économique, elle émerge comme grande puissance. Il faut certainement s’en réjouir. Mais la Chine doit aussi gagner le respect et l’estime de la communauté internationale en bâtissant une société ouverte et harmonieuse, fondée sur les principes de la transparence, de la liberté et de la primauté du droit. Or, jusqu’à ce jour, les victimes de la tragédie de la place de Tiananmen, qui a bouleversé la vie de tant de citoyens chinois, n’ont reçu ni juste réparation ni réponse officielle. De même, lorsque des milliers de Chinois ordinaires des zones rurales subissent des injustices perpétrées par des fonctionnaires locaux corrompus qui les exploitent, leurs plaintes légitimes sont jetées aux oubliettes ou suscitent de violentes réactions. J’exprime ces préoccupations en tant que votre semblable, également prêt à se considérer comme membre de cette grande famille qu’est la République populaire de Chine. A cet égard, j’apprécie et soutiens la politique du président Hu Jintao visant à créer une "société harmonieuse" mais cette société ne peut s’édifier que sur la base d’une confiance mutuelle et dans un climat de liberté, dont la liberté d’expression et la primauté du droit. Je crois fermement que l’adoption de ces valeurs permettra de résoudre beaucoup de problèmes importants liés aux minorités, comme la question du Tibet, ainsi que celle du Turkestan oriental et de la Mongolie intérieure, où les autochtones ne constituent plus que 20% d’une population totale de 24 millions.J’espérais que la déclaration récente du président Hu Jintao selon laquelle la stabilité et la sécurité du Tibet concernent la stabilité et la sécurité du pays annoncerait l’avènement d’une ère nouvelle pour le règlement du problème du Tibet. Malheureusement, en dépit des efforts sincères que j’ai déployés pour ne pas séparer le Tibet de la Chine, les dirigeants de la République populaire de Chine m’accusent d’être un "séparatiste". De même, lorsque des Tibétains, à Lhassa et dans de nombreuses autres régions, ont protesté de manière spontanée pour exprimer un ressentiment profondément ancré, les autorités chinoises m’ont immédiatement accusé d’avoir orchestré ces manifestations. J’ai demandé que cette allégation fasse l’objet d’une enquête minutieuse, menée par un organe respecté.Sœurs et frères chinois – où que vous soyez – c’est empreint d’une grande inquiétude que j’en appelle à vous pour que nous puissions dissiper les malentendus entre nos deux communautés. J’en appelle aussi à vous pour que vous nous aidiez à trouver une solution pacifique et durable au problème du Tibet par le dialogue, dans un esprit de compréhension et de conciliation.Mes prières vous accompagnent.Tenzin Gyatso, Dalaï LamaLe 28 mars 2008Source : Tibet-info
lundi 31 mars 2008
Manifestation Soutien peuple tibétain samedi 29 mars 2008
Manifestation à l'inauguration de la Foire de Toulouse en soutien au Tibet
Une centaine de moines bouddhistes et de militants, réclamant la "liberté pour le Tibet", ont manifesté samedi à l'occasion de l'inauguration de la foire internationale de Toulouse dont la Chine est l'invitée.
Venus du monastère de Nalanda, près de Lavaur (Tarn), à environ 40 km de Toulouse, les moines, vêtus de toges et tuniques oranges et rouges, et les manifestants ont déployé des banderoles "Tibet libre", à l'entrée principale du parc des expositions.
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux tibétains, portaient des pancartes avec comme slogans "Sauvez le Tibet", "France des droits de l'Homme, que fais-tu?" ou "Halte au génocide".
Dans le calme, ils ont distribué des tracts aux visiteurs et ont fait circuler une pétition demandant au gouvernement chinois de "cesser immédiatement la répression et les arrestations arbitraires, et de libérer les prisonniers politiques".
Le consul général de la République populaire de Chine à Marseille, M. Song Binglin, qui devait présider l'inauguration samedi, a annulé sa visite, a-t-on appris auprès des organisateurs de la foire.
Cette décision faisait suite à l'absence des élus socialistes de la région.
Jeudi, les présidents PS de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et du conseil général de Haute-Garonne, Pierre Izard, ainsi que le nouveau maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen, avaient annoncé qu'ils n'inaugureraient pas la foire pour protester contre la situation au Tibet.
