mercredi 2 avril 2008

Manifestation à Paris Soutien peuple tibétain lundi 7 avril 2008

La flamme olympique partira lundi 7 avril depuis le premier étage de la Tour Eiffel et parcoura 28 km dans la capitale et sa proche banlieue, avant de s'arrêter au Stade Charléty, à deux pas du siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). L'ancien champion du monde du 400 m haies (1997), Stéphane Diagana, sera le premier àdes 80 relayeurs (sportifs ou personnalités) qui passeront notamment devant l'Assemblée Nationale et les Champs Elysées. Parmi les porteurs, on compte notamment Vanessa Boslal, Teddy Riner, Mary Pierce, Fabrice Santoro, Chistophe Dominici, Pedro Pauleta ou encore Frédérique Jossinet. Les grandes lignes du parcours de la flamme olympique lundi 7 avril - Départ à 12h35 du 1er étage de la Tour Eiffel - Passage le long de la Seine dans la direction de France Televisions - Direction Issy les Moulineaux - Traversée du pont d'Issy - Direction le Trocadéro, puis l'avenue Marceau - Passage par la Place de l'Etoile - Descente des Champs-Elysées vers la Concorde - Direction, les Tuileries, le Louvre, puis arrêt (30') devant l'Hôtel de Ville - Traversée de la Seine, vers-Notre Dame - Direction l'Assemblée Nationale, puis Denfert-Rochereau via les Boulevards Saint-Germain et Raspail - Direction le CNOSF et le Stade Charléty - Arrivée prévue vers 17h00.

Tibet.fr

NGABA KIRTI ( TIBET ) : La répression reprend avec plus de violence. : des centaines de moines arrêtés.
Dernières informations, ce mardi 1er avril, sur la poursuite de la répression au Sichuan:Selon plusieurs sources, ce seraient donc 572 moines auraient été arrêtés par des membres du Bureau de la sécurité publique (PSB) et de la Police populaire armée (PAP) au cours d’un raid de deux jours au monastère de Ngaba Kirti, province du Sichuan. Parmi eux figuraient des novices de 10 ans.Au cours du raid, tout le matériel de communication que possèdaient les moines : téléphones mobiles, caméras,ordinateurs et MP3 ont été confisqués, les moines arrêtés car suspectés d’être entrés en communication avec les Tibétains de l' exil. La PAP et le PSB ont fouillé chaque pièce du monastère, vidant boîte et armoire à coups de crosse. Certains objets de valeur auraient disparu des habitations des moines.Les moines ont dû piétiner les portraits du Dalaï Lama trouvés dans leurs chambres. Les forces de sécurité ont pris des photos de moines qu'ils ont obligé à porter le drapeau tibétain et le portrait du Dalaï Lama afin de fabriquer des preuves de leurs crimes. Des sources confirment que des objets en forme d'armes, symboles des attributs qui ornent les statues des divinités protectrices ont été confisquées, considérées comme des armes utilisées par les manifestants.Quelques jours avant cette descente, la population avait dû assister à l'exhibition dans les rues de Ngaba d'une trentaine de Tibétains arrêtés puis jetés dans un camion militaire, dans le but d’intimider la population pour que cesse les manifestations. Deux moines du Monastère de Kirti ont été identifiés comme le Vénérable Lobsang Tenzin et le Vénérable Lobsang Chodhar, faisaient partie de ce groupe.Différentes sources rapportent des raids semblables dans les monastères du Sichuan : * 29 mars : Monastère de Ngaboe Adue, monastère de Taktsang Lhamo Kirti (au moins 19 moines arrêtés), monastère de Gomang (au moins 20 moines arrêtés) * 30 mars : Monastère de Ngamey Dongri ( au moins 20 moines)D’autres sources affirment que plusieurs personnes âgées furent battues à coup de crosse par des membres de la PAP et du PSB. Au moins 23 Tibétains, y compris la jeune écolière de 16 ans, Lhundrup Tso, ont été tués et des centaines de personnes sont signalées blessées, parfois grièvement.Source : TCHRD, mardi 1er avril 2008Plus de cent moines arrêtés après une rafle de police au Monastère de Ngaba KirtiSelon des informations confirmées et reçues par le Centre Tibétain des Droits de l’Homme et de la Démocratie, après des jours d'agitation et de protestation dans le comté de Ngaba qui a vu la mort d’au moins 23 Tibétains, les arrestations et les coups portés à l’endroit de plus d’une centaine d'individus depuis le 15 Mars, la Police Chinoise (PAP) et les Forces armées du Bureau de la Sécurité publique (PSB) ont arrêté plus d’une centaine de moines du