Chapitre 2 (suite)
13. Avec des étoffes variées, fines, douces et célestes
Et des centaines d'ornements suprêmes,
Je pare les aryas Samantabhadra, Manjougosha,
Avalokitèshvara et les autres.
14. Avec des parfums exquis, dont l'odeur
Se répand dans les milliards de mondes,
Tout comme l'on polit l'or pur et raffiné,
J'oins les corps rayonnants de tous les mounis.
15. A tous ces bouddhas hautement dignes d'offrandes,
J'offre des fleurs odorantes, tels le mandara,
L'outpala et le lotus, des guirlandes
Ravissantes et agréablement disposées.
16. Je leur offre des encens, dont le parfum
Enivrant se répand en une masse de nuages.
Ainsi que des nourritures célestes,
Composées de mets et de boissons variées.
17. J'offre également des lampes précieuses sublimes,
Diposées sur des fleurs de lotus dorées.
Sur le sol aspergé d'eau parfumée,
Je répands des pétales de fleurs délicats.
18. A eux qui sont de la nature de la compassion,
J'offre des palais incomparables, résonnant d'éloges,
Scintillant de perles et de gemmes suspendus,
Oranant les étendues sans limites de l'espace.
19. De belles ombrelles précieuses, au manche doré,
Au pourtour ornementé de façon exquise,
Elegantes, droites et dont la vue ravit l'esprit,
Je les offre toujours aux puissants mounis.
20. De plus, puissent des masses d'offrandes
Résonnant de musiques douces et mélodieuses,
Demeurer chacune, comme des nuages
Apaisant la misère des êtres.
21. Sur tous les joyaux du parfait Dharma,
Sur les reliquaires et les statues,
Puisse une pluie de fleurs et de pierres précieuses
Tomber sans jamais cesser.
vendredi 23 novembre 2007
La méditation sur bodhicitta (suite 1)
Ces deux extrêmes, "existence en soi" et "totale inexistence", sont également faux. Nous sommes imprégnés de cette erreur depuis si longtemps que nous croyons à la justesse de notre vision et sommes incapables de discerner la vérité. C'est pourtant la signification profonde de shunyata qui constitue le mode d'existence juste.
Pensant à shunyata, nous pourrions être amenés à croire à la non-existence des phénomènes. Il n'en est pas ainsi ; ceux-ci ne sont pas de complètes illusions comme, par exemple, les apparitions d'un rêve. Les phénomènes ont un mode d'être. Ainsi, quand nous regardons un pic neigeux à travers des verres jaunes, la neige nous apparaît jaune ; les verres teintés modifient notre perception. De même, en raison de notre ignorance les phénomènes nous apparaissent réels leur mode d'être cependant est totalement différent de celui que révèle notre perception. Pourtant, répétons-le, il nous faut éviter de tomber dans l'extrême qui consiste à leur nier toute forme d'existence. Progressons sur une voie médiane en plaçant notre attention sur shunyata, c'est-à-dire la vacuité ou négation attachée à l'existence intrinsèque des phénomènes. Bodhicitta ultime signifie le complet affranchissement du samsara.
Pensant à shunyata, nous pourrions être amenés à croire à la non-existence des phénomènes. Il n'en est pas ainsi ; ceux-ci ne sont pas de complètes illusions comme, par exemple, les apparitions d'un rêve. Les phénomènes ont un mode d'être. Ainsi, quand nous regardons un pic neigeux à travers des verres jaunes, la neige nous apparaît jaune ; les verres teintés modifient notre perception. De même, en raison de notre ignorance les phénomènes nous apparaissent réels leur mode d'être cependant est totalement différent de celui que révèle notre perception. Pourtant, répétons-le, il nous faut éviter de tomber dans l'extrême qui consiste à leur nier toute forme d'existence. Progressons sur une voie médiane en plaçant notre attention sur shunyata, c'est-à-dire la vacuité ou négation attachée à l'existence intrinsèque des phénomènes. Bodhicitta ultime signifie le complet affranchissement du samsara.
Ephémères sont les fruits qu'un arbre produit de nouveau chaque année,
mais le fruit de bodhicitta demeure inchangé, toujours vivant.
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