Les trois élus avaient, dans un communiqué commun, motivé leur décision "afin de marquer notre engagement en faveur du respect des droits de l'Homme au Tibet, comme partout dans le monde".
La foire internationale de Toulouse fête cette année sa 56e édition, avec comme invitée d'honneur la Chine: une grande exposition culturelle sur ce pays et son histoire y est présentée et de nombreux artisans chinois figurent parmi les exposants.
Le salon, qui accueille 750 exposants sur 90.000 m2 dans les domaines de l'habitat, de l'artisanat, des services et loisirs, fermera ses portes le 7 avril.
Une centaine de moines bouddhistes et de militants, réclamant la "liberté pour le Tibet", ont manifesté samedi à l'occasion de l'inauguration de la foire internationale de Toulouse dont la Chine est l'invitée.
Venus du monastère de Nalanda, près de Lavaur (Tarn), à environ 40 km de Toulouse, les moines, vêtus de toges et tuniques oranges et rouges, et les manifestants ont déployé des banderoles "Tibet libre", à l'entrée principale du parc des expositions.
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux tibétains, portaient des pancartes avec comme slogans "Sauvez le Tibet", "France des droits de l'Homme, que fais-tu?" ou "Halte au génocide".
Dans le calme, ils ont distribué des tracts aux visiteurs et ont fait circuler une pétition demandant au gouvernement chinois de "cesser immédiatement la répression et les arrestations arbitraires, et de libérer les prisonniers politiques".
Le consul général de la République populaire de Chine à Marseille, M. Song Binglin, qui devait présider l'inauguration samedi, a annulé sa visite, a-t-on appris auprès des organisateurs de la foire.
Cette décision faisait suite à l'absence des élus socialistes de la région.
Jeudi, les présidents PS de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et du conseil général de Haute-Garonne, Pierre Izard, ainsi que le nouveau maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen, avaient annoncé qu'ils n'inaugureraient pas la foire pour protester contre la situation au Tibet.
Les trois élus avaient, dans un communiqué commun, motivé leur décision "afin de marquer notre engagement en faveur du respect des droits de l'Homme au Tibet, comme partout dans le monde".
La foire internationale de Toulouse fête cette année sa 56e édition, avec comme invitée d'honneur la Chine: une grande exposition culturelle sur ce pays et son histoire y est présentée et de nombreux artisans chinois figurent parmi les exposants.
Le salon, qui accueille 750 exposants sur 90.000 m2 dans les domaines de l'habitat, de l'artisanat, des services et loisirs, fermera ses portes le 7 avril.
Manifestation de soutien au peuple tibétain à Toulouse
Par 9illes (Photographe) 15H32 27/03/2008
Mercredi à 17h00 a eu lieu place du Capitole, à Toulouse, un rassemblement afin de protester contre les violences de l'armée chinoise sur le territoire Tibétain.
Devant plus de 350 personnes, Guéshé Lobsang Tengyé (1) a fait l'état des lieux de la situation actuelle, dénonçant la répression systématique du gouvernement chinois envers le peuple tibétain. A noter que les représentants des différentes religions (catholique, protestant, orthodoxe, musulman, juif) se sont joint au mouvement et ont apporté leurs soutiens afin que des pressions internationales soient exercées envers le gouvernement de Pékin.
Pour voir le panoreportage, cliquez
(1) Moine depuis l'âge de 6 ans, Guéshé Lobsang Tengyé, réside et enseigne à l'institut Vajra Yogini (centre d'études et de méditation du bouddhisme tibétain) à Marzens, non loin de Lavaur, dans le Tarn.
Par 9illes (Photographe) 15H32 27/03/2008
Mercredi à 17h00 a eu lieu place du Capitole, à Toulouse, un rassemblement afin de protester contre les violences de l'armée chinoise sur le territoire Tibétain.
Devant plus de 350 personnes, Guéshé Lobsang Tengyé (1) a fait l'état des lieux de la situation actuelle, dénonçant la répression systématique du gouvernement chinois envers le peuple tibétain. A noter que les représentants des différentes religions (catholique, protestant, orthodoxe, musulman, juif) se sont joint au mouvement et ont apporté leurs soutiens afin que des pressions internationales soient exercées envers le gouvernement de Pékin.