Monastère de Ngaba Kirti cet après-midi.Plus tôt dans la matinée, des centaines de policiers et de soldats des PAP et du PSB sont arrivés au Monastère de Ngaba, ils ont dispersé les personnes présentes, des pratiquants pour la plupart, les visiteurs autour du monastère et ont donné l'ordre de fermer les magasins avoisinants.Autour de midi, (heure de Pékin) les forces des PAP et du PSB ont pénétré de force à l'intérieur du Monastère de Kirti, comté de Ngaba (en Chine: Aba Xian) dans la province de Sechouan dans la région autonome du Tibet. Les PAP et le PSB ont tout d'abord enfermé les moines pour les empêcher de quitter leurs cellules ensuite ils ont brutalement fouillé chaque cellule et chaque moine, détruisant les portraits du Dalaï Lama et cherchant des documents qui pourraient être incriminants. Vers 5 h de l'après-midi (heure de Pékin), à la suite de la descente de police, au moins cent moines avaient été arrêtés et emmenés de force par les policiers au Centre de Détention du PSB, comté de Ngaba. L'ambiance actuelle du Monastère de Kirti est lourde et survoltée. Selon les dernières informations en provenance du Tibet, des barricades de sacs de sable ont été érigées par le PAP autour du Monastère de Kirti et ses alentours pour mettre fin aux protestations récentes des résidents du comté de Ngaba.Le CTDHD condamne avec une extrême rigueur l'intervention brutale des forces de sécurité chinoises à l'égard des moines qui ont été arrêtés arbitrairement sans aucune forme d'accusations et qui ont mis à sac une institution monastique.Sources : www.phayul.com et TGIE 28 et confirmation 29 mars Traduction France-Tibet
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LHASSA / PEKIN : Tout est-il possible...Le gouvernement chinois responsable d’avoir organisé les émeutes de Lhassa???????????????????!!!!!
Le gouvernement chinois responsable d’avoir organisé les émeutes de LhassaUn témoin identifie le policier prétendument être un manifestant.Par Qin Yue et Qi YueMis à jour le 28 mars.Les preuves s’accumulent démontrant que le régime de Pékin, dans l’optique de discréditer les manifestations pacifiques des moines bouddhistes, est à l’origine de la violence à Lhassa.D’après le traducteur chinois du Dalaï Lama, Ngawang Nyendra, un témoin a rapporté qu’un policier chinois de Lhassa s’était déguisé en Tibétain et s’était joint aux manifestants avec un couteau à la main. Ce témoin a reconnu l’homme vu aux nouvelles de la BBC et sur les photos des nouvelles chinoises. Une Chinoise de Thaïlande, qui préfère l’anonymat, étudiante à Lhassa quand les manifestations ont commencé en mars. Un de ses amis est policier, elle lui rendait souvent visite au poste de police local et a fini par connaitre les autres policiers.Après les manifestations du 14 Mars, elle a été renvoyée de Lhassa le lendemain avec d’autres étrangers. Quand elle est arrivée en Inde, via le Népal, elle a reconnu le policier qu’elle avait vu déguisé en Tibétain aux nouvelles de la BBC ainsi que sur les photos que l’Ambassade de Chine avait fait parvenir à la presse.Ngawang Nyendra déclare que le témoin a été choqué quand elle a vu le policier pendant la diffusion de la BBC. Elle a alors compris que l’homme s’était déguisé en Tibétain pour inciter les gens à la violence. Le témoin a contacté une organisation tibétaine en Inde et a relaté ce qu’elle avait vu. Le 17 mars l’organisation publiait une photo fournie par l’Ambassade de Chine en Inde sur laquelle le policier apparait comme un manifestant Tibétain.Sur Xinhua et autres sites de langue chinoise favorables au régime, à la suite de la diffusion de la preuve du témoin, le policier déguisé avait disparu des photos de la scène où on le voyait précédemment. Depuis la photo de l’homme au couteau a réapparu sur des sites web. Ngawang Nyendra a déclaré : « Cette photo avec l’homme dessus a été envoyée par l’Ambassade de Chine à la BBC et à Radio Asie libre. L’autre photo a été envoyée plus tard. C’est exactement la même photo sauf que l’homme a disparu de la deuxième photo. » A la télévision, vous pouvez voir cet homme essayant de frapper d’autres personnes avec un couteau. Plus tard, on ne le voit plus nulle part. Il tenait un rôle. Quand les gens ont commencé à poser des questions au sujet de ces photos, cette séquence a disparu. L’affirmation majeure