Pour voir le panoreportage, cliquez
(1) Moine depuis l'âge de 6 ans, Guéshé Lobsang Tengyé, réside et enseigne à l'institut Vajra Yogini (centre d'études et de méditation du bouddhisme tibétain) à Marzens, non loin de Lavaur, dans le Tarn.
Merci Guy Gilbert (pensée du 21 mars 2008)
Le Tibet, pays laminé par la Chine est en rébellion légitime.
Envahi, laminé par la Chine, il ne restera bientôt plus que quelques tibétains.
Alors ces derniers se révoltent.
Les gens de partout dans le monde se sentent solidaires d’eux.
Pas les chefs d’états. Ils n’osent recevoir le Dalaï Lama de peur, non pas de la Chine, mais de perdre le marché colossal que la Chine représente.
Jusqu’à quand les chefs d’état très nombreux continueront à se prostituer, en sachant que les airbus vendus, les marchés colossaux qu’ils tirent de la Chine sont prioritaires par rapport aux droits de l’homme bafoués en Chine (2000 exécutions par an si ce n’est pas davantage) et au Tibet.
Honte aux chefs d’état qui se foutent de l’humain écrasé en ne pensant qu’au bien être commercial pour leur peuple.
Les JO chinois veulent masquer l’ignominie qu’ils cacheront derrière les muscles des athlètes du monde entier.
Puissent lors de ces jeux, qui malgré tout doivent exister, des personnes se lever pour dénoncer à leurs risques et périls que la nation chinoise se prostitue avec ceux qui se taisent. Ils seront alors de grands prophètes.
Les Jeux Olympiques restent une arme formidable à utiliser.
Puisse un jour un ordre mondial intègre montrer du doigt qu’un génocide tibétain est une « tache » inadmissible dans la carte du monde humain. Et permettre à tout peuple de vivre sa langue, sa culture et sa religion dans son espace territorial.
En attendant, soyons solidaires du Tibet et mettons-nous en marche, nous français ou belges, et combattons.
Une voix sur 6 milliards n’a l’air de rien … mais 1 voix, + 100, + 1000, + 10000 à l’infini feront basculer ceux qui nous représentent et qui se foutent que des innocents tibétains soient massacrés au vu et au su de l’humanité.
Envahi, laminé par la Chine, il ne restera bientôt plus que quelques tibétains.
Alors ces derniers se révoltent.
Les gens de partout dans le monde se sentent solidaires d’eux.
Pas les chefs d’états. Ils n’osent recevoir le Dalaï Lama de peur, non pas de la Chine, mais de perdre le marché colossal que la Chine représente.
Jusqu’à quand les chefs d’état très nombreux continueront à se prostituer, en sachant que les airbus vendus, les marchés colossaux qu’ils tirent de la Chine sont prioritaires par rapport aux droits de l’homme bafoués en Chine (2000 exécutions par an si ce n’est pas davantage) et au Tibet.
Honte aux chefs d’état qui se foutent de l’humain écrasé en ne pensant qu’au bien être commercial pour leur peuple.
Les JO chinois veulent masquer l’ignominie qu’ils cacheront derrière les muscles des athlètes du monde entier.
Puissent lors de ces jeux, qui malgré tout doivent exister, des personnes se lever pour dénoncer à leurs risques et périls que la nation chinoise se prostitue avec ceux qui se taisent. Ils seront alors de grands prophètes.
Les Jeux Olympiques restent une arme formidable à utiliser.
Puisse un jour un ordre mondial intègre montrer du doigt qu’un génocide tibétain est une « tache » inadmissible dans la carte du monde humain. Et permettre à tout peuple de vivre sa langue, sa culture et sa religion dans son espace territorial.
En attendant, soyons solidaires du Tibet et mettons-nous en marche, nous français ou belges, et combattons.
Une voix sur 6 milliards n’a l’air de rien … mais 1 voix, + 100, + 1000, + 10000 à l’infini feront basculer ceux qui nous représentent et qui se foutent que des innocents tibétains soient massacrés au vu et au su de l’humanité.
dimanche 30 mars 2008
URGENCE TIBET
An Appeal to the Chinese People from His Holiness the 14th Dalai Lama
Today, I extend heartfelt greetings to my Chinese brothers and sisters round the world, particularly to those in the People's Republic of China. In the light of the recent developments in Tibet, I would like to share with you my thoughts concerning relations between the Tibetan and Chinese peoples, and to make a personal appeal to you all.
I am deeply saddened by the loss of life in the recent tragic events in Tibet. I am aware that some Chinese have also died. I feel for the victims and their families and pray for them. The recent unrest has clearly demonstrated the gravity of the situation in Tibet and the urgent need to seek a peaceful and mutually beneficial solution through dialogue. Even at this juncture I have expressed my willingness to the Chinese authorities to work together to bring about peace and stability.
Chinese brothers and sisters, I assure you I have no desire to seek Tibet's separation. Nor do I have any wish to drive a wedge between the Tibetan and Chinese peoples. On the contrary my commitment has always been to find a genuine solution to the problem of Tibet that ensures the long-term interests of both Chinese and Tibetans. My primary concern, as I have repeated time and again, is to ensure the survival of the Tibetan people's distinctive culture, language and identity. As a simple monk who strives to live his daily life according to Buddhist precepts, I assure you of the sincerity of my motivation.
I have appealed to the leadership of the PRC to clearly understand my position and work to resolve these problems by "seeking truth from facts." I urge the Chinese leadership to exercise wisdom and to initiate a meaningful dialogue with the Tibetan people. I also appeal to them to make sincere efforts to contribute to the stability and harmony of the PRC and avoid creating rifts between the nationalities. The state media's portrayal of the recent events in Tibet, using deceit and distorted images, could sow the seeds of racial tension with unpredictable long-term consequences. This is of grave concern to me. Similarly, despite my repeated support for the Beijing Olympics, the Chinese authorities, with the intention of creating rift between the Chinese people and myself, assert that I am trying to sabotage the games. I am encouraged, however, that several Chinese intellectuals and scholars have also expressed their strong concern about the Chinese leadership's actions and the potential for adverse long-term consequences, particularly on relations among different nationalities.
Since ancient times, Tibetan and Chinese peoples have lived as neighbors. In the two thousand year-old recorded history of our peoples, we have at times developed friendly relations, even entering into matrimonial alliances, while at other times we fought each other. However, since Buddhism flourished in China first before it arrived in Tibet from India, we Tibetans have historically accorded the Chinese people the respect and affection due to elder Dharma brothers and sisters. This is something well known to members of the Chinese community living outside China, some of whom have attended my Buddhist lectures, as well as pilgrims from mainland China, whom I have had the privilege to meet. I take heart from these meetings and feel they may contribute to a better understanding between our two peoples.
The twentieth century witnessed enormous changes in many parts of the world and Tibet, too, was caught up in this turbulence. Soon after the founding of the People's Republic of China in 1949, the People's Liberation Army entered Tibet finally resulting in the 17-Point Agreement concluded between China and Tibet in May 1951. When I was in Beijing in 1954-55, attending the National People's Congress, I had the opportunity to meet and develop a personal friendship with many senior leaders, including Chairman Mao himself. In fact, Chairman Mao gave me advice on numerous issues, as well as personal assurances with regard to the future of Tibet. Encouraged by these assurances, and inspired by the dedication of many of China's revolutionary leaders of the time, I returned to Tibet full of confidence and optimism. Some Tibetan members of the Communist Party also had such a hope. After my return to Lhasa, I made every possible effort to seek genuine autonomy for Tibet within the family of the People's Republic of China (PRC). I believed that this would best serve the long-term interests of both the Tibetan and Chinese peoples.
Unfortunately, tensions, which began to escalate in Tibet from around 1956, eventually led to the peaceful uprising of March 10, 1959, in Lhasa and my eventual escape into exile. Although many positive developments have taken place in Tibet under the PRC's rule, these developments, as the previous Panchen Lama pointed out in January 1989, were overshadowed by immense suffering and extensive destruction. Tibetans were compelled to live in a state of constant fear, while the Chinese government remained suspicious of them. However, instead of cultivating enmity towards the Chinese leaders responsible for the ruthless suppression of the Tibetan people, I prayed for them to become friends, which I expressed in the following lines in a prayer I composed in 1960, a year after I arrived in India: "May they attain the wisdom eye discerning right and wrong, And may they abide in the glory of friendship and love." Many Tibetans, school children among them, recite these lines in their daily prayers.