de la dramatique histoire rapportée la semaine dernière par le traducteur du Dalaï Lama- les émeutes de Lhassa ont été orchestrées par les Chinois- vient d’être confirmée par d’autres sources.Le gouvernement chinois lui-même a gardé traces de ce genre de supercherie.Ce n’est pas la première fois que le régime communiste chinois envoie des policiers pour servir d’agitateurs dans les manifestations civiles au Tibet dans le but de déclencher la violence et de faire porter la responsabilité aux manifestants. Dans son article «Les événements de Lhassa du 2 au 10 Mars 1989 » le journaliste chinois Tang Daxian révèle comment le PCC (Parti Communiste Chinois) a orchestré les démonstrations de violence dans le but de neutraliser les manifestations de 1989 au Tibet.Son article relate « A l’aube du 5 mars, les Forces Armées au Tibet recevaient l’ordre d’agir du Commandant en Chef du quartier général des Forces Policières, Mr Li Lianxiu.L’Escouade Spéciale devra immédiatement designer 300 membres qui se déguiseront en citoyens ordinaires et en moines Tibétains, ils entreront par la rue du Huitième Coin et en d’autres lieux d’émeutes à Lhassa pour appuyer la police en civil et finir le travail »« Brûlez la Pagode des Enseignements au nord-est du Temple de Dazhao. Mettez à sac le magasin de riz dans le quartier des Affaires, incitez les gens à voler du riz et de la nourriture, attaquez la Compagnie d’Échange de Tibet-Gansu. Incitez les gens à voler les marchandises dans les magasins, mais seulement aux endroits autorisés »Selon un reporter, Mr Chen Pokong : « La manifestation de cette année ressemble étrangement à l’émeute de 1989. Un groupe de jeunes gens d’une vingtaine d’années se sont conduits de façon très organisée. Ils ont tout d’abord scandé des slogans, ils ont ensuite brûlé quelques voitures près du Monastère de Ramoche, ensuite ils ont vandalisé et volé les magasins alentour et finalement, ils ont mis le feu aux magasins restants. »« Les mouvements semblaient bien planifiés et bien coordonnés et ils ont été conduits avec virtuosité. Aux croisements, près du Monastère de Ramoche, quelqu’un avait préparé d’avance des pierres de même taille, qui pesaient environ 2 kilos chaque. Comme par magie, ces pierres ont échappé à la vigilance des nombreux policiers et des agents en civil qui avaient envahi la ville. »Selon un rapport publié dans le bulletin G2, le récit des événements de cette année est corroboré par l’Agence de Haute Surveillance Britannique le GCHQ, dont les satellites ont capté la police Chinoise en train d’organiser les émeutes de Lhassa. Ces comptes-rendus nous permettent de comprendre les aspects mystérieux d’un reportage paru dans le New York Times au sujet des scènes dans les rues de Lhassa ce 14 Mars.Selon le New York Times, « les étrangers et les habitants de Lhassa, témoins de la violence dans les rues ont été stupéfiés par ce qu’ils ont vu et par ce qu’ils n’ont pas vu : la police. Les policiers chargés de la répression des émeutes se sont sauvés après quelques petites bagarres et se sont ensuite complètement évaporés ».Selon le New York Times:« Un des moines que nous avons réussi à joindre par téléphone nous a dit que plusieurs moines avaient noté que de nombreux policiers étaient plus occupés à filmer les scènes de violence en vidéo qu’à essayer de les stopper. « Ils ne faisaient que regarder, nous a dit le moine, ils essayaient de faire des vidéos et de prendre des photos »La publication de la photo de l’homme au couteau par Xinhua et sa large diffusion par l’Ambassade de Chine, ainsi que le rapporte le traducteur du Dalaï Lama, irait dans le sens des observations de ce moine.Cependant, les Tibétains continuent de soutenir que le régime Chinois a trompé le monde sur ce qui s’est vraiment passé pendant les manifestations de Lhassa. 30 jeunes moines ont fait irruption dans la salle lors d’une conférence de presse donnée par le gouvernement Chinois au temple de Jokhang à Lhassa. D’après le reporter de USA Today, Callum Mc Leod, (publié par Reuters), les jeunes moines ont crié « Ne les croyez pas. Ils vous trompent. Ils racontent des mensonges. »Updated March 28 source : www.phayul.com A consulter pour les photos signaléeswith reporting by Stephen Gregory and Hao Feng voir le sitewww.phayul.com pour l'article original en chinois.