In 1974, following serious discussions with my Kashag (cabinet), as well as the Speaker and the Deputy Speaker of the then Assembly of the Tibetan People's Deputies, we decided to find a Middle Way that would seek not to separate Tibet from China, but would facilitate the peaceful development of Tibet. Although we had no contact at the time with the PRC - which was in the midst of the Cultural Revolution - we had already recognized that sooner or later, we would have to resolve the question of Tibet through negotiations. We also acknowledged that, at least with regard to modernization and economic development, it would greatly benefit Tibet if it remained within the PRC. Although Tibet has a rich and ancient cultural heritage, it is materially undeveloped.
Situated on the roof of the world, Tibet is the source of many of Asia's major rivers, therefore, protection of the environment on the Tibetan plateau is of supreme importance. Since our utmost concern is to safeguard Tibetan Buddhist culture - rooted as it is in the values of universal compassion - as well as the Tibetan language and the unique Tibetan identity, we have worked whole-heartedly towards achieving meaningful self-rule for all Tibetans. The PRC's constitution provides the right for nationalities such as the Tibetans to do this.
In 1979, the then Chinese paramount leader, Deng Xiaoping assured my personal emissary that "except for the independence of Tibet, all other questions can be negotiated." Since we had already formulated our approach to seeking a solution to the Tibetan issue within the constitution of the PRC, we found ourselves well placed to respond to this new opportunity. My representatives met many times with officials of the PRC. Since renewing our contacts in 2002, we have had six rounds of talks. However, on the fundamental issue, there has been no concrete result at all. Nevertheless, as I have declared many times, I remain firmly committed to the Middle Way approach and reiterate here my willingness to continue to pursue the process of dialogue.
This year the Chinese people are proudly and eagerly awaiting the opening of the Olympic Games. I have, from the start, supported Beijing's being awarded the opportunity to host the Games. My position remains unchanged. China has the world's largest population, a long history and an extremely rich civilization. Today, due to her impressive economic progress, she is emerging as a great power. This is certainly to be welcomed. But China also needs to earn the respect and esteem of the global community through the establishment of an open and harmonious society based on the principles of transparency, freedom, and the rule of law. For example, to this day victims of the Tiananmen Square tragedy that adversely affected the lives of so many Chinese citizens have received neither just redress nor any official response. Similarly, when thousands of ordinary Chinese in rural areas suffer injustice at the hands of exploitative and corrupt local officials, their legitimate complaints are either ignored or met with aggression. I express these concerns both as a fellow human being and as someone who is prepared to consider himself a member of the large family that is the People's Republic of China. In this respect, I appreciate and support President Hu Jintao's policy of creating a "harmonious society", but this can only arise on the basis of mutual trust and an atmosphere of freedom, including freedom of speech and the rule of law. I strongly believe that if these values are embraced, many important problems relating to minority nationalities can be resolved, such as the issue of Tibet, as well as Eastern Turkistan, and Inner Mongolia, where the native people now constitute only 20% of a total population of 24 million.
I had hoped President Hu Jintao's recent statement that the stability and safety of Tibet concerns the stability and safety of the country might herald the dawning of a new era for the resolution of the problem of Tibet. It is unfortunate that despite my sincere efforts not to separate Tibet from China, the leaders of the PRC continue to accuse me of being a "separatist". Similarly, when Tibetans in Lhasa and many other areas spontaneously protested to express their deep-rooted resentment, the Chinese authorities immediately accused me of having orchestrated their demonstrations. I have called for a thorough investigation by a respected body to look into this allegation.
Chinese brothers and sisters - wherever you may be - with deep concern I appeal to you to help dispel the misunderstandings between our two communities. Moreover, I appeal to you to help us find a peaceful, lasting solution to the problem of Tibet through dialogue in the spirit of understanding and accommodation.
With my prayers,
Dalai Lama
March 28, 2008
Note: translated from the Tibetan original
Tseten Samdup ChhoekyapaRepresentative of H. H. the Dalai Lama
The Tibet BureauPlace de la Navigation 10CH-1201 Geneva---------------------------------------------------------------T +41 22 738 79 40M +79 533 93 10F +41 22 738 79 41tseten@tibetoffice.ch / www.tibetoffice.ch---------------------------------------------------------------(The Tibet Bureau, Geneva is the sole official agency of His Holiness the Dalai Lama and the Tibetan Government-in-Exile in Dharamsala, India for Central and Eastern Europe)
Today, I extend heartfelt greetings to my Chinese brothers and sisters round the world, particularly to those in the People's Republic of China. In the light of the recent developments in Tibet, I would like to share with you my thoughts concerning relations between the Tibetan and Chinese peoples, and to make a personal appeal to you all.
I am deeply saddened by the loss of life in the recent tragic events in Tibet. I am aware that some Chinese have also died. I feel for the victims and their families and pray for them. The recent unrest has clearly demonstrated the gravity of the situation in Tibet and the urgent need to seek a peaceful and mutually beneficial solution through dialogue. Even at this juncture I have expressed my willingness to the Chinese authorities to work together to bring about peace and stability.
Chinese brothers and sisters, I assure you I have no desire to seek Tibet's separation. Nor do I have any wish to drive a wedge between the Tibetan and Chinese peoples. On the contrary my commitment has always been to find a genuine solution to the problem of Tibet that ensures the long-term interests of both Chinese and Tibetans. My primary concern, as I have repeated time and again, is to ensure the survival of the Tibetan people's distinctive culture, language and identity. As a simple monk who strives to live his daily life according to Buddhist precepts, I assure you of the sincerity of my motivation.
I have appealed to the leadership of the PRC to clearly understand my position and work to resolve these problems by "seeking truth from facts." I urge the Chinese leadership to exercise wisdom and to initiate a meaningful dialogue with the Tibetan people. I also appeal to them to make sincere efforts to contribute to the stability and harmony of the PRC and avoid creating rifts between the nationalities. The state media's portrayal of the recent events in Tibet, using deceit and distorted images, could sow the seeds of racial tension with unpredictable long-term consequences. This is of grave concern to me. Similarly, despite my repeated support for the Beijing Olympics, the Chinese authorities, with the intention of creating rift between the Chinese people and myself, assert that I am trying to sabotage the games. I am encouraged, however, that several Chinese intellectuals and scholars have also expressed their strong concern about the Chinese leadership's actions and the potential for adverse long-term consequences, particularly on relations among different nationalities.
Since ancient times, Tibetan and Chinese peoples have lived as neighbors. In the two thousand year-old recorded history of our peoples, we have at times developed friendly relations, even entering into matrimonial alliances, while at other times we fought each other. However, since Buddhism flourished in China first before it arrived in Tibet from India, we Tibetans have historically accorded the Chinese people the respect and affection due to elder Dharma brothers and sisters. This is something well known to members of the Chinese community living outside China, some of whom have attended my Buddhist lectures, as well as pilgrims from mainland China, whom I have had the privilege to meet. I take heart from these meetings and feel they may contribute to a better understanding between our two peoples.
The twentieth century witnessed enormous changes in many parts of the world and Tibet, too, was caught up in this turbulence. Soon after the founding of the People's Republic of China in 1949, the People's Liberation Army entered Tibet finally resulting in the 17-Point Agreement concluded between China and Tibet in May 1951. When I was in Beijing in 1954-55, attending the National People's Congress, I had the opportunity to meet and develop a personal friendship with many senior leaders, including Chairman Mao himself. In fact, Chairman Mao gave me advice on numerous issues, as well as personal assurances with regard to the future of Tibet. Encouraged by these assurances, and inspired by the dedication of many of China's revolutionary leaders of the time, I returned to Tibet full of confidence and optimism. Some Tibetan members of the Communist Party also had such a hope. After my return to Lhasa, I made every possible effort to seek genuine autonomy for Tibet within the family of the People's Republic of China (PRC). I believed that this would best serve the long-term interests of both the Tibetan and Chinese peoples.
Unfortunately, tensions, which began to escalate in Tibet from around 1956, eventually led to the peaceful uprising of March 10, 1959, in Lhasa and my eventual escape into exile. Although many positive developments have taken place in Tibet under the PRC's rule, these developments, as the previous Panchen Lama pointed out in January 1989, were overshadowed by immense suffering and extensive destruction. Tibetans were compelled to live in a state of constant fear, while the Chinese government remained suspicious of them. However, instead of cultivating enmity towards the Chinese leaders responsible for the ruthless suppression of the Tibetan people, I prayed for them to become friends, which I expressed in the following lines in a prayer I composed in 1960, a year after I arrived in India: "May they attain the wisdom eye discerning right and wrong, And may they abide in the glory of friendship and love." Many Tibetans, school children among them, recite these lines in their daily prayers.