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LHASSA : AVERTISSEMENT SANS FRAIS, via les téléphones mobiles...
Our contact in Dharamsala has spoken by phone to a source in Lhasa who confirmed he had witnessed a large protest in the Tibetan capital at2pm local time today (Sat 29 March). Other Tibetan sources are also reporting the protest.The protest took place despite the deployment of thousands of armed police in Lhasa. The protests, which involved hundreds of Tibetans according to the eyewitness, were centered around the Barkor and the Ramoche monastery. The eyewitness said that the protrest was peaceful and no Han Chinese were targetted by the protesters. The protest didnot last long and was suppressed by hunderds of armed police who were already in postion. The eyewitness said that the closure of shops and restaurants and other businesses in eastern Lhasa showed the gravity ofthe incident.The eyewitness also revealed that shortly after the demonstration, a text message written in Chinese was received by every mobile phone in Lhasa. The text was sent by Lhasa city PSB and read as follows:" In the after - noon on the 29th, March, when the Lhasa Municipal LawEnforcement Department Personals were conducting a security line-check,some mobile salesmen and some other people started running away withoutknowing exactly what Security personals were doing. But there was no unstable social order in the city.Please township people, do not believe the rumors. Be relieved and stay working. Be clear to the rights and wrongs. Obey the law. Keep the rules. Criminal actions such as creating and spreading rumors, persuading others to doing wrongs, disturbing social and sabotaging social stability, will be severely cracked down upon. Announced by Lhasa Municipal Police Station."
DERNIERE MINUTE : Samedi 29 mars : échos de nouvelles protestations à Lhassa ...
Dernière minute :samedi 29 mars 14hAlors que quelques diplomates bien choisis et encadrés sont "en visite bien guidée " à Lhassa ...sans doute quelques nouvelles tentatives de manifestations pour faire connaître la vérité...News is coming through of a protest in Lhasa today in the Ramoche area,around 2 in the afternoon. Not known yet if the diplomats were aware.le >Xxxxx de source fiable.KATHMANDU- Witnesses in the Tibetan capital, Lhasa, say fresh protests erupted there Saturday afternoon despite a massive Chinese police and paramilitary presence.Witnesses told RFA's Tibetan service that several hundred Tibetans rallied around 2 p.m. on March 29, beginning in the area near Center Beijing Road. Shops near the central post office on Lhasa Youth Road were closed, as security forces surrounded the Tibetan residential areas in Barkhor, Kama Kunsang, Ramoche, and the Jokhang temple."People were running in every direction," one witness said. "It was a huge protest, and people were shouting."Another source who declined to be identified reported seeing "fistfights" but she didn't give details. The protest continued for several hours but no further details were immediately available."The local government is now sending mass text messages using local cell phone companies to spread the word that the situation is now under control and people shouldn't be influenced by divisive-sounding news and gossip," another source said.The March 29 protest coincided with a day-long visit to Lhasa by foreign diplomats, who came at the invitation of Chinese authorities. It also follows a closely scripted visit to Lhasa by foreign reporters.No comment was available from Chinese authorities, and details of how Chinese police and paramilitary forces responded were unavailable.Original reporting by RFA's Tibetan service. Translation Kalden Lodoe. Tibetan service director: Jigme Ngapo. Written by Sarah Jackson-Ce n'est plus la guerre .....LE MASSACRE peut continuer à l'abri de tout témoin étranger...: dimanche 23 mars Le site du Centre Tibétain des Droits de l'Homme et de la Démocratie (TCHRD) a reçu des témoignages du Tibet :appels, mails et photos relatant les évènements et les arrestations qui se sont produits dans les derniers jours à Nagpa où selon les sources officielles chinoises, il y a 18 morts, conséquences