In 1974, following serious discussions with my Kashag (cabinet), as well as the Speaker and the Deputy Speaker of the then Assembly of the Tibetan People's Deputies, we decided to find a Middle Way that would seek not to separate Tibet from China, but would facilitate the peaceful development of Tibet. Although we had no contact at the time with the PRC - which was in the midst of the Cultural Revolution - we had already recognized that sooner or later, we would have to resolve the question of Tibet through negotiations. We also acknowledged that, at least with regard to modernization and economic development, it would greatly benefit Tibet if it remained within the PRC. Although Tibet has a rich and ancient cultural heritage, it is materially undeveloped.
Situated on the roof of the world, Tibet is the source of many of Asia's major rivers, therefore, protection of the environment on the Tibetan plateau is of supreme importance. Since our utmost concern is to safeguard Tibetan Buddhist culture - rooted as it is in the values of universal compassion - as well as the Tibetan language and the unique Tibetan identity, we have worked whole-heartedly towards achieving meaningful self-rule for all Tibetans. The PRC's constitution provides the right for nationalities such as the Tibetans to do this.
In 1979, the then Chinese paramount leader, Deng Xiaoping assured my personal emissary that "except for the independence of Tibet, all other questions can be negotiated." Since we had already formulated our approach to seeking a solution to the Tibetan issue within the constitution of the PRC, we found ourselves well placed to respond to this new opportunity. My representatives met many times with officials of the PRC. Since renewing our contacts in 2002, we have had six rounds of talks. However, on the fundamental issue, there has been no concrete result at all. Nevertheless, as I have declared many times, I remain firmly committed to the Middle Way approach and reiterate here my willingness to continue to pursue the process of dialogue.
This year the Chinese people are proudly and eagerly awaiting the opening of the Olympic Games. I have, from the start, supported Beijing's being awarded the opportunity to host the Games. My position remains unchanged. China has the world's largest population, a long history and an extremely rich civilization. Today, due to her impressive economic progress, she is emerging as a great power. This is certainly to be welcomed. But China also needs to earn the respect and esteem of the global community through the establishment of an open and harmonious society based on the principles of transparency, freedom, and the rule of law. For example, to this day victims of the Tiananmen Square tragedy that adversely affected the lives of so many Chinese citizens have received neither just redress nor any official response. Similarly, when thousands of ordinary Chinese in rural areas suffer injustice at the hands of exploitative and corrupt local officials, their legitimate complaints are either ignored or met with aggression. I express these concerns both as a fellow human being and as someone who is prepared to consider himself a member of the large family that is the People's Republic of China. In this respect, I appreciate and support President Hu Jintao's policy of creating a "harmonious society", but this can only arise on the basis of mutual trust and an atmosphere of freedom, including freedom of speech and the rule of law. I strongly believe that if these values are embraced, many important problems relating to minority nationalities can be resolved, such as the issue of Tibet, as well as Eastern Turkistan, and Inner Mongolia, where the native people now constitute only 20% of a total population of 24 million.
I had hoped President Hu Jintao's recent statement that the stability and safety of Tibet concerns the stability and safety of the country might herald the dawning of a new era for the resolution of the problem of Tibet. It is unfortunate that despite my sincere efforts not to separate Tibet from China, the leaders of the PRC continue to accuse me of being a "separatist". Similarly, when Tibetans in Lhasa and many other areas spontaneously protested to express their deep-rooted resentment, the Chinese authorities immediately accused me of having orchestrated their demonstrations. I have called for a thorough investigation by a respected body to look into this allegation.
Chinese brothers and sisters - wherever you may be - with deep concern I appeal to you to help dispel the misunderstandings between our two communities. Moreover, I appeal to you to help us find a peaceful, lasting solution to the problem of Tibet through dialogue in the spirit of understanding and accommodation.
With my prayers,
Dalai Lama
March 28, 2008
Note: translated from the Tibetan original
Tseten Samdup ChhoekyapaRepresentative of H. H. the Dalai Lama
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