de l'état de légitime défense dans lequel se seraient trouvés les soldats chinois. Les photos que vous pouvez voir sur ce site peuvent vous choquer mais il semble évident que les blessures soient le résultat de tirs ajustés... http://www.tchrd.org/press/2008/pr20080318c.htmlSamedi 22 mars "Ce n'est plus la guerre .....LE MASSACRE peut continuer à l'abri de tout témoin étranger...Deux sites à consulter ... :http://support.savetibet.org/site/MessageViewer?em_id=2661.0&dlv_id=5841http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20080321.wtibetprotest21/BNStory/International/home/?pageRequested=all DES MESSAGES EN PROVENANCE DE NOUVELLE ZELANDE : " X has spoken to his father twice. His father has reported witnessingfive people shot by Chinese military during the riots, and lots of injured people. He also saw 6 people killed by a hand grenade thrownat them by Chinese miitary. More recently, since martial law was imposed, X mother saw a women get shot when she tried to leave herhome. X parents both reported hearing gun shots constantly day and night. X has since been too afraid to phone them back incase it draws attention to them and implicates them in anyway.X name will not be used so that his parents can not be identified"EN PROVENANCE DE SAINT DENIS DE LA REUNION d'un correspondant qui fut bénévole deux ans à Lhassa en 2005 et 2006... "Aujourd'hui, samedi 22 mars, j'ai essayé de joindre mes amis moines de Drepung, pour qui je suis très inquiète car ils n'étaient sûrement pas les derniers dans les manifs. J'ai appelé sur leur portable et par internet pour ne pas risquer de les griller, j'avais prévu de ne pas donner mon nom et de leur demander simplement en tibétain s'ils vont bien, puis de raccrocher.Le téléphone du 1er de mes amis est un numéro qui n'existe plus. Le téléphone du 2ème était tout le temps éteint, jusqu'à ce matin : une femme chinoise a répondu. Elle n'entendait pas bien et essayait avec beaucoup d'insistance de savoir qui j'étais. J'ai fini par raccrocher. Elle disait à une tierce personne : "mei you dian hua" (il n'y a pas de numéro), car en appelant d'internet le numéro ne s'affiche pas en effet. Je suis à peu près certaine que leurs numéros sont encore bons. Surtout pour le second : il avait informé récemment par mail tous ses amis de son changement de numéro.Cela ne sent pas bon du tout, et il semblerait que certains téléphones portables, une des seules sources de transmission d'info depuis les évènements, soient maintenant confisqués et/ou surveillés de près.Ici je vais donner une interview dans la presse locale réunionnaise, et aussi je transmets tous azimuts toutes les infos que je reçois" Böd Rangzen ! ( Tibet Libre en tibétain)PROPAGANDE CHINOISE : http://french.china.org.cn/china/txt/2008-03/21/content_13246343.htm Vous avez vu les images sur toutes les chaînes.Ces Tibétains alignés, tête basse le long des murs...de Lhassa . Des têtes de voyous? Des gens armés de leur seul ressentiment contre 50 ans d'occupation et de terreur au quotidien...., en espèrant de toutes nos forces que ce message est une erreur...??LE MASSACRE COMMENCE-T-IL???.....le jeudi 19 mars 2008 à 20hCETTE INFORMATION NOUS EST TRANSMISE PAR DES MEMBRES FIABLES DE NOTRE RESEAU Ces Tibétains alignés obligés de signer des dépositions écrites dans une langue qu'ils ne connaissent pas et combien d'autres sont peut-être déjà parmi les500 PERSONNESqui auraient été exécutées sommairement ...suite à la reddition accordée et aux arrestations retransmises par la télévision chinoise dès hierNous souhaitons seulement que nos correspondants aient été victimes d'un cauchemar.Mais en 1959, il y a avait eu cette révolte écrasée avec 450 victimes jamais avouéesEn 2008, plus aucun journaliste, plus aucun témoin étranger à Lhassa et au Tibet:" Allez donc voir la réserve de pandas..." La voie est donc libre pour HU Jintao .....GUERRE A MORT DECLAREEE PAR HU JINTAO, LE BOUCHER DE LHASSA VIVRE LIBRE OU MOURIR Telle est la devise des Tibétains.Monsieur Sarkozy, Monsieur le Président,nous vous appelons à ne pas seulemnt relire la formule sur le Monument des Glières, nous vous appelons à vous prononcer personnellement avant que le massacre ne soit total.
LHASSA / PEKIN : Des diplomates étrangers en visite" organisée "à Lhassa
La Chine a organisé le 28 mars un voyage à Lhassa pour des diplomates étrangers deux semaines après les émeutes, au moment où l’Europe débat de l’opportunité de boycotter la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Pékin. Des représentants de 15 ambassades, dont celles des Etats-unis, de Grande-Bretagne, de France, d’Australie, d’Italie, de Russie, du Canada et du Brésil, figurent au nombre des personnes conviées à ce déplacement de deux jours, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Ce voyage vise à ce que "la communauté diplomatique ait une compréhension objective des violentes émeutes de Lhassa", souligne le texte. Il intervient juste après un voyage similairement encadré, organisé du 26 au 28 mars pour un groupe de journalistes étrangers afin de montrer la "vérité" sur ce qui s’est passé le 14 mars à Lhassa. Un seul représentant par ambassade était du voyage au Tibet, a-t-on appris de sources diplomatiques. L’ambassadeur de Slovénie, dont le pays préside l’Union européenne, y participe, les autres ambassades de l’UE présentes ayant envoyé leurs conseillers politiques, a indiqué une source diplomatique européenne à Pékin. A Washington, le porte-parole du Département d’Etat Sean McCormack a salué ce geste de Pékin, tout en réclamant que les diplomates puissent se rendre dans les régions avoisinantes à fortes minorités tibétaines, où s’étaient propagées les manifestations. Cette visite diplomatique intervient avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui pourraient se diviser ce week-end sur l’opportunité de boycotter la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin. Les Tibétains de l’étranger continuent à faire pression sur la communauté internationale. A Katmandou, de jeunes étudiants exilés ont réussi le 28 mars à envahir un bâtiment des Nations-unies, avant que 60 d’entre eux ne soient arrêtés par la police. A Lhassa, la situation restait tendue et, deux semaines après les émeutes, les monastères de Lhassa étaient toujours fermés au public, a indiqué un responsable de l’Administration du tourisme de la ville. Le 27 mars, des moines tibétains du temple de Jokhang, dans le coeur historique de Lhassa, ont interrompu un responsable du temple rendant compte de la version officielle de la situation au Tibet au premier groupe de journalistes autorisés à se rendre à Lhassa depuis les troubles. Ils ont également expliqué être empêchés de sortir du temple depuis le 11 mars au lendemain des premières manifestations, déclenchées à l’occasion du 49ème anniversaire du soulèvement contre la Chine et l’exil en Inde du Dalaï Lama. Cela a été confirmé par un responsable gouvernemental à Lhassa, a indiqué le 28 mars le Wall Street Journal, dont un journaliste a participé au voyage de presse.Source : AFP 28 mars 2008
LHASSA :Les autorités chinoises ratent leur opération de communication en invitant des journalistes à témoigner...de la vérité chinoise!
Dans le Monde du 27 /03, consultez ce témoignage édifiant de l'imposture de Pékin ... On en redemande!..Image APhttp://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3216,54-1027918@51-1020806,0.html http://www.youtube.com/watch?v=Mhv0ubToreEUn groupe de moines bouddhistes est parvenu à perturber la rencontre organisée à Lhassa par le gouvernement chinois, jeudi 27 mars, entre une poignée de journalistes étrangers et des Tibétains. Tandis qu'un représentant de l'administration du temple de Jokhang, l'un des plus importants centres bouddhistes du Tibet, tenait une conférence de presse, des moines ont réussi à se placer devant les caméras et ont dénoncé les "mensonges" des Chinois. Depuis mercredi, les autorités chinoises ont lancé une vague d'arrestations de Tibétains à Lhassa, dans le cadre des enquêtes menées autour des manifestations et émeutes du mois de mars.Et aussi : Des moines tibétains perturbent une visite de presse à Lhassa Par John Ruwitch Reuters , jeudi 23h 30 PEKIN (Reuters) - Des moines tibétains ont perturbé jeudi un point de presse officiel dans un temple de Lhassa en accusant les autorités chinoises de mentir sur les troubles des deux dernières semaines et en soulignant que le dalaï-lama n'y était pour rien, ont dit des journalistes étrangers.L'incident a mis dans l'embarras le gouvernement chinois, qui a conduit mercredi dans la capitale tibétaine un groupe de reporters étrangers triés sur le volet pour une visite de trois jours visant à montrer que le calme y était revenu depuis les violents incidents survenus le 14 mars.Pékin affirme aussi que les forces de sécurité agissent avec modération face à la polémique internationale que suscitent les incidents et la réplique des autorités à l'approche des Jeux olympiques prévus en août à Pékin.Des moines sont intervenus au beau milieu du point de presse animé par un administrateur du temple de Jokhang, qui est l'un des plus sacrés du Tibet et l'une des principales attractions touristiques de Lhassa."Une trentaine de jeunes moines ont fait irruption pendant le point de presse officiel en criant: 'Ne les croyez pas. Ils vous manipulent. Ils vous disent des mensonges'", a dit Callum MacLeod, reporter du quotidien USA Today, par téléphone.La chaîne TVB de Hong Kong a diffusé des images de l'incident où l'on voit des moines en robes safran, certains en larmes, en présence des premiers journalistes étrangers admis au Tibet depuis les émeutes.CONFINÉS DANS LEUR TEMPLELes moines ont dit ne pas avoir pu sortir du temple depuis le 10 mars, jour où des manifestations ont commencé à Lhassa pour le 49e anniversaire du soulèvement avorté contre la présence chinoise - après lequel le Dalaï-Lama, chef spirituel des Tibétains, s'est exilé en Inde."Ils ne nous croient pas. Ils pensent que nous allons sortir pour semer le chaos - casser, détruire, voler, brûler. Nous n'avons rien fait de tel - ils nous accusent injustement", a dit un moine. "Nous voulons la liberté, le dalaï-lama, nous exiler en Inde."Selon Wang Che-nan, caméraman de la chaîne taiwanaise ETTV, l'incident a duré une quinzaine de minutes et des policiers sans armes ont ensuite emmené les moines dans une autre partie du temple, à l'abri des regards.Reuters n'a pas reçu d'invitation pour cette visite guidée.Chhime Chhoekyapa, secrétaire du dalaï-lama, a dit que l'incident de jeudi montrait à l'évidence "que la force brutale ne peut à elle seule refouler le ressentiment qui couvait depuis longtemps au Tibet". "Nous sommes profondément inquiets pour la sécurité et le bien-être des moines et appelons la communauté internationale à garantir leur protection", a-t-il ajouté.Mercredi, le président américain George W. Bush a demandé à son homologue chinois Hu Jintao d'entamer un dialogue avec le dalaï-lama. Hu a répondu que la Chine y était prête mais que le dalaï-lama devait cesser de soutenir la cause indépendantiste et d'encourager les violences et activités illégales visant à saboter les Jeux olympiques.Les Etats-Unis ont fait savoir jeudi qu'un représentant américain avait été invité à participer à une visite de Lhassa organisée à l'attention des diplomates étrangers vendredi et samedi et que cette invitation avait été acceptée.Pékin a imputé les troubles à la "clique du dalaï" et qualifie ce dernier de séparatiste. Le chef spirituel tibétain a rejeté l'accusation en disant s'en tenir à un objectif de simple autonomie, et il a critiqué les actes de violence.LE DALAÏ-LAMA ETRANGER AUX EMEUTESLes moines venus protester jeudi au temple de Jokhang ont également dit que le dalaï-lama, prix Nobel de la paix 1989, n'était nullement à l'origine des violences, selon un journaliste de l'agence japonaise Kyodo présent sur place. "Le dalaï-lama n'a rien à voir (avec les troubles)", ont-ils crié.Lors d'une interview, le dalaï-lama a dit que les Jeux olympiques étaient l'occasion de rappeler la Chine à ses devoirs sur le plan des droits de l'homme."Pour être un bon hôte de ces Jeux olympiques, la Chine doit améliorer son bilan dans le domaine des droits de l'homme et de la liberté religieuse", a-t-il déclaré à la chaîne indienne NDTV dans cette interview qui doit être diffusée vendredi. "C'est très logique, très raisonnable", ajoute-t-il.En quelques jours, les manifestations de moines s'étaient transformées en émeutes durant lesquelles des Chinois non tibétains avaient été attaqués et leurs biens détruits avant que les forces de sécurité n'imposent un quadrillage de la ville.Le mouvement de contestation s'est étendu à des provinces chinoises voisines du Tibet. La Chine avance un bilan de 19 morts dans les troubles, qu'elle impute à des foules tibétaines. Le gouvernement tibétain en exil fait état de 140 morts, pour la plupart des Tibétains victimes des forces de l'ordre.Version française Jean-Stéphane Brosse, Philippe Bas-Rabérin
Des témoignages qui en recoupent d'autres....
Aux responsables et journalistes de la presse romandeMesdames et Messieurs,Je vous envoie ici un article qui a été trouvé sur internet "Epoch Times". Il dit qu'une femme chinoise de Thaïlande, étudiante à Lhasa quand les protestations tibétaines avaient commencé au mois de mars a témoigné qu'elle a reconnu à la télé BBC un policier chinois, déguisé comme Tibétain avec un couteau participant à une émeute à LhasSa et essayant de blesser des personnes avec son couteau. Elle a vu arrivé ce policier déguisé en Tibétain au poste de police avec d'autres Tibétains arrêté et plus tard à nouveau comme policier en uniforme. Choquée de ce constat, elle en a averti une organisation tibétaine en Inde qui détient une photo officielle de la presse chinoise de ce policier déguisé. Il paraît qu'entretemps les images ont été modifiées et que cette personne n'apparaît plus sur d'autres photos renvoyé par l'ambassade chinoise à BBC et Radio Free Asia. L'article parle également d'autres cas de ce style durant des manifestations tibétaines en 1989.Merci d'en prendre bonne note.Tenzin WangmoMembre de la Communauté Tibétaine Suisse
TIBET : Ce que les journalistes en voyage "organisé" ne pourront découvrir...
Confirmation Ramoche monk dies from starvation as tight restrictions continue in Monasteries Tibet.net[Tuesday, March 25, 2008 16:46] Since the start of the Demonstrations in Tibet on March 10, there has been an increasingly strong military and police presence in and around the premises of all the monasteries (that have had some involvement in the recent demonstrations in Tibet). Military and People's Armed Police (PAP) have blocked off water, electricity, food and health facilities in monasteries (including Sera, Drepung and Gaden) that have had active involvement in the recent demonstrations in Tibet. Since March 14, in Ramoche Monastery (Lhasa) Chinese military presence has been a regular scene, as they have completely surrounded the monastery premises and blocked of all exit and entry points. As a result of these tight restrictions, getting regular food and water supplies has been a huge problem for the monastery and on March 24, Thokmey (a monk from Ramoche) died from starvation as confirmed from a reliable source. From time to time, the military have been firing tear gas inside the Monastery premises. Pressing issues (such as shortage of food and water, restrictions on movement, lack of medical facilities and tear-gas use by the military) are being faced by many monasteries in Tibet. While we can confirm that such problems are widespread and prevalent, it is proving extremely difficult to get details on specific incidences (such as the one at Ramoche monastery) due to all the restrictions that have been placed by the Chinese authorities. China attempts to win over hearts and minds of Tibetans in Bathang (Ch: Batang) County and Derong (Ch: Derong) County, Karze "Tibetan Autonomous Prefecture," Sichuan province. In Batang and Derong Counties, the Chinese Government has given around 20,000 Yuan to each of the monasteries and also has provided 300 kgs of rice to individual households. It’s interesting to note the irony since on one end as China continues to kill peaceful Tibetan demonstrators (death toll rising almost by the day), on the other end, it is trying to win over the Tibetans.